Je continue mon petit bonhomme de chemin dans cette série qui me plaît toujours autant.
Angleterre, 1922. Le capitaine Phillips tient absolument à emmener l’illustre Ernest Patisson, détective helvète de son état, dans un manoir perché sur le sommet d’une falaise, car il s’inquiète pour son amie et maîtresse de maison, Marissa. En effet, la jeune femme a l’impression, depuis deux ans, de vivre dans une demeure hantée, elle se sent persécutée par l’ancêtre de son mari, Georges Wallace. Ernest Patisson, sceptique et cartésien par nature, n’y croit pas, mais il faut bien avouer que cette arrivée sous une pluie battante, ce trajet en bateau mené par un type qui a tout du pirate d’un autre siècle, cette imposante demeure qui se détache de ce ciel zébré d’éclairs menaçants a de quoi en faire frémir plus d’un. Par son comportement débridé et décalé, Marissa semble bien avoir une sauterelle dans la guitare… mais Patisson ne se fie pas aux apparences et quand la jeune femme est retrouvée morte la nuit suivante, un poignard dans le dos, c’est bien le seul à garder son sang froid. Le mari est immédiatement montré du doigt, il se disputait avec Marissa quelques minutes auparavant… mais quand son cadavre est découvert dans la cave du manoir, les soupçons se portent… sur tout le monde !
C’est dans l’univers d’Agatha Christie que les auteurs nous transportent. Dans ce huis clos effrayant, chacun a l’air coupable. Si j’ai eu l’impression que la plupart des personnages n’étaient pas assez fouillés, je me suis régalée avec Patisson, qui, aux allures de savant fou, parle avec des accents circonflexes et ne réfléchit bien qu’habillé élégamment. Une belle lecture, encore une fois ! La suite de la série m’attend déjà !
« 17.5/20 »
« Je ne peux pas penser en chemise de nuit. Ce n’est pas un accoutrement taillé pour penser, voyez-vous ? »