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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 15:22

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-    D’après les souvenirs d’Alan Ingram Cope    -

            J’avais bien aimé La guerre d’Alan, ici, l’auteur reprend le même procédé, à savoir raconter la vie de son interlocuteur, Alan Ingram Cope, en mettant en lumière un événement particulier, ou, pour cet album, une relation particulière, celle de Martha et d’Alan.

             Martha et Alan se sont rencontrés à l’école, à l’âge de cinq ans. C’est parce qu’il l’avait réconfortée lors d’un jeu collectif, c’est parce que leurs mamans ont sympathisé, que les deux enfants sont devenus amis. De grands amis inséparables. Le narrateur s’attarde sur les jeux et les promenades : un fossé, une balançoire, un goûter, un chœur d’enfants. Alan trouve Martha parfaite, aurait voulu l’épouser mais un fiancé pour l’une, l’appel de la guerre pour l’autre, ont séparé les deux amis. C’est par l’intermédiaire d’une lettre qu’ils se retrouvent, une quarantaine d’années plus tard. Chacun se souvient de l’autre même si les souvenirs sont flous.

              C’est avec tendresse et simplicité que cette histoire du premier amour nous est contée. Un âge d’or de la vie où tout n’est qu’innocence et amusement. La mort de la mère du narrateur met un point presque final à cette amitié. La nouvelle belle-mère d’Alan finit par refuser que le garçon se rende chez Martha.

             J’ai beaucoup aimé la candeur qui s’échappe de ces pages. Inévitablement, une nostalgie sourde et de plus en lourde se fait ressentir au fil de la lecture. Les pages se tournent vite à l’image de la vie qui passe, tout aussi rapidement. Ça m’a laissée un brin tristounette, sentiment compensé par la splendeur des illustrations, et je pèse mes mots. Monsieur Guibert a choisi la couleur et quelles couleurs ! Sur des pages entières, sans cases ni bulles, l’auteur mêle réalisme, photoréalisme et une sorte de pointillisme pour le feuillage des arbres que j’ai adoré. On plonge avec délice dans cet univers américain d’une autre époque. L’évolution des traits depuis La guerre d’Alan est remarquable, espérons qu’Emmanuel Guibert ne s’arrête pas là !

« 19/20 »

 

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commentaires

N
Bonsoir Violette,<br /> D'après ton billet et les commentaires enthousiastes, je vois qu'il me faut déjà lire La guerre d'Alan. Il me semble d'ailleurs que je suis la seule à ne pas l'avoir lue... alors je vais m'y mettre!<br /> C'est une belle histoire je trouve que celle de retrouvailles et de lettre. Et de ce premier amour...<br /> Merci pour la belle découverte
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M
Ce titre-là me fait diablement envie.
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V
et tu as diablement raison !
J
Un album qui m'a enchanté aussi. Et non, il ne s'arrêtera pas là puisqu'il va bientôt s'attaquer à l'adolescence d'Alan. Une bonne nouvelle, non ?
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V
ça m'amuse, cette sorte de fascination pour cet homme qu'éprouve Guibert... merci pour l'info !
D
Génial les dessins me plaisent et m'ont plu dans La guerre d'Allan qui m'a plu de façon général aussi.<br /> A lire ! <br /> Bises et bonne journée
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V
j'ai adoré ces dessins!
K
Jusqu'ici j'ai lu ses albums, j'aime ce côté désuet, cette nostalgie
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V
et ses albums donnent ... une belle image de l'Amérique !!
A
Aaah Emmanuel Guibert, je suis fan ! Sûr que je le lirai cet album ! J'avais beaucoup beaucoup aimé La guerre d'Alan.
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V
dans le même acabit en plus doux.
V
je n'avais pas été enthousiasmée par La guerre d'Alan.
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