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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 17:52

 

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            Seconde guerre mondiale. Un petit village de montagne non loin de la frontière espagnole.

            Jo, douze ans, s’endort au lieu de tenir dignement son rôle de berger. Malheur, les aboiements de son fidèle Rouf le réveillent : une ourse a semé la pagaille dans le troupeau. Jo court prévenir les hommes restés au village. C’est l’épicier Armand Jollet qui tue l’ourse et la ramène victorieusement au village. C’est « le premier ours que nous tuons à Lescun depuis 25 ans » déclare fièrement le maire dans une liesse générale. Pourquoi l’ourse aurait pris tant de risques et pourquoi se serait-elle approchée à ce point des habitations ? Jo trouve la réponse en découvrant un ourson dans la forêt. La maman voulait protéger son petit ! Double rencontre pour Jo puisqu’il aperçoit Benjamin, un homme roux aux allures sauvages. Il s’agit en fait du gendre de la veuve Horcada, une vieille dame vivant dans une ferme à l’écart du village.

            Le prétexte de l’ourson pour rencontrer Benjamin m’a un peu gênée mais les enfants seront sans doute attendris par l’image du petit animal tétant le lait au goulot d’une bouteille… Contrairement à son apparence de vieille femme revêche et brusque, la veuve Horcada a un grand cœur : elle cache des enfants juifs avant leur passage en Espagne. Tout bascule le jour où une patrouille de soldats allemands élit domicile à Lescun. Des centaines de S.S. longent la frontière rendant donc impossible la fuite des enfants juifs qui se réfugieront désormais dans une grotte.

            Jo sera le complice et l’allié des clandestins jusqu’à l’arrivée de son père, revenu de la guerre. Le village entier va alors se mobiliser pour aider les enfants juifs à passer la frontière au nez et à la barbe des soldats allemands pendant la transhumance. Le roman se termine sur l’extermination de Benjamin et une des petites filles juives, Léah, tous les deux attrapés lors de la transhumance. Contre toute attente, Anya, la fille de Benjamin, disparue dès le début de la guerre, rentre au village.

            C’est un roman pour jeunes ado (9-13 ans, je dirais), certains thèmes leur plairont sans aucun doute : les animaux, le secret, l’histoire d’amour entre le grand-père de Jo et la veuve Horcada, le simplet du village et ses maladresses… Personnellement, j’ai eu du mal à embarquer. Je reconnais que l’écriture de Morpurgo est délicate et poétique, certains passages sont poignants, mais j’ai été lassée par les longueurs. Le positif c’est qu’on n’est pas de plain-pied dans la caricature : les Allemands sont sympa pour la plupart, ils réussissent même à cohabiter avec les villageois dans la joie et dans la bonne humeur. Mais à un certain moment, ils doivent faire leur « boulot ».

            Les jeunes lecteurs pourront également bien se rendre compte de l’invasion de l’ennemi, qu’un petit village perdu dans la montagne soit occupé, que chaque recoin de maison soit fouillé peut impressionner.

            Une mention particulière pour l’œuvre artistique d’Hubert, le simplet du village : « Les miniatures d’Hubert étaient en mie de pain. Il ouvrait une miche en deux, en retirait la mie et la pétrissait en crachant dessus de manière à obtenir une pâte épaisse et dense. Puis il l’étalait au rouleau et, lorsqu’elle se réduisait à l’épaisseur d’un papier à cigarette, il y découpait les formes désirées. C’est ainsi qu’il transformait ce matériau incongru en tasses, en bols, en calices minuscules. Une foi le modelage achevé, Hubert le durcissait à la pointe d’un fer chaud. Il était stupéfiant de voir sortir de ces mains, si grandes et apparemment pataudes, un travail d’une telle finesse. »

 

« Inerte, transportée sur deux longues perches par deux hommes, l’ourse apparut, ballottée de droite à gauche, la langue pendante, ensanglantée. On l’étendit sur les chaises ; ses quatre pattes retombaient mollement, son museau était écrasé contre le dossier d’une des chaises. Jo chercha en vain Rouf : il était introuvable ».

