Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 10:43

Résultat de recherche d'images pour "Oh les filles !  Lepage et  Michel 1"

Première et deuxième parties.

             Trois filles viennent au monde : Leïla dans un pays du Maghreb (avant de venir s’installer en France), Agnès dans une famille riche aux parents froids et distants et Chloé qui vivra seule avec sa mère célibataire. Alors que leurs préoccupations respectives pourraient les éloigner : l’intégration et le désir d’être la meilleure pour Leïla, la solitude d’être avec une nounou sans parents disponibles pour Agnès, les difficultés financières pour Chloé qui rêve de devenir danseuse, les trois filles deviennent amies. Elles grandissent, sont de jolies ados dans le second tome, se confrontent à la mort, au regard des garçons, aux études qu’elles réussiront ou non. Chloé parvient à intégrer le Ballet de Paris, Agnès rejette ses parents au point de s’enfuir avec un marginal et Leïla s’efforce d’être la meilleure au lycée pour pouvoir devenir gynécologue.

            Je me faisais une joie de retrouver le trait de Lepage mais je dois bien admettre qu’il est moins doué pour dessiner les humains que les paysages. J’ai souvent confondu Agnès et Chloé. Mais ce n’est pas le plus important. Ce diptyque met en lumière des jeunes filles au parcours plutôt atypique, prises aux difficultés de leur âge (sexualité, orientation, parents) et liées par une solide amitié. Ça a été agréable à lire, ma fille de dix ans m’a piqué le premier tome qu’elle a lu deux fois (dans le second, certains passages étaient censurés pour elle). On s’attache vite à ces êtres à la fois fragiles et forts, complexes et finalement très simples (personnellement, contrairement à l’idée qu’on s’en fait, je trouve la femme bien moins ambiguë et contradictoire que l’homme…) Donc : à lire sans s’attendre au chef-d’œuvre !

Résultat de recherche d'images pour "Oh les filles !  Lepage et  Michel 2ème partie"

Partager cet article
Repost0
12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 15:14

Résultat de recherche d'images pour "La route de Tibilissi de Chauvel – Kosakowski –"

              Dans des contrées montagneuses, enneigées et hostiles, Jake et son petit frère Oto voient leurs parents mourir sous leurs yeux, atteints par les flèches de leurs poursuivants, de dangereux archers dont on ne voit pas le visage. La dernière recommandation du père aux garçons « Partez vite… allez à Tibilissi » sera compliquée à suivre car la menace d’une guerre non identifiée, d’ennemis non nommés mais nombreux et diaboliques, va planer tout au long de leur périple. Oto retrouve ses deux amis aussi insolites l’un que l’autre : un robot baragouinant des mots compris seulement d’Oto et une créature à fourrure souriante. Le quatuor va rencontrer embûches, ennemis et protecteurs dans une croisade mystérieuse où certains hommes se révèlent aussi dangereux qu’une horde de loups.

           Quelle claque que cette BD ! Mêlant différents genres, différentes époques, la fin est une surprise totale, perturbante et marquante. La lumière est centrée sur ce petit garçon, Oto, touchant parce que désormais orphelin, attachant parce que courageux malgré les épreuves. J’ai du mal à parler de cet album tant il m’a plu, tant j’aimerais ne pas dévoiler la fin. Je n’en fais pas un coup de cœur même si on y est presque parce que ça reste très violent (il m’a fait penser au film The Revenant, c’est pour vous dire…) Enfin : lisez-le !

Résultat de recherche d'images pour "La route de Tibilissi de Chauvel – Kosakowski –"

Partager cet article
Repost0
2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 18:11

Résultat de recherche d'images pour "malaterre gomont"

        

          Gabriel est un Français qui possède un domaine vaste et luxuriant, quelque part en Afrique équatoriale. L’album débute sur sa mort, une attaque violente et brève qui le laisse inerte devant sa jeep. Par de captivants retours en arrière, le lecteur découvre le passé du bonhomme qui, avec son profil à la Gainsbourg, s’est bousillé la vie à grands renforts de cigarettes et d’alcool. Marié à Paris, père de trois enfants qu’il abandonne momentanément pour vivre dans la débauche et les petites escroqueries, il récupère ses deux aînés et les emmène en Afrique, espérant faire prospérer son domaine. Mais, non seulement il est incapable de s’occuper de ses enfants mais il ne fait que s’endetter faisant de mauvais choix, rencontrant de mauvaises personnes. Les enfants vont grandir entre Afrique et Paris, tantôt vénérant un père hors du commun, tantôt détestant cet homme qui les abandonne si souvent.

