Suite de la première partie où on avait laissé la famille Garnier en pleine stupeur devant la statuette de Marie pleurant des larmes de sang.
Il a été décidé, en famille, de montrer la statuette au curé de la paroisse, qui va faire analyser le liquide rouge. Alors que la grand-mère l’accompagne, les petits-enfants commencent à voir dans la moindre de leur réussite scolaire un miracle de la Vierge Marie. Ils lui construisent même un autel en lego. Mamie Emilie en profite pour ressortir, du fond de la vieille armoire, les « jolies choses pour décorer le reste de la maison », jolies choses religieuses, bien sûr… Papy Edouard va noyer son mécontentement dans l’alcool et les parents espèrent secrètement gagner au loto grâce à la statuette.
Emilie n’a pas pu s’empêcher d’ébruiter la nouvelle, car c’est bien du sang humain qui jaillit de la figurine, et les gerbes de fleurs, les attroupements de badauds devant la maison, les questionnements sans fin se multiplient, et ça énerve tous les membres de la famille Garnier.
L’album s’achève sur l’accident d’Edouard qui, en voulant subtiliser la statuette posée au-dessus du buffet, est tombé dans le lave-vaisselle ouvert. Son hospitalisation adoucit l’attitude de chacun mais les frères Tanit et Guido viennent tout de même du Vatican, envoyés par la Commission des miracles, pour faire analyser l’objet en question. Petite surprise finale que je tairai…
C’est un album jubilatoire par son humour, son second degré, la satire de la famille et de la religion. La tournure que prennent les événements n’est pas celle que j’avais imaginée (toujours ravie d’être surprise !) J’ai plus facilement adhéré au graphisme que pour le premier volet, la priorité est faite à l’expression des visages auxquels on ne peut s’empêcher de s’attacher.
» 18/20 »
Bonne rentrée à tous !