14 novembre 2009
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Décidément, ma recherche de bons polars reste infructueuse ! (Mauvaise pioche déjà avec le bouquin de Iain Pears)
J’avais déjà lu plusieurs nouvelles de Daeninckx ; j’avais, entre autres, apprécié « Noces d’or » pour sa chute, « La sécabilité du chef » pour son style, mais le roman Cannibale ne m’ a pas laissé un souvenir impérissable. Je crois que désormais, je peux dire « cet auteur-là, pas pour moi ! ».
Attention, cet avis reste tout personnel, ce n’est pas un « mauvais » livre mais mon intérêt n’a pas été stimulé pour un sou, c’est tout. Je reconnais que la plume de Daeninckx est parfois savoureuse, les jeux de mots bien trouvés, les tournures de phrases brillantes.
Maxime Lisbonne enquête sur l’affaire « des disparues de Châteauroux ». En journaliste très impliqué et consciencieux, il va sur le terrain, fouille, fouine… lorsqu’il apprend qu’un ancien collaborateur est trouvé assassiné dans son immeuble, au 12 rue Meckert. C’est alors la course-poursuite aux indices, aux relations entre différents suspects, aux révélations surprises.
Daeninckx est lui-même journaliste, et ça se sent. Les nombreuses digressions historiques, journalistiques et descriptives m’ont barbée, les noms propres s’accumulent… à la plus grande joie des Parisiens, sans doute.
J’attends d’un roman policier qu’il me scotche à la page, ce ne fut pas le cas ici. J’ai eu du mal à terminer ma lecture.
Didier Daeninckx est un auteur engagé qui s'attache au problème de la mémoire historique en dénonçant avec obstination ce qu'il considère comme relevant du négationnisme.