 

N.B. : j'ai lu le livre dans une vieille édition apparemment introuvable, très joliment illustrée.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 13:33

 

 

 

            Il arrive souvent que j’aie quelques trains de retard. Ca fait des années que j’entends parler de cette pièce qui étonne, qui fait sourire, qui scandalise. Il était temps que je m’y attelle, étant, évidemment, concernée par le sujet.

            J’ai lu ce petit livre d’une traite, complètement crispée sur les pages, le souffle court et les cinq sens en alerte. Dans l’introduction, l’auteur (une femme, bien sûr, vous auriez pu imaginer qu’il s’agirait d’un homme ? autant croire qu’il puisse neiger à Marseille au mois d’août… vous remarquerez d’ailleurs qu’un maigre espoir exsude de ma formidable comparaison !), l’auteur donc, nous explique que son œuvre est fondé sur les interviews de plus de deux cents femmes à propos de leur vagin. Quand on lit ça dès la première page, ça peut paraître suspect. Comme Eve Ensler le dit elle-même très justement, ce mot de « vagin » est tabou, tout comme le sexe de la femme. Celui de l’homme, on en cause plus facilement. On en est fier ou penaud, on parle de centimètres, on félicite le petit garçon pour son beau zizi, etc. Et pour la femme ? Etant maman d’un garçon puis d’une fille, je me suis moi-même surprise à dire à ma petite chérie « non, tu n’as pas de zizi, toi, tu n’as rien… » quelle horreur ! bien sûr qu’il n’y a pas « rien » ! Et voilà ce que l’auteur tente de nous exposer.

            Les monologues proprement dits sont entrecoupés de « réalités sur le vagin » qui sont des données scientifiques, statistiques ou historiques. Les deux parties m’ont pareillement intéressée. J’ai été profondément bouleversée par ces pages, elles sont une ode à la femme, une force, un combat. 

            Pourquoi ce livre est-il si intense ? Parce qu’il est vrai, intime, à contre-courant, drôle, sérieux, léger, essentiel et même indispensable. Toutes les femmes devraient l’avoir lu mais également les hommes, qu’ils s’instruisent un peu les ignares (je les malmène un peu ces derniers temps, les pauvres, …)

Des extraits :

-         « Le clitoris est pur par définition. C’est le seul organe du corps humain fait purement pour le plaisir. Le clitoris n’est qu’une simple boule de nerfs. Huit mille terminaisons nerveuses, pour être tout à fait précis. C’est la plus forte concentration de terminaisons nerveuses qu’on puisse trouver dans tout l’organisme. Plus que le bout des doigts, plus que les lèvres, plus que la langue et deux fois plus, je dis bien DEUX FOIS PLUS que le pénis. Alors, je vous le demande : qui voudrait d’un fusil à un coup quand on a en sa possession une mitraillette ? »

 

-         « La vente des vibromasseurs est interdite par la loi dans les États suivants : Texas, Georgie, Ohio et Arkansas. Si vous vous faites prendre, vous risquez une amende de dix-mille dollars et un an de travaux forcés. En revanche, dans ces même États, la vente des armes est parfaitement légale. Et pourtant, on n’a jamais vu un massacre collectif causé par un vibromasseur. »

-         « Au XIXe siècle, les petites filles qui apprenaient à développer leurs capacités orgasmiques par la masturbation étaient considérées comme des cas médicaux. Souvent, on les « traitait » ou « corrigeait » par l’excision ou la cautérisation du clitoris ou encore « en créant une ceinture de chasteté miniature », c’est-à-dire en cousant ensemble les grandes lèvres pour mettre le clitoris hors de leur portée, et même par castration, avec ablation chirurgicale des ovaires. En revanche, il n’y a pas d’exemple dans la littérature médicale d’ablation chirurgicale des testicules ou d’amputation du pénis pour empêcher la masturbation chez les petits garçons.
Aux États-Unis, la dernière clitoridectomie à but curatif de la masturbation connue a été enregistrée en 1948 - sur une petite fille de cinq ans. »                   
L’Encyclopédie des mythes et des secrets de la femme.

