Un album qui retrace la vie du philosophe. Nietzsche est né en Allemagne en 1844. Très vite, il se sent différent des autres et adolescent, il clamera son admiration pour Schopenhauer (vous savez celui qui a dit que l’amour n’existe pas et que l’espoir était à bannir parce qu’étant à l’origine de toutes nos déceptions.). Très jeune, Nietzsche devient professeur à Bâle. Il souhaite suivre l’exemple antique et crée de petites communautés de philosophes où « on y causerait beaucoup, on lirait un peu, on écrirait à peine ». Ensuite, ça part en eau de boudin dans ma tête. Il se convertit au catholicisme mais croit dur comme fer au destin. Il commence à délirer, ce que j’ai mis un petit temps à comprendre… Il est incompris (tu m’étonnes, dirais-je…), interné en asile psychiatrique et finit sa vie dans un état végétatif.
Il me semblait que j’avais lu Ainsi parlait Zarathoustra il y a quelques années mais comme il ne m’en reste vraiment aucun souvenir (et que cette BD ne les a pas ravivés), je doute. Moi qui me disais amatrice de philo et toute fière de mon 16 en dissert au bac, j’en ai pris pour mon grade… J’étais paumée dans la lecture de cet album mais ce qui m’a le plus dérangée c’est de n’avoir pas compris quelles étaient les idées de Nietzsche, de ne même pas savoir en faire un résumé. Je n’ai retenu que l’influence de Schopenhauer, la présence de sa sœur et sa fin de vie marquée par la folie. Je ne suis peut-être qu’une mauvaise lectrice. Je me sens d’autant plus penaude qu’on m’a offert cet album. Laurence, toi qui l’as lu, dis-moi ce que tu en as pensé !
Il est dommage, tout de même, de ne pas avoir rendu la philosophie plus accessible par le biais de la BD. Ah si, j’ai retenu une chose encore : la sœur de Nietzsche a répandu la thèse d’un philosophe antisémite, alors que c’était tout faux. C’est donc l’image de la folie et de la propagande nazie qui a été donnée aux lecteurs.
Un gros point positif : les illustrations ! La BD est un objet magnifique, les planches sont dignes des plus grands peintres, il y a du Cézanne dans le personnage de Nietzsche et la ressemblance entre certaines cases et des tableaux de Géricault m’a frappée. Un plaisir pour les mirettes !