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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 18:31

Livre: Le monde dans la main, Mikaël Ollivier, Thierry Magnier, Les Grands  romans, 9782364740112 - Le Bateau Livre

J’ai emprunté ce roman un peu au hasard (même si connaissant un peu l’auteur) à la bibliothèque municipale pour ma fille. Elle l’a vite lu puis me l’a tendu en m’ordonnant de le lire aussi.

Pierre a 16 ans, des parents froids et distants et une vie très rangée entre le lycée et le conservatoire où il s’adonne au piano. Tout bascule le jour d’une virée chez Ikea, les parents ayant décidé d’offrir de nouveaux meubles à leur fils. La « visite » s’éternise, la mère perd son calme, les meubles ne rentrent pas dans la voiture, il va falloir les faire livrer,… la mère s’éloigne sur le grand parking pour ne jamais revenir. Elle reste introuvable. Un court sms le lendemain ne rassure ni le père ni le fils. La police, sans se presser, mène l’enquête, en vain. Les mâles de la famille reprennent plus ou moins leur quotidien, les langues se délient dans un milieu versaillais où les non-dits prenaient une grande place. Des histoires du passé se racontent, la sœur Alix donne son avis par sms seulement, le père change, l’amour vient faire des étincelles de part et d’autre, Pierre mûrit et grandit.

Je n’ai sans doute pas été aussi séduite que ma fille par ce roman mais il a été agréable à lire. En digne récit d’apprentissage, il jette un événement traumatique dans la vie plutôt monotone d’un jeune garçon et le fera évoluer et apprendre, même du négatif. L’histoire d’amour a beaucoup plu à mon ado et je remercie l’auteur d’avoir trouvé un juste équilibre pour que le livre ne soit pas trop niais mais qu’il véhicule tout de même de louables messages. Ma fille a aussi aimé que Pierre joue du piano et que le roman soit ainsi un brin musical. Je pense qu’on peut le conseiller à un grand ado en manque de confiance en soi et en quête de thèmes tels que l'amour, la résilience, l’apprentissage de la vie, tout simplement. Deux surprises viennent clore le livre.

« depuis la disparition de maman, j’étais envahi par la vie des adultes qui m’entouraient, comme si des digues avaient rompu, qu’un soudain déséquilibre me privait de ma position d’adolescent pour me bringuebaler au cœur de l’existence mouvementée de mes aînés. »

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3 avril 2022 7 03 /04 /avril /2022 09:25

Le journal de Nisha - Veera Hiranandani - Librairie Mollat Bordeaux

C’est ma fille de 13 ans qui m’a sommée de lire ce livre qu’elle a tellement adoré.

Nisha est une jeune Hindoue qui vit sa vie d’adolescente, en 1947. Son père est médecin, sa mère est décédée à sa naissance et elle a un frère jumeau, Amil, qui l’énerve souvent et ne lui ressemble en rien. Ils sont hindous et leur cuisinier, Kazi, que Nisha aime beaucoup, est musulman. L’annonce de l’indépendance du pays est liée à une rumeur qui enfle : on diviserait le pays en deux, une partie pour les musulmans, une autre pour les hindous. Vivant dans l’actuel Pakistan, les enfants sont en danger, ils ne vont plus à l’école après qu’Amil a été agressé. Quelques jours plus tard, il est question de fuir pour rejoindre la Nouvelle Inde, le pays des Hindous. La longue marche est dangereuse, partout des combats opposent les musulmans et les hindous. La famille doit rejoindre le frère de la mère que Nisha n’a jamais connu mais l’eau vient à manquer et chacun perd un peu plus de forces chaque jour. Lorsqu’elle arrive enfin chez l’oncle Rashid, Nisha s’y sent bien. Elle retrouve des souvenirs de sa mère mais se sent attirée par l’extérieur, une petite fille qui joue et aimerait certainement une compagne de jeu… les enfants n’ont pourtant pas le droit de se côtoyer. La route jusqu’à Jodhpur, la destination finale, ne va pas se faire sans heurts ni drames.