 

            Je me tais et je vous laisse lire, j’ai trouvé le texte (complet il me semble) ici 

 

            La pièce de théâtre créée en 1996 a été traduite en 46 langues et jouée dans plus de 130 pays. Toute une pléiade d’artistes, de chanteuses, de comédiennes l’ont présentée. Et le site est là : http://www.lesmonologuesduvagin.com/

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:51

1- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L'Association                 19.5

2- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman   19.38

3- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là       18.68

4- (-) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion                               18.63

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil                       18.58

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman    18.5

7- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt                      18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman    18.39

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman               18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt                                18.33

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux              18

13- (N) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis   18

14- (=) L'ascension du haut-mal, David B, L'Association          18

Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard     17.9

Tome 1, Tome 2.

16- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt                                             17.85

17- (+) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L'Association                  17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt                                                       17.79

19- (-) Blankets, Craig Thompson, Casterman                  17.78

20- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt   17.73
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,

Tome 11, Tome 12, Tome 13,

21- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis     17.7

Tome 1, Tome 2,

22- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman                  17.7

23- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt                   17.67

24- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics                                                17.63

25- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53

26- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis                            17.5

27- (N) Welcome to the death club, Winschluss, Cornélius                                   17.5

28- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud                   17.43

29- (+) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis                       17.42

30- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil                                                    17.39

Tome 1, Tome 2.

31- (=) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud                    17.38

32- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman       17.38

Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

33- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana                                                           17.38

34- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis             17.38

35- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt                                                                            17.33

36- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil                   17.33

37- (N) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël    17.33

38- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt                                                17.3 

39- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt                    17.21

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

40- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana                                                                                   17.21
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

41- (-) Alpha... Directions, Jens Harder, Editions de l'An 2                              17.18

42- (=) Elle ne pleure pas elle chante,  Corbeyran, T. Murat, Delcourt   17.17

43- (=) L'orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman                    17.17

44- (=) Le Complot, Will Eisner, Grasset                                                                   17.11

45- (-) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt,                                                    17.1

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud           17
Tome 1, Tome 2.

47- (=) L'orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan                      17
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt                 17

49-(N) From Hell, Alan Moore, Eddie Campbell , Delcourt            17

50- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, G. Capullo, Delcourt     

 

Pour plus d'info, allez voir ici : http://www.chroniquesdelinvisible.com/

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 14:33

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            Il est des rencontres qui se passent mal. J’ai choisi cet album complètement au hasard dans ma bibliothèque et vlà-t-il pas qu’à peine deux jours plus tard, je lis un billet élogieux chez Lilibook. Chouette, me dis-je, une belle lecture en perspective ! Que Nenni ! Je suis restée complètement en dehors de cette histoire appartenant au genre fantastique.

            Une nuit de tempête, en pleine mer. Un homme débarque sur une île, Yulkukany, l’île des Baleiniers. Sur la deuxième planche, surgit déjà une créature qui accueille étrangement le visiteur, Milander Dean, un géologue venu étudier les fascinantes pierres de l’île. Elianor, une petite fille, tout sourire, souhaite la bienvenue à l’étranger. Elle ne le lâchera plus d’une semelle et son enthousiasme, sa joie de vivre et son bagou exaspéreront très vite Dean qui se présente comme un homme triste et taciturne. Ayant perdu son fils emporté par une maladie étrange et sa femme disparue il ne sait où, Dean se sent prisonnier de son passé. Sur cette île elle aussi lugubre et triste (la mer emporte trop souvent les marins…) la gamine fait figure de cas à part. Elle s’invente un monde extraordinaire, s’efforçant de déceler partout du merveilleux et du prodigieux. Les rôles vont, pour ainsi dire, s’échanger et c’est le type aigri par la vie qui va avoir la banane.

            Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je n’ai pas accroché. Est-ce dû à cet univers résolument fantastique ? Le graphisme ne m’a pas emballée non plus, les visages m’ont plu, un peu plus que le reste, le dessinateur a souvent légèrement animalisé les personnages, mais le côté dessin animé japonais m’a agacée. (Juliette je t’aime à la pension des mimosas, désolée, voilà à quoi j’ai pensé !)

