Roman choisi au hasard dans ma bibliothèque, au rayon des « polars psychologiques ».
Anne sort d’un divorce difficile. Insomniaque, elle se relève souvent à 3 ou 4 h du matin. La lumière allumée dérange son voisin, Mark, et pour cause, le type tue régulièrement des personnes avec qui il a des comptes à régler, une vengeance à assouvir. D’une part, Mark tente de se rapprocher de sa voisine pour savoir pourquoi elle veille si tard, tenterait-elle de l’espionner ? D’autre part, Anne aimerait se rapprocher de Mark parce qu’il est terriblement beau, séduisant et adorable. Le tueur cache bien son jeu et la jeune femme, naïve et un peu cruche, n’y voit que du feu.
Je me suis rendue compte que j’avais déjà lu cet auteur avec Fête fatale qui m’avait paru un peu meilleur quand même. Les ingrédients sont les mêmes : un type parfait qui s’avère être … un parfait monstre. C’est gros, empli d’incohérences et de blancs, les portraits des personnages sont grossièrement esquissés et, la prochaine fois que je choisirai un livre au hasard, j’éviterai le nom de cet auteur. Donc, lecture de plage : ok, on peut même abuser du mojito avant de le lire…
J’ai quand même relevé deux passages qui m’ont franchement fait rire (je ne crois pas que c’était l’objectif de l’opération !) :
- Anne, lors d’un premier rendez-vous avec son beau voisin, lui propose du cacao à l’eau et des crackers tartinés de margarine. Bon appétit !
- Le complice et ami de Mark, Emil, est un type obèse. Une alléchante description dévoile les talents du romancier : « A t’entendre, ça a l’air simple, dit Emil en repliant ses nombreux mentons comme le toit d’une décapotable pour faire naître un sourire d‘obèse. »
Dire que des millions de lecteurs se précipitent sur ce genre de livre…