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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 09:12

Un Été sans maman, bd chez Delcourt de Panaccione

Après le formidable Océan d’amour, je ne pouvais pas résister à lire un autre album du même auteur. 

Lucie, une fillette toute mignonnette, part en vacances, sans sa mère, chez un couple d’amis. Elle va vivre dans une maison sur la plage, en face de l’île Gallinara. Un peu mal à l’aise, seule et en manque d’occupation, elle découvre une pâquerette qui pousse sous un lavabo puis un petit bonhomme caché dans un mur de la maison… puis des poissons avec des chaussures ! Lucie se lie d’amitié avec un garçon de la plage, ensemble ils vivent des aventures assez incroyables : ramener le petit Roberto sur son île, apprivoiser les poissons qui sont capables de devenir géants, se suspendre très haut au cerf-volant.

C’est un album sans paroles, presque complètement muet. Comme vous pouvez vous l’imaginer, l’apparition du fantastique dans le récit surprend. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris mais il est question d’un petit garçon mort par noyade, de pouvoirs qui permettent de se replonger dans le passé mais aussi de pénétrer le futur puisqu’on voit parfois Lucie et son copain adultes et même vieillards. Cette partie onirique m’a laissée perplexe mais j’ai aimé les dessins, le décor, l’été (toujours … vous me plantez sur une plage en pleine canicule et je suis heureuse), les personnages avec une mention particulière au gros balourd de type, maladroit mais tellement attendrissant. La petite fille qui change le quotidien de ce couple sans enfants est aussi une belle réussite. On retrouve donc l’humanité et la tendresse d’Un Océan d’amour.

Un été sans maman de Gregory Panaccione - BDfugue.com

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4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 10:55

Le coin lecture de Nath: Les vieux fourneaux 6 L'oreille bouchée Cauuet - Lupano

Salut les peigne-culs,

C’est avec une certaine traînance à me secouer les puces que je produis enfin un papelard sur le tome 6 de cette série à se taper le cul par terre.

            Pierrot, à Paris, est toujours actif avec son organisation « Ni yeux ni maître ». L’opération Geneviève, par exemple, est un carton : quelques vieux sur des fauteuils roulants ou armés de cannes et pébrocs et hop ! vingt-sept flics qui se glandent la gueule ! Mais le Mimile invite ses poteaux Pierrot et Antoine en Guyane, tous frais payés… Pierrot bougonne surtout quand il se fait arrêter à l’aéroport parce qu’il est « fiché S ». Il continue à faire sa tête de chien qui chie quand il arrive dans la chaleur moite de la Guyane. Ça le gonfle d’être dans cette nature « trop naturelle » même si un singe-atèle semble s’être entiché du vieux Pierrot. Perdus dans la jungle, les deux compères retrouvent Sophie qui leur demande de jouer une saynète autour de l’appât de l’or et des dégâts que causent les chercheurs d’or moderne. On croit qu’c’est tiré par les bigoudis mais il faut 150 tonnes de cyanure pour extraire une tonne d’or. Un trésor retrouvé va servir à alimenter un collectif de lutte contre le projet minier et surtout « déboucher les esgourdes encrassées par un demi-siècle de consumérisme ». De retour à Paris, Pierrot et Antoine se retrouvent pleins aux as parce qu’une vieille, avant de clamser, a légué tous ses biffetons à l’assoc’ « Ni yeux ni maître ». Poil aux fesses !

Comme d’hab’ c’est du nectar ! On se bidonne, c’est gondolant, on se paye une bonne tranche de rigolade. Alors, si vous voulez vous fendre la terrine et avoir la rate qui se désopile, mettez vos culs de bol sur le tarin et lisez cet album de derrière les fagots ! Capiche ?

