Dans des contrées montagneuses, enneigées et hostiles, Jake et son petit frère Oto voient leurs parents mourir sous leurs yeux, atteints par les flèches de leurs poursuivants, de dangereux archers dont on ne voit pas le visage. La dernière recommandation du père aux garçons « Partez vite… allez à Tibilissi » sera compliquée à suivre car la menace d’une guerre non identifiée, d’ennemis non nommés mais nombreux et diaboliques, va planer tout au long de leur périple. Oto retrouve ses deux amis aussi insolites l’un que l’autre : un robot baragouinant des mots compris seulement d’Oto et une créature à fourrure souriante. Le quatuor va rencontrer embûches, ennemis et protecteurs dans une croisade mystérieuse où certains hommes se révèlent aussi dangereux qu’une horde de loups.
Quelle claque que cette BD ! Mêlant différents genres, différentes époques, la fin est une surprise totale, perturbante et marquante. La lumière est centrée sur ce petit garçon, Oto, touchant parce que désormais orphelin, attachant parce que courageux malgré les épreuves. J’ai du mal à parler de cet album tant il m’a plu, tant j’aimerais ne pas dévoiler la fin. Je n’en fais pas un coup de cœur même si on y est presque parce que ça reste très violent (il m’a fait penser au film The Revenant, c’est pour vous dire…) Enfin : lisez-le !