« La bonne étoile»
Mamette me manquait, je dois bien l’avouer, et il me tardait de retrouver la petite fille que je préfère à l’espiègle mamie…
Mamette a deux prétendants : Jacques pour qui elle a le béguin, et Jeannot qui, sous prétexte de lui avoir offert une bague, l’appelle déjà sa « fianfée ». Les deux l’agacent parce qu’ils ont la bonne idée d’en venir aux mains pour se départager la jolie brunette.
Mamette revoit aussi son papa qu’elle pense définitivement de retour. Leur relation ne peut que toucher le lecteur : entre tendresse et retrouvailles, les deux apprennent tout simplement à se connaître. N’oublions pas que nous sommes à la campagne de notre enfance, que les hivers y sont rudes et enneigés, qu’il faut tuer le gros cochon de village pour fêter dignement Noël (et la généreuse Mamette prend les deux porcelets sous son aile, les emmène même dans son lit), qu’il faut trouver un sapin à abattre (et bien sûr, notre petit héroïne ne peut se résoudre à couper un arbre qui « aimerait vivre longtemps ») que le lac qui semble gelé peut être dangereux, d’ailleurs Mamette en fait les frais et manque d’y laisser la vie.
Malgré toutes ces péripéties, l’univers de Mamette, tant en ce qui concerne les dessins que le scénario est, comme pour les tomes précédents, doux, rond, coloré, innocent, appétissant et attendrissant. Je n’avais plus l’avantage de la surprise d’où la note légèrement plus basse que celle du tome 2. Question cruciale : existe-t-il un tome 4 ? non, je ne crois pas !
» 17/20 »