Les vieux fourneaux tome 6 - BDfugue.com

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26 avril 2021 1 26 /04 /avril /2021 10:21

Dans les yeux de Lya T1 : En quête de vérité (0), bd chez Dupuis de  Carbone, Cunha

  1. En quête de vérité.

Lya est une jeune femme en fauteuil roulant. A 17 ans, elle a été renversée par un chauffard qui a pris la fuite. Pourtant, elle vient d’apprendre que ses parents ont accepté une grosse somme d’argent en échange de leur silence. C’est Maître de Villegan qui a géré toute l’histoire. Et c’est justement dans ce cabinet que Lya parvient à obtenir un stage, bien décidée à mettre un nom sur celui ou celle qui a changé sa vie. Avec l’aide de son complice et ami, Antoine, elle va tenter de retrouver son dossier dans les archives.

Dans les yeux de Lya T2 : Sur les traces du coupable (0), bd chez Dupuis de  Carbone, Cunha

  1. Sur les traces du coupable.

          Le dossier de Lya était justement celui qui était absent dans les archives, comme c’est étrange… Heureusement que la jeune femme sait pouvoir compter sur celle qui est devenue une complice et une confidente, la secrétaire Adèle. Les jeunes gens obtiennent un nom et une adresse, Antoine puis Adèle prennent un type en filature sans vraiment comprendre quel est son lien avec le terrible accident.

C’est ma fille qui m’a conseillé cette lecture et, effectivement, elle m’a bien plu. J’ai été très frustrée parce que j’ai lu le tome 2 en pensant que c’était le dernier mais il y a une suite prévue en mai. Les dessins ronds et colorés de Cunha s’accompagnent de jeux de lumière et d’ombres, de nuances et de dégradés de couleurs tout à fait agréables à regarder. Le scénario signé Carbone est, quant à lui, bien ficelé, chaque opus se dévore avec délice.

Dans les yeux de Lya T1 : En quête de vérité (0), bd chez Dupuis de  Carbone, Cunha

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 15:46

Résultat de recherche d'images pour "Graines de bandits d’Yvon Roy autobiographie"

Deux frères grandissent aux Etats-Unis entre les désirs irréalisables d’un père et une mère déprimée, lassée des promesses non tenues de son mari. Les deux garçons ne perdent pas leur fierté pour autant. Entre l’école à la maison et de grandes quantités de romans et d’encyclopédies avalées, la construction de cabanes, d’igloos ou de karts, la rivalité entre eux et les autres enfants du village fait rage. Les enfants sabotent des engins de chantier, fouillent les poubelles pour récupérer ce qui fera leur nouvelle petite automobile. Ils se vantent d’être les meilleurs, essayent d’y croire jusqu’au bout et de garder la tête haute. Eux, contrairement aux adultes, font, sont actifs, avancent.

Dans ce récit autobiographique, Yvon Roy nous fait comprendre à quel point l’enfance peut être violente. A travers les non-dits des parents, la rivalité entre les jeunes, les excès de confiance en soi, l’amour qu’on devine sans le comprendre, la notion de péché si effrayante. Et pourtant, les garçons sont cocasses, curieux et autodidactes dans un monde qui les a comme abandonnés. Le narrateur, le plus jeune des frères, nous offre cette image d’enfants d’une autre époque, toujours dehors, en train de vivre des films d’aventures qu’ils se sont créés de toutes pièces et des histoires qu’ils s’inventent. Il n’y pas ni jugement ni jérémiades mais sans doute un brin de nostalgie. Une lecture bien agréable aux dessins élégants, en noir et blanc.

J’avais déjà apprécié Les petites victoires qui m’avait davantage bouleversée. Yvon Roy est décidément un auteur à suivre.

Résultat de recherche d'images pour "Graines de bandits d’Yvon Roy autobiographie"

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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 12:32

Thérapie de groupe tome 2 - BDfugue.com

 

-  Ce qui se conçoit bien.

Et je continue cette extra-ordinaire série d’un de mes dessinateurs chouchous.

