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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 05:38

Résultat de recherche d'images pour "Emma G. Wildford de Zidrou et Edith"

 

               Été 1920. Emma est une jeune femme de vingt ans, rêveuse et poétesse, qui se morfond dans la canicule de la campagne anglaise. Et pour cause : coincée entre sa sœur enceinte et son beau-frère hypocrite et pingre, elle attend des nouvelles de son explorateur de fiancé, disparu de la circulation depuis plus d’un an. En effet, Roald est parti en expédition en Laponie, à la recherche du trésor d’une déesse au bord d’un lac norvégien. Un matin, Emma se décide : elle partira à la recherche de l’homme qu’elle aime ! Longue traversée en ferry, marches interminables, rudesse du climat, blessures, Emma affronte tous les dangers, accompagnée de son guide, Hansen. Mais si sa quête est honorable, le point final risque de la surprendre…

            J’ai adoré à la fois ce récit féministe d’une jeune femme pêchue, déterminée et libérée, qui, à travers un road trip enneigé, poursuit son idéal tout en écrivant quotidiennement, mais j’ai aussi adoré les dessins délicats et colorés d’Edith, en parfaite adéquation avec l'histoire racontée. L’objet-livre, magnifique, s’ouvre comme une boîte à trésors et recèle de petites surprises pour le lecteur. Une enquête poétique et lyrique, un voyage dans le temps et dans l’Europe du Nord, bref, un roman graphique à lire sans hésitation !

             J’avais déjà beaucoup aimé Le Jardin de Minuit d’Edith et évidemment tant d’autres œuvres de Zidrou.

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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 08:27

Résultat de recherche d'images pour "Gustave Caillebotte de Laurent Colonnier glénat"

             C’est parce que Caillebotte est mon peintre impressionniste préféré que j’ai acheté cette BD.

             Gustave Caillebotte a la chance d’être très riche. Mécène, collectionneur, ami de Monet, Renoir, Pissarro, Degas, Manet, il va contribuer à valoriser leurs œuvres, à protéger et à aider les artistes, à leur procurer un appartement gigantesque pour les expositions, à acheter les peintures de ses collègues. Alors que son tableau des Raboteurs de Parquet est refusé par le jury de l’Académie des Beaux-Arts, il se bat à côté des impressionnistes pour prouver que la modernité, l’industrie, la vapeur, les trains mais aussi les blanchisseuses, les danseuses, les raboteurs sont des sujets intéressants, qui ont leur place dans l’art.

             Je sais désormais pourquoi j’aime tant Caillebotte : parce qu’il est autant réaliste qu’impressionniste, parce qu’il aime les paysages urbains autant que la nature, parce qu’il peint tout le monde, parce qu’on pourra le rapprocher d’un Hopper qui s’en inspirera. Modeste, altruiste et généreux, cet homme était convaincu qu’il mourrait jeune, comme le reste de sa famille, et il n’avait pas tort. Avant sa mort, à 45 ans, il lègue sa grande et prestigieuse collection au Musée du Luxembourg puis à celui du Louvre.

             J’ai adoré cette BD, suivre la genèse des Raboteurs que j’aime tant, accompagner Le Bal du moulin de la Galette de Renoir sur les chaussées noires de Paris, porté par les peintres qui ne deviendront célèbres qu’une fois enterrés. Un très bel hommage qui nous permet d’en découvrir un peu plus sur cette époque fascinante de la fin du XIXème siècle. Saviez-vous, par exemple, que Louis Leroy a qualifié les peintres d’ « impressionnistes » pour se moquer d’eux et que c’est pour le prendre à son propre jeu qu’ils ont adopté ce nom ? « Messieurs nous voilà devenus impressionniste, soyons impressionnants ! »

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 21:02

Résultat de recherche d'images pour "Cassandra Darke de Posy Simmonds bedetheque"

           Cassandra Drake a 71 ans, elle est marchande d’art à Londres. En 2017, ses escroqueries sont révélées au grand jour : elle vendait des copies de sculptures. De remords, de scrupules, elle n’en a pas parce qu’elle a tendance à se montrer coriace, mauvaise, aigrie et malpolie. Elle héberge un moment Nicki, la fille de son ex-mari, dans la cave, en échange de milliers de services. Mais de cette relation de maîtresse à esclave naîtront les problèmes à venir pour Cassandra. Un revolver et un gant retrouvés, ne enquête policière, la confrontation des classes sociales, une peinture de l'Angleterre actuelle, … le rythme va s’accélérer pour parvenir à un retournement de situation final.

