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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 21:40

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J’ai lu le roman de Tatiana de Rosnay et je suis allée voir le film quelques jours plus tard…

Ce n’est pas un scoop, un livre est toujours mieux que son équivalent filmique. La preuve encore une fois.

Commençons par le positif : le film et le livre ont ceci de commun qu’on retient son souffle à chaque minute que l’intrigue progresse, l’histoire et l’Histoire sont tellement terrifiantes et aberrantes que pas une seconde de repos n’est laissée au spectateur ou au lecteur.

Les acteurs sont, pour la plupart, excellents. Kristin Scott Thomas n’est jamais décevante, le rôle de Julia lui va à merveille. Mélusine Mayance joue une remarquable petite Sarah abîmée par les événements.

La scène du Vel ‘hiv est époustouflante, je crois savoir que des plans de l’époque ont été suivis avec précision et le vélodrome reconstruit ressemble à une arène antique dédié à la mise à mort de ses occupants.

Le film est assez fidèle au livre de Tatiana de Rosnay sauf pour certains détails. Et j’aurais aimé qu’on m’explique parfois les motivations du réalisateur. Quand Sarah et Rachel s’enfuient du camp par exemple, deux modifications : c’est Sarah qui prend l’initiative dans le film, alors que Rachel est décrite comme une meneuse dans le bouquin. L’homme qui les aide à s’échapper connaît Sarah dans le roman, c’est pour ça qu’il l’aide, il semble rongé par le remords et la culpabilité. Dans le film, Sarah l’appelle par son prénom et lui dit qu’elle l’avait entendu se faire appeler ainsi par d’autres flics.

Ce qui est plus acceptable et compréhensible, les éléments vraiment horribles ont été escamotés dans le film, donc bien sûr, on ne voit pas le cadavre du petit Michel et les fillettes ne se font pas tondre le crâne au camp de transit.

C’est le traitement de certains personnages que j’ai moins apprécié. Le mari de Julia a l’air d’un bon type dans le film, un peu bourru et maladroit mais sympathique. Dans le roman, on éprouve une certaine aversion à son égard assez rapidement : très beau mais froid, distant, très peu humain. La mère de Sarah n’est pas aussi abattue et défaitiste que dans le livre où c’est vraiment la petite qui lui injecte des doses de courage.

On y parle beaucoup anglais aussi, pour ceux qui n’aiment pas les sous-titres et qui ne comprennent pas la langue, s’abstenir.

Enfin, les petits défauts de l’intrigue de départ m’ont encore plus sauté aux yeux en regardant le film. La première chose c’est qu’il s’agit d’une Américaine qui mène l’enquête, comme si les Français étaient tous désireux d’oublier le passé. Ensuite, son l’intérêt qu’elle porte à cette Sarah est peu crédible, surtout à la fin. Enfin, cette histoire de placard me perturbe profondément car elle sort de l’imagination de l’auteur, comme si les atrocités de la guerre n’étaient pas suffisantes. C’est complètement personnel, mais ça me dérange, c’est vrai.

Pour mettre un point final à ce billet, un seul conseil : lisez le livre !

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 18:17

   Je ne peux pas ne pas honorer l'Ile de Beauté après y avoir passé 15 jours. Je l'ai entendu souvent, mais c'est vrai : une fois qu'on a mis un pied en Corse, on ne pense qu'à revenir!

 

Quelques clichés (pas les miens!) des endroits découverts :

 

 

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 la plage d'argent... "notre" plage quasi quotidienne ...

 

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Bonifacio la séduisante

 

null Capo di Feno la sauvage

 

null la fière Corte

 

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la vallée de la Restonica

 

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