         Jean-Eudes de Cageot-Goujon alias Manu Larcenet, après avoir longtemps cherché l’« étoile qui danse » en lui parce qu’il avait perdu inspiration et génie, se retrouve dans une clinique psychiatrique, « Les petits oiseaux joyeux ». Là, il apprécie la quantité de drogues qu’on lui administre, il participe contre son gré à un atelier de dessin où il se met, encore une fois, à essayer de trouver l’inspiration. « Albatrosman, l’indolent compagnon de voyage mutant », une de ses premières trouvailles, est un savant mélange entre un super héros et le célèbre poème de Baudelaire. Bien sûr, ça ne le satisfait pas. Entre un voisin (fou) très doué, le syndrome de Stendhal et les neuf étapes du deuil artistique, l'homme va finir par gagner en sérénité, mais cela va-t-il durer ?

         Manu Larcenet explore tous les recoins de la dépression de l’artiste, ce qui est drôle, c’est qu’il aime les extrêmes, soit il s’auto-congratule (« Manu Larcenet, demi-dieu, … conceptuellement époustouflant ») soit il se voit comme un être déchu et maudit (« Les ventes ne décollent pas et restent exilées au sol […] son chaos intérieur a pris le dessus ». La diversité graphique est tout aussi incroyable que dans le premier tome : dessins en noir et blanc, formes géométriques, pastiche du dessin médiéval, coupures de journaux, dessins alambiqués à la Jérôme Bosch, multiples références à d’autres peintres (Munch, Miro, Picasso, …) l’auteur m’a directement comblée en démarrant son opus avec cette référence à « L’Albatros ».

         Je suis fan fan fan, que voulez-vous. Les détracteurs de Manu Larcenet pourront toujours avancer l’argument d’un nombrilisme omniprésent, moi il me fait vraiment rire. J’ai lu cette BD plus tôt que prévu parce que tous les sites de l’Education nationale saturaient (merci l’anticipation – écœurement) et elle m’a détendue. Engouement total.

Manu Larcenet se rend compte qu’il souffre du poids de ses prédécesseurs, mais, eux morts, il pense qu’il peut encore les surpasser : « Mais bien sûr, un western !! Monet, Klimt, Michel-Ange… aucun n’a jamais songé à faire un western !! Ha ha ! Les amateurs !! Pourtant, en bédé, c’est bien connu… quand on n’a plus rien à dire, il suffit de faire un western ! pour les garçons, hin ! pour les filles, il faut faire des biographies de féministes mortes. »

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 17:33

Thérapie de groupe - BD, informations, cotes

     1. L’étoile qui danse.

Qu’il me tardait de retrouver Manu Larcenet ! quelles retrouvailles !

Après une longue période de gloire internationale et de succès inégalable, Manu Larcenet se retrouve comme deux ronds de flan, sans idées, sans inspiration, sans coup de génie, un artiste fini, quoi. Il dépérit forcément… jusqu’à ce qu’on lui souffle cette phrase de Nietzsche :"Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse". Son cerveau se met à carburer, il pense aux hommes préhistoriques, n'étaient-ils pas lassés de ne dessiner que des "mammouths laineux" sur les murs de leur grotte? Et les hommes de la Renaissance et leur muse... belle accompagnatrice ou boulet à porter? Manu est à la recherche de l'idée du siècle mais il doute, se cherche, hésite, paresse beaucoup, mange encore plus, culpabilise, interroge sa famille qui ne lui est d'aucun secours...

Empli d’ironie, d’auto-dérision, de 24ème degré, cet album fait sourire à chaque page… mais si encore il n’y avait que cela ! Les dessins sont de toute beauté, originaux et surprenants, ils mêlent différents styles et genres : faux articles de journaux, dessins à la Fabcaro, croquis de tableaux célèbres. Les nuances de couleurs, la finesse du trait font de chaque planche un spectacle qu’on lit puis qu’on admire. Ou qu’on admire puis lit. Rajoutons encore que Larcenet nous balaye avec virtuosité différentes époques, nous parle de Léonard de Vinci, se brouille avec Cézanne, imite Snoopy ; des passés artistiques qu’il revisite à sa sauce dans la joie ou dans la bonne humeur. M’enfin, il ne faudrait pas dire ça, parce que Larcenet, les joyeux drilles, il ne les aime pas trop et craint qu’ils envahissent la planète sous peu. Vous l’aurez deviné, c’est pour moi un COUP DE CŒUR ! J’ai retrouvé le Larcenet que j’aime tant, celui du Retour à la terre, merci à lui ! Et la suite existe déjà, elle est pas belle la vie ?