            L’auteur de Peirera prétend nous surprend encore une fois. Formidable conteur, ce dessinateur hors pair nous emmène dans une nature verdoyante, abondante et sauvage où vont grandir deux adolescents déboussolés et pourtant très vite amoureux des paysages qui les entourent. Cumulant les défauts, le père est à la fois agaçant et attachant. Peu fiable, alcoolique, fumeur, menteur, trompeur, violent, colérique, il aime ses enfants à sa manière mais fait passer son domaine avant eux. J’ai beaucoup aimé la fin qui appelle à faire preuve d’indulgence et de tolérance. Absolument pas manichéen, l’album (inspiré de la vie de l’auteur) met en valeur la particularité d’une famille pas plus mauvaise ni meilleure qu’une autre. Tout y est, le plaisir de la lecture pour un texte bien écrit, le plaisir des yeux devant des planches de toute beauté. Bravo Monsieur Gomont !

Résultat de recherche d'images pour "malaterre gomont"

Partager cet article
Repost0
24 mars 2019 7 24 /03 /mars /2019 19:54

Résultat de recherche d'images pour "Idéal standard d’Aude Picault"

              Claire, une infirmière travaillant dans un service de néonatologie, multiplie les liaisons éphémères, désespérant de trouver le « bon ». A plus de trente ans, elle aimerait fonder une famille. Alors qu’elle pense vraiment avoir mis une croix sur la gente masculine, un certain Franck insiste et, finalement, les deux se retrouvent rapidement en couple. Plutôt heureuse, Claire fait des concessions devant son compagnon plutôt mesquin, individualiste et nombriliste. Les années passent jusqu’au jour où, par accident, Claire tombe enceinte et remet son couple en question.

             Cette BD se lit bien et, malgré ses 149 pages, se dévore avec plaisir. L’autrice (une femme, je pense qu’il n’en aurait pu être autrement, … hélas !) traite assez bien de cette difficulté à associer liberté personnelle et vie de couple/ vie de famille. C’est une jolie leçon de vie qu’elle nous offre : il vaut mieux « ne plus être en attente », être en accord avec soi-même qu’être mal accompagnée. Evidemment, c’est une évidence, mais ça fait du bien de se l’entendre dire encore une fois par le biais de cette histoire de vie gentillette, assez drôle et bien sympathique. Le problème de l’âge n’est pas vraiment résolu à la fin (on a beau ne pas se montrer pressée, l’horloge biologique ne connaît pas le bouton « Veille »). Qu'il est difficile d'être femme quand même - je me le dis tous les jours… Quelques inévitables clichés (le type paresseux, la femme qui veut tout contrôler) côtoient des personnages plutôt attachants (la mère de Claire et son beau « Jamais je n’aurais osé faire ce que tu fais » ; le père d’un petit prématuré qui aide avec délicatesse sa femme à accepter de toucher le bébé si fragile). Les dessins pastel, doux, tout en rondeur et en simplicité font de cette lecture une jolie découverte bien agréable.

Résultat de recherche d'images pour "Idéal standard d’Aude Picault"

Partager cet article
Repost0
4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 16:50

Résultat de recherche d'images pour "BD planete BD C’est aujourd’hui que je vous aime de François Morel & Pascal Rabaté"

Avec de tels auteurs, je ne pouvais qu’être appâtée !