Nisha tient son journal en s’adressant à sa mère qu’elle n’a jamais connue. Avec l’innocence d’une enfant, elle s’étonne de devoir faire une différence entre un musulman et un hindou, elle a du mal à quitter ce qu’elle a toujours connu et cet exil contraint fait dans la douleur va la faire grandir d’un seul coup. Ma fille avait raison, le roman est bouleversant et gagne en vigueur et en émotions au fil des pages ; il permet une première approche de cette page d’Histoire effrayante et sanglante puisque plus de douze millions d’Hindous ont été contraints de fuir leur foyer. La romancière s’inspire de la véritable histoire de son père, contraint à l’exode, lui aussi. Je suis contente d’avoir pu lire ce livre qui fait l’éloge de la tolérance ; ma fille et moi avions repéré le même passage si touchant (c’est le 3e ci-dessous).

« Je parie que c'est pour ça que tu aimais peindre, Maman. Parce que, comme Amil, tu voyais les choses que personne d'autre ne pouvait voir. J’aimerais être comme vous. Mais je vois exactement ce qui est devant moi. Parfois de manière si nette que ça me fait mal aux yeux. »

« Le mois dernier, nous appartenions tous au même pays, tous ces gens et toutes ces religions vivaient ensemble. Maintenant, nous sommes supposés vivre séparés et nous détester. »

Kazi est musulman, Dadi (la grand-mère) est hindoue : « [Kazi] fait toujours ses prières sur un petit tapis que Papa lui a trouvé. Quand je l’entends psalmodier doucement, ça me remplit d’émotion. Parfois, en arrière-plan, la voix aiguë de Dadi qui chante ses chansons hindouistes derrière les prières musulmanes de Kazi, produisant une musique riche et douce. »

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7 août 2021 6 07 /08 /août /2021 10:28

Météore | Actes Sud

             Sara sort de chez elle en robe. Le détail peut sembler anodin et dérisoire mais pour celle qui est née garçon et qui doit affronter quolibets et humiliations, c’est un acte de bravoure. Elle rentre chez elle pour recoudre la bretelle qu’on lui a déchirée. Et se dévide alors pour nous le fil de son odyssée. Née garçon, Sara s’est toujours sentie à l’étroit dans ce corps qui ne lui convient pas, « c’était comme habiter une maison en feu. Sans fenêtres. Sans porte. Sans sortie de secours. L’incendie était partout et je me cognais à des murs, des murs interminables. Il n’y avait pas d’issue. J’allais mourir dans cette boîte, et personne n’en saurait rien. » Incomprise et rejetée, traitée de « pédale », elle s’est détestée, s’est isolée d’elle-même. Jusqu’au jour où elle rencontre le bon psy qui a su la comprendre et trouver les mots pour révéler en plein jour son désir de devenir femme. Le combat ne se termine pas là et durera encore longtemps mais Sara a enfin trouvé sa place.

Ce roman est une claque. Il est si habilement construit que le lecteur ne peut que comprendre, se mettre à la place, habiter cet être en souffrance qui n’est pas né avec la bonne enveloppe corporelle. Il amène aussi à la réflexion : qu’est-ce être une fille ? être un garçon ? Ma fille a lu le livre avec beaucoup d’intérêt et elle a été aussi emballée que moi, emportée par cette lumière finale qui donne beaucoup d’espoir. Elle a remarqué très justement que, pour Sara, ça se passe bien parce que ses parents sont ouverts et empathiques. L’écriture est belle, juste, vise en plein cœur d’un sujet délicat et finalement tout simple, exposé comme ça.

Antoine Dole, c’est l’auteur qui te donne envie de lire de la littérature jeunesse …

« on vous rattrape pour vous remettre dans votre cas. On ne vous laisse pas le choix. Pas cette liberté. On vous dit que vous êtes n garçon, que vous allez aimer ceci et cela. On vous dit quoi penser, quoi manger, quoi boire, quel goût il faut que ça ait et dans quel emballage. On choisit la couleur de votre couette, les histoires qui doivent vous émouvoir, les jouets avec lesquels vous pouvez être heureux, on vous dit à quoi rêver, quoi espérer de cette vie. »

« Ma féminité est un cadeau, un héritage, la transmission d’une lumière plus forte que les ténèbres d’un monde qui ne veut pas la célébrer. Un moyen de passer au travers. Ma féminité est un météore que l’obscurité ne peut pas ignorer, prêt à fendre tout ce que le ciel peut contenir de certitudes crasses et de pensées sombres. »

 

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8 juin 2021 2 08 /06 /juin /2021 15:35

Dernières nouvelles des oiseaux, Erik Orsenna, Santiago Morilla | Livre de  Poche

J’ai acheté ce livre à sa sortie poche, c’est-à-dire en 2007 !