          Avec Posy Simmonds, on en a toujours pour son argent, c’est encore une fois un roman graphique dense, riche et captivant. Que ce soit pour ce personnage féminin obèse et sans gêne ou pour ce contexte posé avec justesse et lucidité, on ne peut qu’applaudir les prouesses de l’autrice dont le texte comme le dessin sont réussis. J’ai un peu été déçue par la fin mais ça n’enlève de pas grand-chose au charme général - so british.

Gemma Bovery.

Elle assiste à l’enterrement de son ex-mari, Freddie, que lui avait piqué sa sœur et « sainte » Margot : « L’église est surchauffée. Il y a une odeur de renfermé, poussière et manteaux étuvés. Et les voilà, les reliques du passé de Freddie. Plus un recteur, un chanoine, un chœur et un organiste. Merci Margot. Freddie aurait été horrifié. C’était un païen, un blasphémateur talentueux, un puits de blagues salaces. »

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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 20:14

Résultat de recherche d'images pour "invasion des imbeciles tiphaine riviere"

Yvonne, sur le point de mourir, à 107 ans, se plaint d’être toujours seule. Elle passe l’arme à gauche et se retrouve dans un univers fantasmagorique peuplé de créatures à gros yeux à mi-chemin entre la mouche et le djinn. On lui pose la question fatidique : « Avez-vous infléchi la trajectoire de l’humanité ? » et Yvonne, maligne, répond qu’il faut d’abord éradiquer un fléau, un contagieux virus… la bêtise ! On la prend au mot, elle doit prouver que sur Terre règne la bêtise qui empêche l’humanité d’avancer. Yvonne choisit son petit village breton pour cible où, invisible, elle pointe du doigt les idiots. Il y a de quoi faire…

J’avais déjà lu Carnets de thèse (que j’avais aimé) de la même autrice et je n’ai pas été déçue. L’histoire appartenant au genre fantastique revêt astucieusement le rôle de fable écologique et ça m’a bien plu. Même si l’idée de devoir s’occuper de notre Terre en priorité absolue n’est pas neuve, j’ai trouvé qu’elle avait été amenée avec délicatesse et poésie.

« quand on rencontre quelqu’un d’ennuyeux ou de méchant… d’intolérant, de vulgaire, d’arrogant ou de vaniteux, de rigide… quelqu’un qui donne des conseils ou qui est brusque… quelqu’un d’ignorant, d’indiscret, quelqu’un qui parle trop, quelqu’un qui ne dit rien… on est un peu irrité. Instinctivement, on sent une gêne, tu vois ? Eh bien, d’après Yvonne, dès que quelqu’un nous énerve, triton ! c’est probablement un con ! »

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5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 14:33

Résultat de recherche d'images pour "Coquelicots d’Irak de Brigitte Findakly et Lewis Trondheim"

          Dans cette jolie BD, Brigitte Findakly raconte son enfance en Irak suivie de sa venue en France et les quelques allers-retours France-Irak jusqu’aux années 80. Née d’une mère française qui a été ravie de partir vivre en Irak et d’un père dentiste irakien chrétien, la petite Brigitte a grandi à Mossoul. Après quelques vacances parisiennes, il a fallu vivre en France, ce qui a été très difficile mais les quelques voyages à Mossoul ont prouvé que la vie irakienne s’était vraiment dégradée. Ce qui me frappe toujours, c’est la vie d’avant : je ne suis sans doute pas la seule à avoir une image figée d’une vie stricte, sclérosée et extrémiste en Irak, or, ce qui émane de ces planches, c’est une douceur de vivre, une existence assez paisible, une certaine insouciance mêlée aux absurdités des conflits en cours. Pour preuve, la narratrice s’est sentie en danger une seule fois, quand il fallait se réfugier dans les bouches du métro alors que sévissaient des manifestations trop virulentes… à Paris, en juin 68 !

