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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 14:58

 

 

          

            C’est parce que j’ai encore voulu lire sur l’Espagne que je suis tombée sur ce bouquin.

           Doña Adela est une octogénaire charmante et joyeuse qui vit dans un petit appartement, à Madrid. Le malheur s’abat sur notre veuve quand elle reçoit un courrier officiel l’exhortant de quitter son logement dans les deux semaines à venir. En Espagne, comme partout en Europe, c’est la crise et, parce qu’elle s’est portée caution pour son fils unique sans le sou, elle doit dégager le plancher. C’est sans compter une voisine au grand cœur, la jeune et jolie Clara, qui met rapidement en œuvre une idée originale et moderne : Doña Adela va être filmée au quotidien dans son appartement pour sensibiliser le pays et pourquoi pas, la Terre entière. La vieille dame voit donc sa cuisine s’emplir de caméras et elle apprend même à twitter. Pour cette ancienne institutrice, ces nouveautés l’enthousiasment et l’effrayent en même temps. Le succès ne se fait pas attendre : très vite, en quelques jours, des millions d’internautes suivent les faits et gestes de Doña Adela qui en profite pour lire Les Raisins de la colère ou dispenser quelques cours de cuisine. Un merveilleux mouvement de solidarité rapproche les occupants de l’immeuble dont un certain très beau Leopoldo qui sera d’une précieuse aide pour les deux femmes.

           On commence le roman en sachant très bien comment il va se terminer. Ce n’est pas bien grave parce que le livre est relativement bien écrit, il sensibilise les lecteurs aux problèmes de logement espagnols tout en apportant une touche d’énergie qui peut mettre de bonne humeur. C’est mignonnet, optimiste et finalement parfait quand on n’a pas trop envie de réfléchir. Pas tellement ma tasse de thé pourtant. Mission non accomplie, je n’ai pas appris grand-chose sur l’Espagne…

 

« J moins 10.

Le premier geste de Clara en se réveillant fut de s’emparer de son ordinateur. Il avait passé la nuit par terre, à côté de son lit, partageant le tapis avec sa paire de pantoufles blanches et le dernier thriller à la mode. Elle installa le portable sur son oreiller, caressa le couvercle avant de le soulever, alluma l’appareil et se trouva au bout de quelques secondes nez à nez avec Doña Adela. En gros plan. En plan géante, même. »

 

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commentaires

S
Un peu trop feel good pour moi comme roman, je pense....
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V
J'ai du mal aussi avec ce genre de lectures...
A
Ah dommage, ça semblait bien parti pourtant ! Bon moi il me tente quand même, je note !
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V
C'est assez approprié pour les vacances.
J
Le sujet m'intéresse, surtout que je rentre des Canaries et j'ai été impressionné par le nombre de constructions laissées à l'abandon, il y a des tas de logements qui sont restés à l'état de parpaing sans portes ni fenêtres depuis la crise, c'est affolant !
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V
Oui, je me rappelle avoir vu ça aussi.
A
Quel dommage que cette lecture n'ai pas rempli sa mission en ce qui te concerne.
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V
Ça s'oublie vite vite en plus!
E
Il aurait pu me plaire mis à la lecture de ta dernière phrase, bof, je passe mon chemin .
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V
Désolée !!!

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