Un certain président qui aime prendre des décisions a l’idée de récompenser des élèves qui sortent du lot, ceux qui n’ont pas l’habitude d’être mis sur un piédestal, qui ne sont pas élèves modèles mais se laissent guider par une passion qui bien souvent les isole des autres. Sept enfants se distinguent : Javier le passionné d’escaliers, Morwenna qui adore les ailes, Victoria la spécialiste de mécanique, Etienne qui adore déménager, Thomas un expert des colles, Hillary fan des boîtes et des cylindres et Hans le passionné des nuages. Ces sept jeunes atypiques sont amenés sur une île où on leur laisse la liberté de s’adonner à leur passion. Mais le président constate qu’il n’y a ni cohésion ni entente entre les sept, il va tenter de les réunir. Une tempête spectaculaire les isole encore un peu plus du reste du monde et, pour pouvoir fuir, un projet commun - construire un avion - va enfin fédérer les qualités de tous.

J’étais un peu sceptique au départ comme souvent avec de la littérature jeunesse (ce livre n’est d’ailleurs nulle part affiché comme tel !?) mais finalement, je me suis prêtée au jeu et j’ai aimé cette histoire un peu poétique, un peu farfelue et très douce. L’univers est naïf et sans doute un peu désuet mais on apprécie cette morale qui dit que les originaux ont leur place dans le monde et que chacun a une qualité bien à lui. Est-ce que ça peut plaire à un enfant ? Ma fille y a prêté quelques secondes d’attention mais n’est pas sûre de vouloir le lire. Certaines images sont vraiment jolies, cette vieille carcasse de baleine protégée par les algues et qui constituera le corps de l’avion… et le texte est accompagné des illustrations de Santiago Morilla.

« Une passion isole. Isole de tout, des autres, de la vie, isole du reste du monde tout autant que la mer. »

« Personne ne s’était rendu compte du miracle : malgré la diversité des langues, tout le monde se comprenait. Sans doute que les vents, les vents terribles avaient, dans les têtes, redistribué les mots. »

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7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 13:32

Les Roches Rouges d'Olivier Adam - Stéphane Larue

      

       Antoine et Leïla s’aiment. Petits hics : Leïla est mariée avec un homme, Alex, qui la terrorise et qui la garde sous sa coupe depuis l’adolescence de la jeune femme. Ensemble, ils ont eu un petit Gabi qu’Alex ignore la plupart du temps pour compléter le portrait du parfait salaud. Antoine, lui, a menti sur son âge, il n’a que 18 ans et, pour garder sa belle Leïla qu’il adore, il a aussi caché une tragédie qui a déjà bousillé sa jeune vie. Lorsqu’Alex comprend qu’Antoine est l’amant de sa femme et qu’il lui casse la gueule, les deux amoureux vont filer vers le Sud en emmenant Gabi. Là-bas, ils se réfugient dans une maison familiale et y retrouvent Lise, la sœur d’Antoine, qui a bien des raisons d’haïr son frère. Pourtant, les quatre vont réussir à trouver un équilibre de vie, certes précaire mais assez doux et confortable. Être retrouvés par Alex est une menace qui plane pourtant au-dessus de leur tête…

        Ce roman, apparemment destiné à de « jeunes adultes » (je me demande ce qu’il se passe dans la tête d’un écrivain pour décider de ne pas écrire pour de « vieux adultes » ^^) se lit très bien. Il est tombé pile poil à une période où j’avais les nerfs à vif (doux euphémisme), la première semaine de confinement et les cours à distance avec des conditions de travail déplorables… Ce roman donc, m’a beaucoup plu, j’ai aimé partir en cavale avec nos deux écorchés de la vie, craindre la brute de mari et espérer un avenir meilleur pour tout le monde. On retrouve le style Adam où rien ne peut complètement bien aller (c’est pour ça qu’on l’aime) et son amour des bords de mer. Je n’ai rien à reprocher au livre (il a déjà mieux écrit notre Olivier Adam quand même) sauf les coquilles et les fautes d’orthographe que j’ai trouvées nombreuses !

Merci Michaël pour le prêt !

