tome 1 : Pour une mine de diamants
C’est les vacances ! Pour fêter cela, Danaé, ma petite choupette de 9 ans -boulimique de lecture- vous présente un de ses coups de cœur BD. Lorsqu’elle m’a dit « Maman, il faut absolument que tu la lises, celle-là, elle est trop bien », je me suis dit que je ne pouvais pas faire l’impasse.
Danaé vous résume la BD : Sara habitait en Inde mais un jour, son père veut que son éducation soit parfaite, alors, il décide de l’envoyer en Angleterre dans le pensionnat de Miss Minchin. Comme le père et la fille vont se quitter, ils font les boutiques avant d’aller au pensionnat. A Londres, il y a beaucoup d’automates qui peuvent danser, chanter et même s’occuper d’enfants, il faut simplement les remonter avec une clé dans le dos. Sara et son père sont très riches parce que le père gagne beaucoup d’argent dans son entreprise d’automates. Sara est tellement gâtée que Miss Minchin et la plupart des pensionnaires pensent qu’elle est très capricieuse mais, en réalité, elle est très studieuse, toujours fourrée dans les livres, tolérante et très généreuse. Sa beauté rend même plusieurs filles jalouses. Avec son oiseau mécanique, elle envoie des messages à son père qui ne lui dit pas la vérité : il est gravement malade et les mines de diamants dans lesquelles il a investi, ne valent rien.
Le tome 2 n’augure rien de bon…
L’avis de Danaé : J’ai beaucoup aimé les automates tellement perfectionnés, c’est incroyable ! L’histoire a un côté fantastique mais c’est quand même dans le monde réel. Sara est vraiment très gentille, généreuse, c’est vraiment un bon exemple pour tous les enfants. Tout est joli, les automates, les belles robes, le luxe, tout ça fait rêver. La fin est triste mais j’ai envie de lire la suite car c’est justement les fins tristes qui laissent du suspense. Je pense que Sara ne va pas se laisser faire par les menaces et les punitions de Miss Minchin.
Mon avis : La richesse et le luxe dans lequel vit Sara contrastent avec ses qualités morales, elle a tout pour elle mais évidemment, ça ne peut pas durer. L’ancrage dans l’époque victorienne nous permet d’admirer robes et coiffures des jolies demoiselles. Les dessins précis et ciselés rendent la plupart des pensionnaires sublimes (un peu trop à mon goût !) mais finalement, je n’ai pas grand-chose à reprocher à cet album. Ma fille est ravie : il reste neuf tomes à découvrir !