Je voulais une lecture légère et pas compliquée dans une période intense de représentations théâtrales, j’ai trouvé ce que je cherchais !
Le roman débute sur trois histoires en parallèle : Tess, mariée à Will depuis des années, maman d’un petit garçon, apprend que son mari est tombé amoureux de celle qui est à la fois sa meilleure amie, sa collègue et sa cousine (et leurs mères sont jumelles). Devant Will et Felicity qui avouent honteusement leur amour, Tess fuit, avec son fils, chez sa mère. Là-bas, elle retrouvera un ex-petit ami.
Rachel, elle, désormais grand-mère, vient d’apprendre que son fils et sa bru immigrent aux Etats-Unis en emmenant, bien sûr, son petit-fils adoré. Cette séparation à venir ne fait que raviver la douleur de la perte de sa fille, Janie.
Et enfin, conforme au titre du roman, Cecilia mère de trois filles et heureuse épouse de John-Paul, découvre une lettre, au grenier, portant la mention « A n’ouvrir qu’après ma mort » et signée par son mari. Lorsqu’on découvre une telle lettre, que faire ? Résister à sa curiosité ? L’ouvrir coûte que coûte ?
Ce roman réserve bien des surprises, des rebondissements et des révélations où, finalement, les trois histoires vont se trouver intimement liées. Malgré quelques longueurs et répétitions, les 500 pages se lisent en un rien de temps – c’est le genre de livre où sauter une ligne ne pose aucun problème de compréhension générale, si vous voyez ce que je veux dire… Pour moi, ce roman a rempli sa mission qui était celle de me détendre et de me vider la tête. Retiendrai-je quelque chose ? Pas sûr mais, à l’instant T de lecture, certains passages nous permettent de réfléchir sur le pardon, l’amour conjugal, l’amour pour son enfant ou encore cette idée de secret…
« Cecilia pensait savoir ce qu’était la colère – ne lui arrivait-il pas de s’emporter ? -, mais à ce moment précis, elle comprit qu’en réalité, elle n’en avait jamais fait l’expérience. C’était un sentiment insensé, formidable, absolu, d’une ardeur incomparable. Un sentiment qui lui donnait l’impression de pouvoir voler. Voler à travers la pièce comme un démon et lacérer le visage de John-Paul de ses serres. »