 

            Une petite citation que, cette fois, j’aime beaucoup, pour ne pas finir sur une note trop négative :

« La tristesse résiste bien au temps qui passe, mais malheureusement le bonheur, lui, finit par se transformer en nostalgie. »

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 20:31

 

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            Le Père Noël a été assassiné ! Vous pouvez d’ores et déjà éloigner les enfants. Point de cadeaux, de gentillesses, de joyeusetés pour ces fêtes-là. Un homme, qui tenait le rôle du Père Noël dans un hôtel de luxe suédois a été retrouvé poignardé avec un préservatif pendouillant à son sexe. Personne visiblement n’éprouve ni peine ni chagrin en apprenant le décès de Gulli.

           

            Troisième opus de cette série policière islandaise menée par le commissaire Erlendur. C’est un polar de facture plus classique que les deux précédents. Comme d’habitude, la vie privée d’Erlendur, si maigre soit-elle, vient faire digression dans l’enquête. C’est ce qui plaît dans ces romans, me semble-t-il : ce flic n’est pas dénué de sentiments, il a une vie plutôt pourrie, un passé difficile, une fille toxico qu’il a du mal à comprendre et une vie assez vide. On en apprend un peu plus sur son enfance : dans une tempête de neige, alors qu’il se promenait avec son père et son jeune frère, le cadet disparaît… et n’a jamais été retrouvé depuis. Erlendur l’avoue à sa fille : il est un peu mort aussi depuis cette tragédie et cela pourrait expliquer le fait qu’il a délaissé ses propres enfants, Eva Lind et Sindri, sans chercher à les éduquer en parallèle à leur mère qui avait obtenu leur garde après leur séparation.

            Ce qui m’a plu aussi dans ce huis clos (on se sort pas vraiment de cet hôtel puant de fric, Erlendur ne rejoint même pas son appart), c’est le nombre de fausses pistes qui ne sont pas si fausses que ça avant de parvenir à la vérité. Personne n’est totalement innocent dans cet hôtel où le luxe côtoie la prostitution et l’enquête se résout grâce à un savant démêlage d’imbroglios.

            Encore une fois, les noms et prénoms m’ont fait sourire, tous plus surprenants les uns que les autres ; on se demande s’il s’agit d’un homme ou d’une femme : Gudlaugur (surnommé Gulli), Ösp, Valgerdur, Reynir.

            Ce qui m’a peut-être le plus dérangée, plus encore que dans les précédents, c’est la couleur résolument sombre. Je ne dirais même pas que c’est noir, car lorsque tout est noir, on ne peut qu’avancer vers la lumière, mais c’est gris, un gris sale, terne, tenace et souvent écœurant. Peu de belles personnes, peu de joie, peu d’optimisme. Indridason excelle dans l’art de croquer des portraits d’êtres à la dérive. Un exemple avec l’ex-chef d’Erlendur, Marion Briem, flic à la retraite et qui s’ennuie indéfiniment : « Il y avait une expression douloureuse sur son visage. Sa peau était grise, distendue et ridée. Ses lèvres pâles se pressaient sur le bout du cigarillo. Ses ongles étaient exsangues et ses doigts décharnés se tendaient vers le cigarillo quand les poumons avaient eu leur dose. »

            Terminons par cette petite lueur de bout de tunnel : Erlendur raconte son enfance douloureuse à une biologiste, Valgerdur, il éprouve même quelque chose d’étrange en la voyant, son cœur, bizarrement bat plus vite. Ils ne font que boire deux, trois cafés ensemble, mais qui sait si par la suite… hein… hum…

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 08:47

           Notre chère Soukee nous propose un swap super sympa où il est question de meurtre, de gourmandise, d'enquête sur fond d'accent british très prononcé. N'hésitez pas à vous inscrire, les portes sont ouvertes jusqu'au 5 juin. Moi, j'en suis!

 

 Le Swap Partners in Crime

 

 

Partners_in_Crime
Contenu du colis :

  • 2 romans policiers britanniques (contemporains ou non, à voir avec votre swapé !)
  • 1 gourmandise britannique salée ou sucrée pour doper les neurones (j'en entends qui critiquent la gastronomie anglaise dans le fond...)
  • 1 boisson pour s'éclaircir les idées
  • 1 objet pour mener l'enquête (excentricités permises !)
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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 12:31

 

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            Depuis quelques semaines, vous trouvez la vie trop joyeuse ? Les gens qui vous entourent vous aiment, vous leur rendez bien et cette dimension trop prévisible de la vie commence à vous agacer ? La littérature française, quant à elle, vous paraît optimiste, limpide, sans surprise, toujours trop gaie ?  J’ai la solution pour vous !

