-librement adapté du roman de Philippa Pearce-
Tom est un petit garçon qu’on exclut de sa maison parce que son frère a la rougeole. Il doit rester en quarantaine chez son oncle Allan et sa tante Gwen. Cette maison austère et sans enfants, il la considère comme une prison ; sa liberté, très limitée, se cantonnant aux quatre murs de sa chambre et à quelques livres pour filles. Une immense horloge dans le hall d’entrée le fascine car, à minuit passé, elle sonne treize coups ! Une nuit, insomniaque, Tom se dirige vers une porte d’où jaillissent quelques rayons de lumière et là… il découvre un magnifique jardin, verdoyant et fleuri ! Pourquoi tante et oncle lui ont-ils caché ce merveilleux écrin de verdure ? En journée, Tom pousse la même porte mais constate qu’elle ne donne que sur une cour hostile et des maisons voisines. Il va accomplir ce voyage toutes les nuits à la même heure, explorant à chaque fois un peu plus ce jardin à la végétation luxuriante, rencontrant des gens qui ne le voient pas, traversant même les portes… Lorsque Tom rencontre une petite fille qui est capable de le voir, Hatty, il s’attache vraiment à cet endroit, joue avec sa nouvelle camarade et profite des joies de la nature.
Peter, le frère de Tom, est son unique confident. Tom ne sait si Hatty est un fantôme (car l’histoire du jardin se passe à l’époque victorienne) ou s’il est capable de faire un bond dans le temps ou même s’il est lui-même un fantôme… En plein dans le fantastique, cette belle histoire flirte aussi avec l’onirique et le poétique. La fin est surprenante et jolie, tendre et souriante. J’ai vraiment beaucoup aimé sans connaître pour le moins du monde le roman qui a permis la réalisation de cette BD, Tom et le jardin de minuit, sorti en 1958 et devenu un classique de la littérature de jeunesse anglaise. Un livre qui fait rêver, petits et grands !
« 18/20 »