« un esprit vain dans un corps gras. »

A propos des muses : « Si c’est Dieu qui se tape tout le boulot et qu’il faut juste illustrer, j’ose poser la question : où est l’exploit ? De toute façon, aujourd’hui, la question ne se pose plus… Comme Dieu est en fuite, il faut se débrouiller tout seul. C’est vachement dur

Thérapie de groupe T1, bd chez Dargaud de Larcenet

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3 mars 2021 3 03 /03 /mars /2021 11:59

La forêt millénaire de Jirô Taniguchi - Album - Livre - Decitre

       Quelle ne fut pas ma joie de constater qu’il existait encore un album de Taniguchi, dans ma bibliothèque municipale, que je n’avais pas lu !

        Wataru, un jeune Tokyoïte, a neuf ans quand ses parents se séparent. Quelque temps plus tard, il est recueilli par ses grands-parents paternels, dans « un village au fond de la montagne ». Alors que son intégration au sein des autres enfants de son âge ne se fait pas aisément, Wataru sent comme une force venue de la forêt qui l’appelle. Quand un groupe d’enfants le défient de monter à un énorme arbre, Wataru se découvre des forces insoupçonnées, il grimpe au colosse en entendant une voix bienveillante : « Tu en es capable Wataru, … tu es notre fils ». La forêt est là, elle le guide, le protège et l’entoure.

        Ce magnifique album, le dernier de Taniguchi, est inachevé. Il est le premier tome d'une série qui aurait dû en compter trois. Il n’empêche qu’il est un spectacle à lui tout seul, empli de vert ; le vert des feuilles, de l’herbe, des buissons, de la forêt. Des silhouettes fantastiques apparaissent au loin et suggèrent le monde merveilleux vers lequel on devrait tendre, celui où humain et nature vivraient en parfaite harmonie. Quel joli message avant de mourir ! L’album est accompagné des carnets de l’artiste, d’une explication de son projet et d’une courte biographie de l’auteur. Ma fille l’a lu avec moi, elle a adoré aussi, je l’ai lu deux fois, c’est un petit baume de bonheur.

La forêt millénaire. Jirô TANIGUCHI – 2017 (BD)

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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 18:56

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         Tonton Paul revient à Pâques et, en fabuleux conteur, narre la suite de la vie de la belle Juliette.

         Juliette est une jeune femme indépendante qui, son diplôme de lettres en poche, n’a qu’un rêve : devenir grand reporter. Mais en 1937, travailler durement pour une jolie femme de la haute société, n’est pas aussi évident, et même son père qui l’adore, voit cette vocation d’un mauvais œil. Un petit différend sépare père et fille : un nazi aimerait racheter des parts de l’entreprise de Monsieur Sainteloi qui souhaite accepter mais Juliette s’oppose farouchement à l’idée de traiter avec les nazis. Elle ne le sait pas encore mais elle se fera complètement avoir par un beau jeune homme riche et séduisant qui la comblera de cadeaux, de sorties à sensations fortes comme elle les aime. Les retournements de situation et les traîtres laisseront la jeune femme toute seule avec, pour seul réconfort, le souvenir de Ptirou et son contagieux optimisme.