            En quelques répliques, Marie Ndiaye nous transporte dans un univers sombre et féroce. Trois femmes : Mme Diss et ses deux belles-filles, Nancy et France. La scène se joue devant la maison du fils de Mme Diss, en pleine campagne, sous un soleil de plomb. La plus âgée n’est ici que pour réclamer de l’argent à son fils. Nancy, l’ex-femme du même type, est là en quête d’informations. Elle a abandonné son enfant à son père, l’enfant – Jacky – est mort mystérieusement. Mme Diss lui raconte alors, sur le ton indifférent de celle qui s’en fiche que le père a longuement maltraité son fils avant de l’enfermer dans une cage avec des vipères. France, elle, admire ouvertement Mme Diss mais elle reste sous la domination tyrannique de son mari (le fils de Mme Diss) qui n’apparaîtra jamais mais sera bien présent par son despotisme, voire son vampirisme. La métaphore du repas glisse discrètement le long des pages. Si le père a tué son fils, s’il l’a « mangé », c’est pour mieux revivre, pour puiser force et vitalité dans cet acte meurtrier.

            Cette lecture plus qu’inquiétante m’a donné froid dans le dos. La pièce porte bien son titre. Tout n’est que venin, perfidie et cruauté ! Qu’est-ce qu’on est loin du théâtre classique ! Cette pièce a quelques traits de famille avec le théâtre de Beckett, mais j’ai eu bien plus de mal à adhérer au style froid qui met en valeur les rapports de soumission et de persécution entre les personnages. Œuvre riche mais troublante, déstabilisante mais philosophique.

Quelques répliques :

« NANCY. – Et … mon pauvre garçon ?

MME DISS. – Par une certaine chaleur de la voix le père a du faire de moi son associée plus que je ne le pensais.

NANCY. – Tu battais le petit Jacky ?

MME DISS. – Je ne le battais pas mais je ne trouvais pas déshonorant qu’il fût battu, comme, semblait-il, il ne souffrait pas. S’il ne souffrait pas.
NANCY. – Il devait bien souffrir. »

 

            Notons que Marie Ndiaye a été, en 2009, l'auteur francophone le plus lu !

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 08:44

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J’ai reçu deux prix !!!

Alors que ma mémoire de poisson rouge avait presque déjà gommé la gentille attention de Lilibook, voilà que Noukette me tague également, en me décernant un prix. Sept règles à respecter pour sept secrets à révéler :

 

1- Remercier la personne qui vous a donné ce prix

MERCI Lilibook, MERCI Noukette !

 

2- Mettre le logo sur votre blog : à vos ordres !

 

3- Mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé : mes deux bonnes âmes donc… c’est fait !

 

4- Dévoiler 7 choses sur vous 

Je me suis lâchée !

 

5- Nommer 7 blogs qui devront faire comme vous 

Je vais faire original en ne nommant personne, je crois qu’il a tellement circulé ce tag…

 

6- Mettre le lien des 7 blogs 

Ben…

 

7- Prévenir les personnes concernées

Re-ben…

 

Passons maintenant à ces 7 choses à dévoiler (roulement de tambour) :

 

1.       Commençons par mes peurs, mes phobies. Je n’en ai pas tellement : les chiens (qu’ils soient grand ou riquiquis, je passe sur le trottoir d’en face, oui, riez…), un peu de claustrophobie (rien quant aux ascenseurs par exemple mais l’épreuve de Fort Boyard où il fallait passer dans un tube – vous vous souvenez ?- me filait la chair de poule !) et, scoop, je suis claustrophobe des jambes : je ne supporte pas qu’on m’enserre les jambes, qu’on me les étouffe, qu’on me les emprisonne…

 

2.      J’adore les sushis, sashimis et autres joyeusetés nipponnes (le poisson cru en fait). D’ailleurs c’est ce qui me manquait le plus lors de ma seconde grossesse (l’alcool mis à part – voire n°5). Quand je n’en mange pas pendant 2-3 semaines, je suis en manque. Je rajoute que, vivant dans un bled paumé, je dois me contenter des mises sous vide passables des supermarchés. Les surgelés, j’ai essayé, ce fut une cata.

