Suite des aventures de la petite Parisienne qui grandit et fête ses 11 ans au début du tome.
Esther est maintenant au CM2, elle a changé de meilleure amie, c’est Cassandre qui lui tient désormais compagnie à la récréation et qui passe une partie du week-end avec elle. A l’école, on distingue trois groupes : « les petits », ceux qui sont isolés, exclus (par Esther aussi), parce qu’ils sont différents et bizarres ; les « moyens » dont Esther fait partie… les normaux quoi ! et enfin, les « grands-racailles » qui « ont tous plein d’amoureux et qui disent plein de gros mots vulgaires et tout le monde voudrait être comme eux. »
Esther a toujours en tête son envie d’avoir un I-phone mais c’est moins présent qu’au premier tome. On la sent plus mûre, un peu plus indépendante et moins influençable. L’événement familial qui vient briser sa routine, c’est la naissance de son petit frère, Gaëtan. Passés les premiers instants de suspicion (tous les garçons sont des ennemis…), Esther se met à l’aimer beaucoup, à admirer sa grosse tignasse blonde qu’elle jalouse un peu et à faire des expériences avec lui (il ne s’agit que de tests de souplesse…)
Il ne faut pas oublier qu’Esther n’est pas une petite fille de fiction, et un journaliste vient l’interviewer pour déceler le vrai et le faux dans le tome 1. La fillette a d’ailleurs une chose indispensable à rectifier : « Raiponce n’est plus mon film préféré ». Elle adore lire et son rêve est d’être éditrice pour pouvoir lire bien sûr, mais aussi ordonner aux auteurs la direction qu’ils doivent prendre. Vous l’aurez compris, Esther n’est pas la dernière des idiotes, et pour preuve, elle est admise dans un grand collège parisien public. Pour son père, c’est le plus beau jour de sa vie. Sa fille lui voue une admiration et un amour sans bornes alors qu’elle n’exprime qu’une affection tiédasse pour sa mère qui l’exaspère souvent.
J’imagine qu’on va voir mûrir cette petite demoiselle, ça y est, elle a vu poindre sur son nez ses deux premiers vrais boutons, elle fait son entrée au collège, où nous la laissons à la fois craintive et pleine d’assurance. Son ultime souci : elle a reçu de son père un Nokia… et pas un I-phone !
17/20