« Le nombre de conneries qu’on fait sans savoir pourquoi, de merdiers où on se fourre comme si on était aveugles, c’est juste délirant. Je suis bien placé pour le savoir. Des fois je me dis qu’on n’a pas la moindre prise sur nos vies. Qu’on est comme des radeaux pourris ballottés par les vagues et les courants, et que tant qu’on coule pas, c’est déjà bien. On n’a pas toujours les moyens d’en demander plus. »

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30 mars 2021 2 30 /03 /mars /2021 19:52

Alma : Le vent se lève - Timothée de Fombelle - Babelio

Alma est une jeune fille vive de 13 ans. Elle vit avec ses parents et ses deux frères, coupée du reste de l’Afrique, dans une enclave protégée par une rivière à sec, qu’on ne peut rejoindre qu’une fois par an, lors de la montée des eaux. Lorsque le « zèbre sans rayures » qu’Alma a secrètement apprivoisé disparaît en même temps que son petit frère Lam, Alma part à sa recherche. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que son père Mosi est parti le chercher aussi et que leur peuple, les Okos, est très recherché par les Blancs.

Joseph Mars a 13 ans lui aussi. Embarqué clandestinement sur le bateau La Douce Amélie, il se montre d’une insolence folle face au capitaine Gardel qui, pourtant, le gardera en vie. Pourquoi ? Joseph cache non seulement une carte au trésor dont il donne des informations au capitaine au compte-gouttes mais il tait aussi un secret. La Douce Amélie partie de La Rochelle se dirige vers les côtes ghanéennes pour quitter l’Afrique avec, à son bord, le plus de « captifs » possible.

Amélie, qui a donné son prénom au fameux bateau, est la fille de Bassac, l’armateur qui gère, de loin, la traite des Noirs. Son bras droit, Saint-Ange, a une attitude ambiguë à la fois envers son patron qu’il aimerait contraindre à faire certains choix et vis-à-vis d’Amélie qu’il semble aimer. Mais Amélie n’aime pas ce qui est joli et attendrissant et sa gouvernante ou plutôt son « gouvernail » veille à son intégrité et sa sécurité… jusqu’à quel point ?

Les trois adolescents vont vivre chacun des bouleversements qui vont affermir encore un peu plus leur caractère déjà bien aguerri.

On sait très bien que tout ce que crée Timothée de Fombelle se transforme en or ou, au moins, en lecture passionnante. C’est bien le cas pour ce récit captivant. Toutes les qualités sont réunies : dépaysement, sensations fortes, portraits bien dessinés, différentes destinées, Histoire… et pour clore le tout, François Place a illustré l’ouvrage avec son habituelle élégance. Dans ce premier tome du triptyque, on plante le décor, les personnages sont campés et on apprend à les connaître. L’horreur de l’esclavagisme se devine déjà – il faut mettre dans le bateau toujours plus de captifs qui ne savent pas où ils vont, quitte à les affamer et à les entasser.  On s’attacherait bien à son canapé pour lire, des heures durant, ce roman, sans s’interrompre, tellement c’est bien écrit, fluide et passionnant. Comme je le remarque souvent, les romans jeunesse de l’auteur ne sont pas forcément faits pour les jeunes (ma fille n’a pas eu envie de le lire en tous cas) mais les adolescents et les jeunes adultes auraient tout à y gagner à lire cette page d’Histoire si savamment romancée. Le suspens est entier à la fin du livre, vivement la suite, elle est prévue pour cette année.

« Chez les Okos, le mot « alma » signifie « libre ». Mais ce genre de liberté n’existe dans aucune autre langue. C’est un mot rare, une liberté imprenable, une liberté qui remplit l’être pour toujours. »

« A l’heure qu’il est, ils n’ont déjà plus de noms.»

« Tout ce malheur pour un peu de café, de confiture et de chocolat à l’heure du goûter… Pour cette folie du sucre qui a envahi les salons de l’Europe. »