 

3.      Je suis la reine des tripoteuses de cheveux, c’est à la fois un anti-stress puissant et efficace et un plaisir sans fin. Entrez tous dans mon royaume : quand les cheveux gras, c’est pas mal parce que ça glisse bien, quand les cheveux sont fraîchement lavés, c’est bon, mais je me retiens de ne pas trop les graisser, et quand ils sont mouillés, c’est juste nirvanique.

 

4.       Je suis secrètement –enfin « secrètement », c’est raté pour aujourd’hui, amoureuse de Michael C. Hall, alias Dexter. En fait, j’aime le voir torturer les méchants dans la série, j’aime le voir en action, mentir, ruser, comploter,… mais une photo de lui me laisse froide. Oui, je suis un peu perverse ce coup-ci…

 

5.      J’aime beaucoup les trois choses suivantes : le foie gras cru, les Kinder Bueno et le mojito. Evidemment, les trois ne sont pas à consommer ensemble… au risque de frôler l’écœurement.

 

6.      Je fais actuellement de la gym avec Claudia Schiffer. Oui, parfaitement. Bon, ok, plutôt en regardant son DVD qui se propose de remodeler mon corps. Entre parenthèses, le verbe « remodeler », en cette période faste des régimes, m’a toujours fait marrer, oui, vous avez été belle et parfaite, un jour, mais les aléas de la vie ont fait que vous êtes aujourd’hui une sorte de baleine difforme ou informe. On dirait qu’un tour de passe-passe suffit à renverser la balance (c’est le cas de le dire).

 

7.      Je suis désordonnée, doux euphémisme pour dire que je hais ranger. Ca va plus loin, j’ai besoin de vivre dans une certaine confusion des choses (c’est joli, non ?). Je suis un peu l’antithèse de la maniaque. Inutile de vous dire que ce gros défaut me retombe dessus (au sens propre comme au sens figuré) régulièrement. Il m’arrive d’acheter un DVD que j’avais déjà mais que je ne trouvais plus, j’égare parfois momentanément les copies de mes élèves (je leur dis d’ailleurs de ne pas être comme moi, ça les fait bien rire), je perds aussi des cours que je suis obligée de refaire l’année d’après. Vivre dans un minimalisme bien rangé me terrifie, organiser, classer, trier sont pour moi des pertes de temps (sauf pour les livres, là, oui, il faut que ce soit classé par ordre alphabétique et je ne supporte pas qu’on touche à mes étagères), allez, je vais plus loin : le très bien rangé a pour moi un goût de mort…

 

            Sur cette note franchement rafraîchissante, j’invite les bloggeuses qui le souhaitent à se servir du tag (ou les mecs, … mais ils sont si rares, les pleutres, sur la blogosphère de lecture) !

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 10:26

 

            Je sais qu’il y en a quelques-uns que l’idée d’écouter un livre audio sur plusieurs heures rebute. Ne cherchez plus, je crois bien que j’ai trouvé le petit livre audio parfait pour débuter !

            Il s’agit de quatre nouvelles qui, même si elle forme une unité, peuvent aisément se lire indépendamment l’une de l’autre. Qui dit nouvelle dit brièveté mais aussi justesse, piquant, chute. Ajoutez à cela la voix de Daniel Nicodème (j’ai tellement adoré son expressivité que j’ai immédiatement acheté un autre livre audio lu par lui) et écoutez !

            Ne nions pas non plus le talent de Schmitt. J’ai retrouvé ici ce que j’aime chez lui : des phrases bien ciselées ; des personnages originaux, réalistes, saisis à point ; des intrigues inventives et inattendues, un brin de morale et de philosophie. Un coup de cœur, je vous dis ! J’ai été charmée et fascinée, voilà bien un livre audio que je serai capable de réécouter et c’est la première fois que je pense cela.

            Ces histoires-là se résument difficilement, il faut les connaître dans leur intégralité ! Je ne sais pas si l’effet aurait été le même pour une simple lecture mais ce fut une joie, un réel plaisir de m’asseoir au volant de ma voiture et d’allumer le lecteur CD.