              Le personnage principal, qui n’est autre que François Morel ado, est amoureux. D’Isabelle Samain. Cette fille qui l’ignore le hante jour et nuit. Il se met à faire du tennis comme elle, à nager parce qu’elle va souvent à la piscine. Il la suit, la vénère, l’épie, la guette, l’admire, l'adule. Se convainc de lui parler, il écoute les copains et essaye de faire de l’humour ; et puis échoue à chaque fois. Il se maudit d’être aussi pleutre et timide, se détend en appelant la boucherie du quartier en faisant des blagues de potache. Il grave son nom sur l’abribus, tente très brièvement de mettre fin à ses jours quand il voit Isabelle avec un autre garçon. Il est obsédé par le sexe et par la « première fois » parce qu’il n’a pas encore franchi le cap. Et puis, un jour enfin, Isabelle s’intéresse à lui…

               Je ne suis ni dans sa tête ni dans son corps mais je sens bien pour mon fils de 13 ans qu’une révolution s’opère en lui, entre les hormones qui déferlent, le changement de voix, les relations de plus en plus ambiguës avec les filles, c’est une période compliquée. Cet album a donc beaucoup résonné et m’a rappelé des souvenirs également. L’amour -à l’adolescence surtout- prend vite des allures d’obsession, de monomanie, de montagne à dimension hyperbolique. François Morel traite le sujet avec simplicité, humour mais aussi beaucoup de tendresse et de délicatesse. Rabaté nous plonge complètement dans ces années Giscard avec ses couleurs rétro te dédouble très justement ce personnage en proie au mal-être, entortillé dans un corps en mutation. Une jolie adaptation d’un récit autobiographique de François Morel.

Résultat de recherche d'images pour "BD planete BD C’est aujourd’hui que je vous aime de François Morel & Pascal Rabaté"

 

Partager cet article
Repost0
22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 23:18

Résultat de recherche d'images pour "Un petit bout d’elles de Raphaël Beuchot et Zidrou"

              Yue Kiang est un Chinois qui travaille pour une entreprise abattant les arbres au Congo. Il s’est trouvé une maîtresse africaine des plus jolies, Antoinette, et s’est également attaché à sa fille, Marie-Léontine. Mais Yue découvre un jour qu’Antoinette a été excisée, c’est une pratique très courante en Afrique que Yue ignorait. Pour Antoinette, il s’agit surtout d’éviter cette mutilation à sa fille. La BD est accompagnée d’un complément informatif : 200 millions de femmes ont subi une excision, 500000 en Europe ( !), 53000 en France ( !) ; il ne s’agit pas d’une pratique religieuse mais une tradition perpétuée par les femmes elles-mêmes.

           Quel album bouleversant ! Tout en connaissant cette torture qui remonte à la nuit des temps, j’ai été très émue de lire cette histoire simple et débarrassée de tout pathos. C’est l’innocence d’une fillette qu’on tue, c’est la confiance familiale qui est ébranlée par cette coutume atroce. Quand on apprend qu’en Guinée, 95% des femmes ont été mutilées, 91% en Egypte, on peut se demander comment évoluent les mentalités et où est le progrès… Zidrou a su mettre des mots sur ces réalités barbares et Beuchot a excellé à transmettre, par un dessin simple, coloré et expressif, la douleur des femmes.

La grand-mère d’Antoinette : « Elle m’a dit que si je ne suivais pas la tradition, je ne trouverais jamais de mari. Elle m’avait promis de m’offrir une poupée si je ne pleurais pas. J’ai pleuré. J’ai hurlé. J’avais si mal ! »

Cet album est le 3ème d'une trilogie dont je n'ai lu que le premier opus, Le montreur d'histoires.

Résultat de recherche d'images pour "Un petit bout d’elles de Raphaël Beuchot et Zidrou"

Partager cet article
Repost0
12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 21:31

Résultat de recherche d'images pour "Edmond de Léonard Chemineau, d’après la pièce d’Alexis Michalik"

             Edmond Rostand se décrit lui-même comme un « poète raté » qui ne connaît que des fours avec des pièces trop longues et soporifiques. Il est marié, a deux enfants, le temps presse pour se faire enfin connaître à côté d’un Feydeau ou d’un Courteline. Il entend un cafetier noir se défendre avec ardeur et toupet face à un client qui le traite de « nègre ». Son ami et acteur Léo s’éprend d’une jolie Jeanne qui le rejette parce qu’il va trop vite en besogne. Edmond Rostand va l’aider à lui faire une belle déclaration sous un balcon, à lui écrire une jolie lettre d’amour. Il va s’inspirer de ce patron de café pour créer le personnage de Cyrano. D’obstacles en démissions, d’acteurs médiocres aux comédiennes capricieuses, les problèmes vont s’accumuler alors que la pièce s’écrit encore, à la va-vite, n’importe où et n’importe quand mais avec quel talent !