          J’ignorais que Brigitte Findakly était la femme de Lewis Trondheim et je trouve ce projet commun de mettre des mots et des images sur cette enfance irakienne et cet exil français, très touchant. Si morale il devait y avoir, ce serait qu’il y a du bon et du moins bon dans chaque pays. J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture agrémentée de photos de famille en noir et blanc et, entre sourires et offuscations, voilà un échantillon de ce que j’ai pu retenir :

  • La mère est abonnée à une revue française féminine. Systématiquement, la tête d’Enrico Macias y été découpée, … parce qu’il est juif.
  • Les enfants s’amusent comme des fous quand le véhicule municipal vient démoustiquer le quartier au D.D.T. : ils batifolent dans le gros nuage !
  • En 1963, la couleur rouge fut totalement proscrite dans les rues et les lieux publics.
  • En Irak, ce sont les hommes qui font les courses.
  • Les médecins soignaient surtout en faisant des piqûres, celui qui se contentait de ne prescrire que des médicaments, était considéré comme un incapable. Et le docteur alignait les malades par 10 et faisait des piqûres à la chaîne… avec la même seringue !
  • La mère n’a jamais pu se faire à certaines coutumes comme la sieste de l’après-midi, se maquiller tous les jours et porter des fourrures en hiver.
  • Résultat de recherche d'images pour "Coquelicots d’Irak de Brigitte Findakly et Lewis Trondheim"
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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 15:41

Résultat de recherche d'images pour "La croisade des innocents de Chloé Cruchaudet"

                Début XIIIème siècle. Tout commence par un drame familial : Colas, fils de fermier, jette sa petite sœur Margotte dans l’auge aux cochons où les bêtes lui dévorent la moitié du visage. Pris de panique, craignant la colère de son ogre de père, Colas fuit. Il se retrouve vite petit esclave dans une brasserie, en compagnie d’autres enfants exploités. Un jour, il voit, au travers d’un lac gelé, un cadavre qui le regarde les bras écartés. Pour Colas, c’est Jésus, pour son copain Camille, c’est un signe : Colas est un élu et il annonce la bonne nouvelle à leurs camarades. Plus de doute : grâce à la noix sacrée, un blason fabriqué à la va-vite, ils doivent se rendre à Jérusalem. Les enfants fuient une nuit, profitent de leur liberté, se débrouillent pour se nourrir et sont bientôt rejoints par d’autres enfants. Ils survivent en proposant un spectacle de marionnettes dans les villages traversés. Entre anarchie, liberté, abus de pouvoir, jalousies, désertion, trahisons et abandons, les enfants traverseront bien des mésaventures … et des paysages, avant d’arriver à la mer.

             L’idée de départ est excellente, basée sur l’histoire vraie de la croisade des enfants de 1212, certaines planches qui voient défiler ces « âmes pures » sont absolument magnifiques, les réflexions induites par ce microcosme géré par des enfants (la notion de liberté, les limites de la religion, la définition de l’innocence) sont évidemment intéressantes. Malgré tous ces points positifs, je suis déçue. Les longueurs sont trop nombreuses, les enfants (presque) tous identiques et même si j’ai apprécié ces nuances de violet/noir/bleu/gris présentes dans presque tout l’album, j’aurais aimé plus de contrastes qui auraient rendu l’histoire plus captivante. Au final, et je ne sais pas si c’est voulu par l’autrice, il subsiste une impression de malaise parce qu’entre âmes pures et monstres, entre innocence et fourberie, on ne sait pas tout à fait où situer ces enfants. J'ai largement préféré Mauvais genre

« Le voyage sera sûrement difficile, il va falloir se serrer la ceinture… mais à partir de maintenant, nous marcherons, mangerons, respirerons tous ensemble. Nous ne ferons plus qu’un. La noix sacrée, nous allons la porter chacun à notre tour. Elle sera notre guide. »

 

Résultat de recherche d'images pour "La croisade des innocents de Chloé Cruchaudet"

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 21:01

Résultat de recherche d'images pour "Jamais de Duhamel bedetheque"

             A Troumesnil, en Normandie, une très vieille dame, Madeleine, vit seule dans sa maison perchée en haut d’une falaise abrupte. Aveugle, veuve, elle simule la présence de son mari disparu en mer et son gros chat de Balthazar profite de la méprise pour manger sa part. Mais la falaise recule chaque mois un peu plus, une partie du jardin a déjà dégringolé et le maire de la ville veut absolument reloger Madeleine. Elle refuse catégoriquement, créant des divergences dans la petite ville jusqu’à une nuit de tempête où évacuer la petite dame devient une urgence. Têtue, elle s’acharne : « Jamais ! ».