         Cette suite de Il s’appelait Ptirou peut se lire indépendamment du premier tome, je pense. Quelques années ont passé, on retrouve certains personnages mais l’action principale tourne autour de Juliette, cette féministe qui aime la vitesse et les découvertes. Je crois que j’ai encore préféré cet opus au précédent même si les deux sont excellents, j’ai beaucoup apprécié me retrouver à l’exposition universelle de Paris avec ces deux célèbres pavillons allemand et communiste rivalisant d’insolence et de grandeur. L’immersion dans ce Paris des années 30, le courage de Juliette, les belles robes de l’époque, les voitures, l’architecture, ahhh, que tout cela est joli à regarder ! J’apprécie de plus en plus les dessins de Laurent Verron dont le style précis et raffiné correspond si bien à cette veille de Deuxième Guerre mondiale. Un 3ème tome est en projet, j’ai hâte de le découvrir !

         Ma fille de désormais 12 ans a lu les deux tomes et elle les a beaucoup aimés aussi (même si elle n’a pas dû comprendre toutes les références). Abonnée à Spirou, c’est une grande fan du magazine.

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 17:55

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           Il s’appelait Ptirou de Verron et Y. SenteLe soir de Noël 1959, le cher tonton Paul raconte à trois enfants très attentifs une belle histoire. En 1929, Monsieur de Sainteloi, riche directeur d’une compagnie maritime, décide d’emmener sa fille Juliette à New-York, en bateau. Le pari est risqué car Juliette, orpheline de mère, souffre d’une maladie cardiaque qui la rend dépendante à un médicament. Il s’agit de trouver une infirmière compétente en un temps record. Parallèlement, Ptirou, un jeune acrobate, voit sa mère mourir dans un numéro de cirque. Débrouillard et intrépide, il décide de prendre son indépendance et, par un concours de circonstances, il se fait embaucher en tant que mousse sur un immense paquebot … celui-là même qui emmène M. de Sainteloi et sa fille Juliette en Amérique. Des tentatives de sabotage, la disparition du précieux médicament, des trahisons et autres rebondissements vont rapprocher Juliette et Ptirou et, même si un gouffre social les oppose, ces quelques semaines de traversée vont rester inoubliables pour les deux jeunes gens.

Récit d’aventure, cette BD nous permet de faire la connaissance avec celui qui sera à l’origine du Journal de Spirou : Robert Velter, alias Rob-Vel. En plus de nous plonger en 1929, l’album, dense et volumineux comme je les aime, fait découvrir aux lecteurs la vie sur un bateau entre la haute société, ses dîners somptueux, ses séances d’escrime ou de boxe, son cinéma, ses terrasses, etc. et les autres : le personnel navigant qui se doit d’être irréprochable, les ouvriers qui font le sale boulot et dont les revendications ne sont pas entendues. En toile de fond, une belle histoire d’amour de personnages avec une aura un peu magique : Ptirou en lutin espiègle et la jolie Juliette qui deviendra l’héroïne du tome suivant. Une très belle découverte avec des dessins somptueux.

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 19:25

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         Pierre Grimaud est le survivant d’un massacre. Tous les membres de sa grande famille ont été poignardés et c’est la sœur Laura, simple d’esprit, qui est accusée des meurtres puisqu’elle a été retrouvée couverte de sang, le poignard à la main. Elle se suicide peu après. Six ans plus tard, Pierre sort du coma. Une psychologue, Anna, qui a suivi l’enquête depuis ses débuts, vient le voir deux fois par semaine. Pierre est désormais un séduisant jeune homme intelligent et Anna n’est pas sans charme non plus. Commence entre eux une relation ambiguë et sur ce tableau psy/patient vont se greffer d’autres personnages : le personnel de l’hôpital, les autres patients tous touchés durement par un accident ou une maladie. C’est dans ce huis clos tendu que l’enquête sur la boucherie familiale va avancer et la vraie personnalité de Pierre émerger.

         Quelle lecture ! Malgré les 290 pages, je l’ai dévorée d’une traite ! Le rythme est haletant, le suspens maintient le lecteur scotché à sa planche ; le thriller psychologique est parfaitement réussi. Certes, on devine assez rapidement les tenants et les aboutissants mais le scénario est digne d’une bonne série télé. J’ai beaucoup aimé les dessins de cet artiste que je découvre avec cette lecture.

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