On prend les mêmes et on continue ! Faisant suite à L’Appel du Coucou, ce roman policier reprend les personnages principaux, à savoir Cormoran Strike, détective privé, toujours estropié, un peu rustre mais sensible et intelligent, et Robin, sa secrétaire à temps plein.
Une femme mariée vient demander à Strike son aide : il faut qu’il retrouve son mari. Disparu une quinzaine de jours auparavant, Owen Quine, cet écrivain au comportement étrange, avait l’habitude de s’isoler sans prévenir ou de retrouver une maîtresse. Pourtant, sa femme trouve son absence vraiment trop longue. Après quelques recherches dans l’univers de l’édition et de l’écriture, Strike trouve le cadavre d’Owen Quine dans une maison inhabitée qui lui appartenait. L’homme a été éviscéré et placé dans une situation digne des pires films d’horreur. Mais cerise sur le gâteau, c’est que la scène représentée autour du cadavre, les procédés utilisés sont décrits comme tels dans le roman de Quine qui devait paraître sous peu…
Secondé par Robin qui fait comprendre de manière de plus en plus pressante qu’elle a très envie de devenir détective à son tour, Strike va être confronté à des personnes bizarres, qu’il s’agisse d’éditeurs, d’écrivains ou d’amies et maîtresses de Quine.
Commençons par le positif : j’ai encore une fois passé un excellent moment avec ce livre audio. Cette Madame Rowling a le don de savoir décrire et faire évoluer ses personnages subtilement et tout en nuances. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le couple Strike-Robin, le maître et l’élève, la belle et la bête. L’auteur nous plonge également dans une capitale britannique tout en saveurs et en couleurs, il y neige, il fait froid, on accompagne les protagonistes dans les différents bars de Londres. Pourtant, j’ai moins aimé ce tome que le précédent. Les suspects se confondent et se mélangent (dans ma tête en tous cas), les citations en début de chapitre m’ont paru complètement superflues et, particularité de la version audio, Robin, dans la bouche de Philippe Résimont, a une voix de greluche (tout le problème des voix de femmes faites par des hommes.) Pourquoi ne pas avoir gardé le même lecteur que pour L’Appel du Coucou, Lionel Bourguet qui était un Strike idéal? Dommage. Je m’empresserai tout de même de lire ou d’écouter la suite puisque suite est prévue.