           C’est un bel album tendre et touchant qui met en scène une personne hors du commun, une région magnifique et mine de rien un sujet bien actuel puisque c’est ce satané réchauffement climatique qui est la cause de l’effondrement inéluctable de la falaise. Le tout est servi par de belles planches utilisant un panel de couleurs allant des plus sombres aux plus vives. On croit d’abord à un album drôle et léger mais le ton se durcit faisant place à de jolies réflexions sur la vieillesse, la différence, l’écologie, la vie tout simplement.

« Ici, j‘entends chaque souvenir…. Je me souviens de chaque son… de chaque silence… de chaque parfum…. Un aveugle, ça n’emmène pas ses albums photos… alors quand la seule alternative, c’est de finir entourée de murs sans souvenirs, de parfums sans histoire, et de sons inconnus… on finit par envier l’imprévu. » (mon nouveau Word n’aime pas l’utilisation de « Un aveugle » dans cette citation et me propose « Une personne ayant une déficience visuelle » !!! Il est beau l’ère de l’euphémisme !)

            J’avais déjà apprécié Le retour de Bruno du même auteur qui se voulait déjà un brin écolo, toujours tout en discrétion et subtilité.

Résultat de recherche d'images pour "Jamais de Duhamel"

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 11:33

Résultat de recherche d'images pour "Riche Pourquoi pas toi ? De Marion Montaigne dargaud"

En collaboration avec Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

          Les deux sociologues Pinçon interpellent un type lambda au supermarché : « ça vous plairait d’être riche ? » demandent-ils à Philippe. Ben oui, ça lui plairait, bien sûr. C’est alors que non seulement les deux spécialistes de la richesse lui expliquent deux, trois petits trucs sur les riches mais en plus ils s’installent chez lui, prenant à témoins sa femme et son fils. « A partir de combien est-on riche ? », « Qui sont les ultra-riches ? » « Avez-vous l’étoffe d’un bourgeois ? » sont les questions auxquelles la BD nous répond. On peut même faire un test pour savoir si on pourrait en être… Finalement, Philippe et sa famille se rendent compte que non, ils ne veulent pas acquérir des œuvres d’art incompréhensibles pour eux, non, ils ne veulent pas passer leurs week-ends à jouer au golf, oui, ils sont gênés de porter des bijoux de luxe et encore plus embarrassés devant ambassadeurs, starlettes et autres PDG richissimes.

        Marion Montaigne est vraiment douée quand il s’agit de vulgariser la science (Tu mourras moins bête, par exemple) et s’en sort également très bien avec la sociologie. Pour tout vous dire, on ressort de cette copieuse BD en se disant qu’on n’a aucune envie de gagner au loto ni de devenir millionnaire. C’est bien argumenté, drôle comme toujours, très agréable à lire, documenté. Je n’en déteste pas moins les riches qu’avant, il faut dire qu’ils en prennent pour leur grade là-dedans. Un peu comme chez Molière, plus on en a dans le porte-monnaie, moins on en a dans le ciboulot. Rien que de savoir que 1% de la population est très très riche et touche 48% des revenus de la planète financière. Et ce bel exemple de la famille de Wendel, dynastie de maîtres des forges lorraines, qui fête les 400 ans de la famille en 2004, et loue « le musée d’Orsay, pour l’occasion, le musée organise une expo en l’honneur des forges lorraines. Ils sont si nombreux que chacun porte un badge de la couleur de la branche de sa famille pour s’y retrouver. » Heureusement qu’on se marre bien pour ne pas en pleurer. Certaines planches, allez presque toutes, sont hilarantes. Ma préférée : celle où la femme de Philippe va s’acheter une bague de luxe : mal à l’aise, elle se sent en léger décalage avec des preuves de pauvreté plein les mains : « 20 ans de vaisselle … brûlure de fondue bourguignonne… auto-manucure ».