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 18:11

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A Créteil, Alice débarque dans un collège où porter une barrette rose dans les cheveux et une veste violette provoque du remous, voire de la bagarre. Nawel, une jeune Beur populaire et charismatique, après s’être elle aussi moquée d’Alice, la prend sous son aile. Et Alice lui fait découvrir Paul McCartney et les Beatles… Pour Nawel, c’est une révélation, elle se met à faire de la musique et les deux jeunes filles que tout oppose deviennent meilleures amies. Nawel se met au synthé, Alice à la guitare. Elles grandissent dans un univers pauvre mais se quittent pas, choisissant le même BTS dans l’audiovisuel. Elles ont trouvé leur musique, leur style et si Nawel compose, c’est aussi elle qui s’émancipe le plus vite. Tatouée, rejetant ses parents musulmans, elle consacre sa vie à la musique, allant jusqu’à se nourrir le moins possible pour économiser ses derniers sous. La rencontre avec le Suédois Isak Olsen lors d’un festival, va bouleverser Nawel dans tous les sens du terme : elle va s’éloigner d’Alice qui garde plus les pieds sur terre, elle va tomber amoureuse du jeune blond et de sa musique hypnotique et elle va parfaire ses compositions plus que jamais. Mais Isak n’a peut-être pas les intentions les plus honnêtes du monde et Nawel va encore devoir apprendre pour mûrir et grandir.

J’ai offert cette BD à ma fille et elle l’a appréciée tout comme moi. Avec ses 150 pages, ce récit initiatique, sans se montrer ni manichéen, ni trop caricatural, illustre bien la combattivité d’une musicienne prête à tout pour vivre de sa passion. Les méandres de son parcours, les obstacles et les mauvaises rencontres m’ont paru assez justes. Ma fille a trouvé cette lecture originale et pleine de rebondissements. Je l’ai lue d’une traite avec plaisir et j’ai aimé les dessins de l’autrice (celle-là même qui a illustré La Guerre de Catherine)… une BD positive et musicale !

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. » (la citation est de Victor Hugo).

le joli billet de Soukee

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31 décembre 2020 4 31 /12 /décembre /2020 10:20

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-Saison 6-

Entre des patients tellement atteints au point d’être hospitalisés et d’autres qui savent désormais vivre heureux sans Sauveur, le cabinet fourmille de vie et la petite maison de Sauveur et Lazare n’est pas en reste. Que retenir de ce 6ème tome ? Jovo va jouer aux psys, Koslo va vivre de sacrées aventures impressionnantes pour les lecteurs, Grégoire est un petit garçon de 4 ans qui apporte une touche de mignonattitude et le chat Miaou nous a bien fait penser à notre chat Comète.

Encore une lecture entre filles ! Je passe la main à Danaé qui vous donne son avis. « Je pense que ce nouveau livre fut et restera un de mes livres préférés de Sauveur & Fils. Il y a beaucoup de rebondissement et on s’attache très vite aux nouveaux patients et encore plus aux anciens. Ce nouveau livre, dis-je donc, et plein de rebondissements et d’actions. L’auteur a un vrai pouvoir pour nous mettre à la place des personnages : quand ils ont un coup de stress, nous sentons notre cœur battre. Quand ils pleurent, nous sentons des larmes perler sur nos joues, etc… en bref, ce nouveau livre Sauveur & Fils de Marie-Aude Murail est un de ces livres où il y a des actions intenses ! »

Ce qui m’a surprise, peut-être parce que c’est déjà le 6ème tome, c’est la constance dans la qualité des récits. Jamais une fausse note n’a été déplorée, jamais un bâillement d’ennui n’a été entendu. J’irais même plus loin, je crois que ce 6ème tome est mon préféré. J’ai ri et presque pleuré à la fin (Danaé ne vous le dira pas mais elle a sauté deux fois de joie à la fin) Et pour Danaé et moi, c’est pas loin de 2000 pages (!!!) lues ensemble avec un grand grand plaisir. Il fallait bien un dernier coup de cœur de lecture pour terminer cette année pourrie au plus haut point (même si, personnellement, 2019 était encore nettement un cran au-dessus). Voilà une série devenue un classique à la maison, qu’on recommande souvent, qu’on offre parfois.

 

Réveillonnez bien !

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 09:53

Capitaine Rosalie - Timothée de FOMBELLE et Isabelle ARSENAULT ...

       Après m’être laissée enchanter par Quelqu’un m’attend derrière la neige, voici un autre petit roman jeunesse de ce même auteur si talentueux.

