Mon troisième Dan Brown, et … ce sera aussi mon dernier !
Robert Langdon, THE Robert est encore une fois sollicité pour décrypter des symboles et des énigmes. Encore une fois, une jolie jeune femme l’accompagne, encore une fois il fait preuve d’un courage exemplaire et subit des trucs complètement dingues (il ressuscite quand même, ce n’est pas donné à tout le monde !), encore une fois, il est confronté à sa terrible phobie, la peur d’être enfermé. Il rencontre un fou, un illuminé (oui encore un…), et encore une fois, grâce à Superobert, on apprend un tas de choses !
Tout ça sur fond de franc-maçonnerie, à 200 à l’heure dans un Washington de folie où personne n’a besoin de manger, de boire, de se reposer ou de se soigner.
Même schéma, même personnages, même ficelles, même style (ou absence de style ?), même révélations-que-toi-même-t-y-crois-pas, mêmes erreurs et mêmes invraisemblances !
Robert, il est beau il est fort il est musclé : « A 4h45 ce matin-là, il avait plongé dans la piscine déserte d’Harvard, entamant la journée comme à son habitude par une cinquantaine de longueurs. »
Robert il sait tout sur tout et attention, il va t’en apprendre un paquet !
« Un « carré magique » n’était pas un objet ésotérique mais mathématique. C’était le nom que l’on donnait à un tableau de chiffres organisés de telle façon que la somme des nombres de chaque colonne, de chaque ligne et de chaque diagonale soit toujours identique. Inventés voilà quatre millénaires par des mathématiciens égyptiens et indiens, les carrés magiques… »… et blablablaaaaa.
Robert il rencontre des personnages diaboliques (et jamais jamais le portrait n’est caricatural chez Dan Brown…)
« La responsable du Bureau de la sécurité de la CIA était une créature effrayante – un ouragan d’’un mètre cinquante, doté de la parole. D’une maigreur squelettique, elle avait les traits découpés à la serpe. (…) Son tailleur-pantalon bleu froissé tombait comme un sac sur son corps décharné ; le col ouvert de son chemisier laissait sa cicatrice bien en vue. Il se murmurait parmi les collègues de Sato que sa seule coquetterie était d’épiler une ostensible moustache ».
Je sais, je suis cruelle, mais les 600 pages ont vraiment été trop nombreuses pour moi cette fois-ci. J'avais apprécié Da Vinci Code, même aimé Anges et démons mais celui-ci était décidément un plat trop lourd, trop gras et trop indigeste !
De toute façon, l'auteur n'a pas besoin de moi pour s'enrichir ...