             Quelle réussite que cette BD ! Non seulement elle retranscrit parfaitement le panache, la verve, la splendeur de cette pièce que j’aime tant, mais en plus, elle décrit la genèse de la création, ce petit Rostand un peu gauche qui s’imprègne de ce qui l’entoure pour écrire à une vitesse phénoménale son chef d’œuvre. Aussi virevoltante que la pièce, la BD nous happe, passionne, enivre, nous emporte dans ce tourbillon de la fin du XIXème siècle où l’on croise une Sarah Bernhardt généreuse et un Tchekhov aussi flegmatique qu’efficace. Que dire des dessins ? Assez hypnotiques, délicats et colorés,  ils retracent parfaitement cette époque faste où on entre dans les plus belles salles de spectacle, où on se promène sur les magnifiques boulevards parisiens, où on assiste à l’invention du cinéma.  Brillant et magistral. A lire absolument !

             Comment peut-il en être autrement ? C’est un immense COUP DE CŒUR !!!

« Nègre c’est tout ? c’est un peu court, jeune homme ! Vous auriez pu dire… Voyons… tel un géographe : « Africain, Antillais, Créole ». Tel un peintre : « Marron, mélanoderme, moricaud » ? Ou tout simplement : « noir », si vous aviez eu la sobriété, l’élégance ou simplement le vocabulaire qu’un homme, entrant dans mon café se doit d’avoir. Ne l’ayant pas, je me vois, par conséquent, dans l’obligation de vous indiquer la porte. »

Résultat de recherche d'images pour "Edmond de Léonard Chemineau, d’après la pièce d’Alexis Michalik"

          Et le film… ah le film d'Alexis Michalik est également une franche réussite!!! Courez le voir avant que toutes ces mauvaises salles de cinéma l'oublient. Les acteurs sont dans l'ensemble excellents, jusque dans les rôles secondaires (Dominique Pinon en régisseur et Jean-Michel Martial en tenancier de café génialissime), j'ose émettre un mini-petit bémol pour le Cyrano qui manquait un peu de panache (mon Cyrano préféré reste Stéphane Dauch de la compagnie Le Grenier de Babouchka). Et ce Paris de 1897, quel plaisir pour les yeux! Bon, Edmond ne fait que renforcer mon amour incommensurable pour Cyrano!

Résultat de recherche d'images pour "edmond film affiche"

Partager cet article
Repost0
1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 17:36

Résultat de recherche d'images pour "l'homme gribouillé lehman"

           Dans la famille Singer, il n’y a que des femmes. La grand-mère excentrique, Maud, est une célèbre autrice de livres pour enfants, sa fille Betty connaît de mystérieuses crises d’aphasie et élève tant bien que mal Clara, son ado de fille. Cette dernière connaît la frayeur de sa vie, un soir, lorsque, seule chez elle, un individu masqué, recouvert de plumes de corbeaux, débarque en réclamant un paquet que Maud aurait dû lui remettre. La grand-mère n’est plus capable de répondre aux questions, elle est hospitalisée pour un AVC. Commence alors une longue quête pour Betty qui part à la recherche de ses origines, sur les traces de ses ancêtres et sur le lien indéfectible qui unit les femmes de la famille Singer.

          Même si j’ai aimé cette lecture, ce n’était pas le coup de cœur espéré. Trop de fantastique sans doute. On se laisse tout de même facilement emporter par cette histoire énigmatique où il est question de géant, d’homme-corbeau qui parle aux animaux, de femmes qui doivent chanter tous les trente ans pour contrer un sortilège, de glissement de terrain inexplicable. Mais quelques ombres d’incohérence m’ont laissée perplexe… je n’étais peut-être pas le public idéal pour ce polar fantastique qui tend vers la légende par ses évocations oniriques. Quant au dessin, rien à redire, puissance et précision sont au rendez-vous, rien qu’à voir Paris sous cette pluie torrentielle et maléfique ou la peur dans les yeux de Clara et de Betty dans les planches finales.