 

Résultat de recherche d'images pour "Riche Pourquoi pas toi ? De Marion Montaigne"

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 08:40

Résultat de recherche d'images pour "Antoine et la fille trop bien  Franc sarbacane"

              La famille d’Antoine, un ado sérieux et sage, partage une maison de vacances avec une autre famille dont l’ado, Adèle, attire Antoine par son attitude libérée et ses jolies formes. Alors qu’Antoine se réfugie dans les livres, qu’il est capable de discourir sur Einstein et qu’il est toujours partant pour aider à débarrasser la table, Adèle se promène en maillot de bain sexy et consacre une bonne partie de son temps libre à son portable. Petit à petit, les deux ados se trouvent des points communs et finissent par s’amuser ensemble même si Antoine rêve en secret que la jeune fille tombe amoureuse de lui. L’arrivée de Guillaume, le grand frère qui a été placé en internat parce qu’il ne travaillait pas bien à l’école chamboule cet équilibre précaire. Lui escalade les murs, fume, se moque des vieux commerçants, fait des doigts d’honneur aux automobilistes, boit de l’alcool… bref, à seize ans, il brave tous les interdits, « ose des trucs, il prend des risques » et épate ainsi la jolie Adèle.

            Voilà un BD qui consacre un peu de place à ces adolescents qui se font traiter d’intellos, à ceux qui ne se révoltent pas, suivent le droit chemin et obéissent aux adultes. C’est vrai qu’ils doivent parfois souffrir, se sentir exclus, on le voit bien en classe, il en faut du caractère finalement pour ne pas jouer à l’ado rebelle. Dans ce sens, l’album est réussi puisqu’Antoine ressent une attirance physique pour Adèle sans laisser ses hormones régir son cerveau. Pas désagréable à lire, cette BD se révèle tout de même un peu creuse et plate. Arrivée à la dernière planche, j’ai cherché la suite, c’est pas bon signe ! Avec son dessin un peu naïf, cet album plaira sans doute aux plus jeunes lecteurs… plus qu’à moi !


Résultat de recherche d'images pour "Antoine et la fille trop bien Alexandre Franc"


 

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 22:55

Résultat de recherche d'images pour "fabrizio dori dieu vagabond"

                 Eustis est un clochard qui vit dans un champ de tournesols… vagabond devin, il semble être capable de savoir orienter la vie des gens. En réalité (drôle d’expression qui ne convient que très moyennement ici !), il est un ancien satyre, compagnon de Dionysos et de Pan, et malheureusement condamné à être mortel. Ayant perdu ses oreilles pointues et ses petites cornes, il va essayer de satisfaire Séléné, la déesse de la pleine lune, et de lui permettre de revoir son amant Pan une dernière fois. Accompagné d’un vieux petit professeur et e Leandros, un héros antique frustré, Eustis va tenter de rejoindre l’Ouest et de convaincre Hadès de libérer Pan pour quelques heures.  Dans une sorte de road trip déjanté mythico-onirique, les personnages vont, à la manière d’Alice au Pays des merveilles, passer d’un monde à l’autre tout en côtoyant des créatures incroyables telles des nymphes, Arès, Artémis, Hécate, un Centaure (Chiron est le psychothérapeute des dieux !), Morphée, Atlas, Van Gogh.

             Je peux ranger cet album divin -c’est le cas de le dire- dans le rayon des pépites. Son énorme qualité, c’est le dessin. Des références sautent aux yeux : Alphonse Mucha, Hokusai, Klimt, Otto Dix, le pop art, … chaque planche tournée est ponctuée par un « Whaouh » admiratif. Superbe, étonnant, envoûtant. Entre fable et épopée, l’histoire mène les personnages à accomplir leur destin, à trouver leur voie personnelle. Si j’ai un peu moins accroché à l’intrigue (dont les fils s’enchevêtrent drôlement parfois), je ne peux que vous recommander ce spectacle visuel et cet art de passer d’un genre artistique à un autre. Avec grand talent Fabrizio Dori nous fait retomber amoureux de la mythologie grecque !

 

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