Mon chagrin de quitter Manu Larcenet à la fin du Retour à la terre a été atténué lors de la découverte de cette série, avec ce premier tome très prometteur.
Le héros de cet album s’appelle Marco, il est photographe mais a préféré faire une pause dans son métier de reporter. Il vit seul à la campagne et connaît régulièrement des crises d’angoisse. Pourtant, il a fait le choix de quitter le psy qui le suivait depuis huit ans. Marco a aussi un frère avec qui il fume de « gros pétards », un chat très méchant (Adolf !) qui lui fait malgré tout des câlins (j’ai le même à la maison !) et des parents qu’il ne voit pas souvent pour cause d’incompatibilité.
Le « combat ordinaire », c’est celui de la vie de tous les jours ou comment vivre avec les autres, comment établir une relation stable et épanouissante avec sa nouvelle copine (la vétérinaire qui a soigné son chat), comment accepter que le gentil pêcheur à qui on se confie est un ancien tueur (et ce personnage a une ressemblance très forte avec l’ermite du Retour à la terre) ou comment supporter un voisin très con.
Moins drôle que Le retour à la terre, l’album se veut plus sérieux, plus introspectif, plus pessimiste aussi à travers une vision sombre de la société actuelle. Il me tarde de découvrir la suite.
» 18/20 »