Résultat de recherche d'images pour "l'homme gribouillé lehman"

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 20:50

 

 

 


         Kiki est née Alice Prin, en 1901, en province. Malaimée et abandonnée par sa mère, elle est élevée par une grand-mère qui l’adore et lui permet tout. Audacieuse et insolente, Alice rejoint Paris à 12 ans déjà, avec une bouteille de pinard sous le bras ( !) Enchaînant les petits boulots qu’elle ne garde jamais longtemps, elle se retrouve à poser nue pour des artistes avant de rencontrer son premier amour, un peintre polonais. Côtoyant Desnos, Foujita (je ne connaissais pas, jolie découverte !), Modigliani, plus tard Éluard, Tzara, Picabia… elle rencontre le grand amour de sa vie : Man Ray qui va faire d’elle sa muse et son égérie. Quelques années plus tard, elle sera danseuse et chanteuse pour gagner sa vie, toujours avec le sourire. Après une existence fastueuse, clinquante et entourée, Kiki finira sa vie sous le signe de la déchéance, du laisser-aller et de la solitude.

          Il est vrai que je ne suis certainement pas objective : j’apprécie tout ce que fait Catel parce que j’aime ses choix féministes (Ainsi soit Benoîte Groult) mais personne ne me fera croire qu’on s’ennuie avec cette grosse BD  aussi pleine et ronde que les fesses de Kiki ! L’histoire de cette vie m’a passionnée même si je n’arrive pas à m’identifier à la femme (eh  non, je ne suis pas du genre à montrer mes seins à un parfait inconnu). Elle force le respect par sa joie de vivre, sa liberté, l’absence de filtres et de freins qu’elle accorde à son existence légère et heureuse. Insouciante et provocatrice, Kiki renverse les barrières, bouscule les préjugés, défait les codes et les convenances. Heureusement qu’il existe des femmes comme elle qui font avancer, certes doucement, mais avancer tout de même, les mentalités et les mœurs. Au-delà de ce portrait exceptionnel, cette chronique du début du XXème siècle est absolument jouissive. La Rotonde, les chapeaux cloche (et les femmes devaient d’ailleurs porter un chapeau pour pouvoir s’asseoir dans la salle de La Rotonde), le Montmartre des années 20, l’effervescence artistique parisienne sont parfaitement retranscrits dans cet album. A lire !

Résultat de recherche d'images pour "kiki de montparnasse catel"

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 18:11

                                           

            Comme son titre l’indique, l’auteur de cette petite BD nous emmène dans une librairie où l’impossible devient possible, les livres ne sont plus seulement là pour raconter des histoires mais ils deviennent utiles, facétieux et finalement presque humains !  En vrac : l’art d’emballer les livres (en croûte, en tricot, en panure, en chapeau, dans un gant, …) ; les livres à lire à deux (« le volume du haut et le volume du bas, chacun contient la moitié du texte ») ; le chien bouquiniste (toujours « équipé d’un livre de poche pour divertir le rescapé en attendant les secours ») ; le tour du monde en biblio-capsule (en même temps que la lecture, on profite des paysages rencontrés en direct !), j’en passe et des meilleurs.

                C’est si mignon, so cute, so süß ! On fond devant un tel amour pour les livres, on compatit à ce grand bonheur, on s’extasie devant l’inventivité de l’auteur ! Ma fille, comme moi, est devenue fan, et  le petit fascicule est devenu celui qu’on emporte partout. Je n’ai pas été emballée dès les premières pages, j’ai trouvé ça un peu naïf et simplet (c’est japonais, hein…) mais la mayonnaise a pris très vite, on adore lire au clair de lune parce que c’est seulement ainsi que l’encre spéciale apparaît, on s’attacherait vite au « robot assistant de lecture » qui nous bouche les oreilles quand il y a trop de bruit, qui discute avec nous de nos lectures ou qui sert de marque-pages… Et s’il fallait rester terre-à-terre, j’emporterais à moi ce petit libraire qui répond à toutes les demandes par son « Ceux-ci, pas exemple, pourraient vous intéresser… » en déposant deux, trois piles sur son comptoir. Jouissif pour tous ceux qui aiment tant les livres !

(photos pourries mais je ne pouvais plus supporter de voir le bandeau avec Nothomb… !)

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Violette
  • : Un blog consignant mes lectures diverses, colorées et variées!
  • Contact

à vous !


Mon blog se nourrit de vos commentaires...

Rechercher

Pages