J’ai tardé à lire ce livre, j’en ai laissé passer des billets sur les différents blogs ! Finalement, l’époque de la rentrée a été propice à un peu de légèreté.
Agatha Raisin est une brillante femme d’affaires dans son agence immobilière londonienne, elle sait parfaitement manipuler son monde et obtenir – à n’importe quel prix – tout ce qu’elle veut. Pourtant, à cinquante passés, elle décide de quitter le navire : elle part s’installer dans un mignonnet cottage des Cotswolds. Elle pense s’épanouir dans un monde tranquille et apaisant mais elle se rend vite compte qu’elle s’ennuie comme un rat mort et qu’elle ne s’intègre pas vraiment dans ce village où les esprits sont souvent étriqués. Pour se faire remarquer, elle participe à un concours de quiches. Elle ne sait pas cuisiner ? Qu’à cela ne tienne, elle va acheter une quiche aux épinards chez le meilleur traiteur de Londres. Oui, mais non seulement, cette quiche n’obtiendra pas le premier prix (et Agatha sent l’entourloupe !) mais en plus, elle tue le président du jury qui meurt empoisonné. La police n’accuse pas Mme Raisin et conclut à un accident : la cigüe peut être confondue avec les épinards. Après s’être fait de nombreux ennemis et très peu d’amis, Agatha décide de mener l’enquête au péril de sa vie…
J’ai apprécié cette lecture même si ce n’est pas ma cup of tea. Il est vrai que les pages se tournent toutes seules et que, même si cette Agatha a quelque chose d’agaçant, on s’attache à elle malgré tout. Cela ne suffira pas à revenir la lire. Le personnage est bien trouvé, pas trop jeune ni trop vieille, Agatha a un bon fond mais sait aussi se montrer insolente, tricheuse, et lunatique. Le cadre -cette région des Cotswolds- ouvre la porte au rêve et au pittoresque. Et finalement, cette dénomination de « comédie policière » sied parfaitement à la série. Par curiosité, j’ai vaguement lu le résumé des aventures suivantes et cela m’a amplement suffit, Mme Raisin n’a aucunement besoin de moi pour vivre sa vie !
Elle découvre son cottage (Avouez qu’acheter puis le découvrir meublé par quelqu’un d’autre est une sacrée prise de risque !!!) :« Agatha avait laissé carte blanche au décorateur. Tout était parfait, et pourtant… Elle s’arrêta sur le seuil du séjour. Rien ne manquait : canapé et fauteuils assortis recouverts de tissu de chez Sanderson, lampes, table basse avec plateau en verre, faux berceau à bois médiéval dans l’âtre, médaillons de harnais en cuivre cloués au manteau de cheminée, chopes en étain et pichets Toby suspendus aux poutres, pièces de machines agricoles astiquées accrochées aux murs… Et pourtant, on aurait dit un décor de théâtre. »
Cela pourrait être le village d’Agatha :