       Rosalie, la narratrice, est une petite fille de cinq ans et demi, elle vit seule avec sa maman parce que son papa est parti à la guerre. Nous sommes en hiver 1917. Rosalie reste à l’école dans la classe des grands pour que sa maman puisse travailler à l’usine. Le papa soldat écrit régulièrement des lettres que lui lit sa mère : il parle de ruisseau et de truites et du moment où il reviendra. Rosalie n’aime pas tellement ces lettres mais elle ne sait l’expliquer. Plus tard, une nouvelle lettre arrive, elle n’est pas du père mais c’est une enveloppe bleue qui change radicalement l’attitude de la mère… On comprend qu’une tragédie est arrivée mais la mère se tait et la petite fille continue son étrange combat personnel…

       C’est encore une belle réussite que ce petit album plein de pudeur et de douceur. On le comprend, la mère tait le pire à sa petite fille mais son silence ne fait qu’envenimer la situation. Prononcer les mots vrais ou ne pas prendre une enfant perspicace pour une andouille. Les illustrations d’Isabelle Arsenault, tout en finesse, retranscrivent parfaitement à la fois la détresse de ce petit être mais aussi sa combativité si impressionnante pour ses cinq ans. Je vous laisse découvrir son petit secret, il vaut le détour.

       Danaé – 11 ans - l’a lu aussi : « C’est très poétique, pas dans l’écriture des mots mais dans le sens du texte. Au début elle dit que c’est un « soldat en mission », on s’imagine que c’est une Résistante de guerre mais en fait, sa mission a pour but quelque chose qui est pour nous très simple mais qui lui tient très à coeur. Elle comprend déjà beaucoup de choses pour son âge et doit traverser beaucoup d’épreuves avant de percer la vérité. »

Joyeux déconfinement, … même s'il n'y a rien de très joyeux. Restez prudents!

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 10:08

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-Saison 5-

       Je passe encore une fois la main à Danaé, 11 ans, qui vous présente un résumé de ce cinquième tome :

       Sauveur va passer une année difficile, plus que les autres mêmes ! Eh oui vous ne croyez peut-être pas cela possible, mais Sauveur (& fils) va/vont rencontrer plein de nouvelles péripéties (et patients). Grâce (ou à cause ?) de Louane qui cherche un nouvel animal de soutien émotionnel, Sauveur va devenir psychologue pour animaux … pour de vrai ou non ? Mais il y a aussi Frédérique qui revient pour raconter ses séances d’hypnose chez un monsieur qui lui a fait découvrir que son père n’est autre que Donald Trump, Ella , maintenant appelée Elliot qui souhaite une complète métamorphose et aussi qui hésite de plus en plus à aller chez Sauveur. Samuel qui, lui, va découvrir que les femmes ne sont que des sales hypocrites et que les hommes ne sont dans aucun cas des machos grâce (ou plutôt à cause) d’un garçon avec qui il partage sa chambre. Mais il ne faut SURTOUT pas oublier Maelys qui vient surtout pour régler les problèmes de son papa avec sa nouvelle compagne, et bien sûr Blandine qui mange beaucoup TROP de bonbons et qui va être suivie par un docteur pour qu’elle ne fasse plus des bonbons son repas quotidien. Cependant pour la vie quotidienne de Sauveur, c’est compliqué ! Maintenant qu’il est en couple avec Louise et qu’il héberge Paul et Alice, ils veulent un bébé et c’est là que la situation va tourner au désastre ! Mais je n’en dis pas plus ! Ce sera une surprise, une très grosse même ! Mais bien sûr il héberge aussi Jovo Jovanovic, Gabin et Miaou, un chat donné par une de ses patientes !

       Elle s’exclame beaucoup ma fille…

       La nouveauté, c’est que Sauveur a besoin de parler à quelqu’un lui aussi. Il remet ses compétences de psychologue de plus en plus en question et il n’est pas toujours au mieux de sa forme lui-même. Le couple qu’il forme avec Louise vacille sans couler pour autant même si des moments bien tristes sont à traverser. On retrouve Sauveur & fils, rien qu’eux deux, à la fin du livre, sur la plage des Salines (à laquelle on a pu goûter il y a deux ans aussi !) à manger du matoutou et à se mêler aux Antillais avec plus ou moins de succès. On s’attache à ces personnages au fil des tomes, bouh, c’est de plus en plus difficile de les quitter. J’espère lire encore avec ma fille qui, doucement s’éloigne, c’est souvent moi qui devais rameuter les troupes pour ce joli moment de complicité. Une chose est sûre, on veut retourner au 12, rue des Murlins, on veut continuer à vivre avec cette petite tribu.

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