Tentons de résumer tout de même :

Ø  Dans un petit village, de gros soupçons pèsent sur Marie, une femme, sèche, pas très jolie… qui a été mariée trois fois et dont les maris ont disparu en lui léguant toute leur fortune. Faute de preuves, elle n’est pas condamnée. Sa routine est rompue le jour où un bel ange, un prêtre, débarque dans le village. Cet homme-là est pur et doux et ce sont ces qualités qui conquièrent le cœur des paroissiens et surtout celui  de Marie. Elle s’efforce de lui plaire, se rend à l’église tous les jours et, pour qu’il ne s’occupe plus que d’elle, lui avoue qu’elle a tué ses amants. Le prêtre la prend sous son aile, parvient même à la convaincre de tout révéler à la justice des hommes, mais…

Ø  En pleine mer, un message informe un marin que sa fille est morte. Le choc est double car il a quatre filles et il ne sait de qui il s’agit. Il se surprend à espérer que ce n’est pas sa fille préférée qui est décédée puis s’en veut et finit par se rendre compte qu’il ne connaît aucune de ses quatre filles. Retour sur le terre ferme et surprise (je l’avais pressenti mais c’est rondement bien mené.)

Ø  Chris et Axel sont deux musiciens virtuoses. Cependant Chris remarque un jour qu’Axel a ce petit truc en plus qui lui barrera le chemin de sa gloire à lui. Lors d’une course nautique, il le laisse se noyer. Ne lisez pas la suite si vous pensez découvrir un jour le recueil de nouvelles. Axel n’est pas mort mais s’est transformé en hargneux homme d’affaire aigri. Quant à Chris, il n’a jamais réussi à se pardonner son acte et a également changé du tout au tout en devenant un être bon, ouvert et généreux. Bien sûr que c’est manichéen à souhait mais j’ai apprécié ces réflexions sur la manière se changer sa vie, de se changer. La fin est un peu cuculapraline mais elle plaira peut-être à certains.

Ø  La dernière histoire se situe à l’Elysée, oui, rien que ça. La première dame avoue un jour  à son président de mari qu’elle ne l’aime plus depuis bien longtemps, qu’elle sait qu’il n’est arrivé au pouvoir qu’en sacrifiant des personnes, en mentant et en se vautrant dans l’illégalité. Le président qui souhaite conserver leur image de couple exemplaire, n’entend pas changer quoi que ce soit et refuse le divorce et les esclandres. Encore une réflexion sur la rédemption, sur une re-naissance possible ou non, sur le pardon et le rachat de ses fautes. C’est très religieux tout cela. Oui bien sûr, et je m’en rends encore plus compte en résumant ces histoires.

Un fil directeur pour ces quatre nouvelles : sainte Rita que peut-être, comme moi, vous ne connaissiez pas. C’est la patronne des causes désespérées.

Les quatre textes sont suivis du Journal d’écriture lu par Schmitt lui-même. Rien de transcendant, pas inintéressant non plus mais un brin narcissique. Cette partie-là a fait ressortir ce que j’aime moins chez bonhomme mais elle clôt de manière originale le recueil.

Je me répète sans doute encore mais les nouvelles m’ont parlé, elles m’ont touchée, je m’y suis parfois retrouvée, j’ai beaucoup souri mais j’ai aussi parfois été très émue… Ne vous arrêtez donc pas à la couverture archi moche (bon sang, que c’est raté !). Lisez ou écoutez.

Plus que jamais j’ai été frustrée de ne pas pouvoir prendre des notes en roulant (j’avoue que cela m’est déjà arrivé, oui, une main sur le volant, une autre qui note !), j’ai donc pioché sur le net quelques filaments :

« Je n’avais jamais noté combien l’âge nous rend libres. A vingt ans, nous sommes le produit de notre éducation, mais à quarante ans, enfin, le résultat de nos choix –si nous en avons fait. »

« Quand devenons-nous celui que nous devons être ? Dans notre jeunesse ou plus tard ? Adolescents, malgré les données d'intelligence et de tempérament, nous sommes en grande partie fabriqués par notre éducation, notre milieu, nos parents ; adultes, nous nous fabriquons par nos choix. »

« L'homme ne change pas : il se corrige. Il utilise son tempérament d'une autre manière, il l'infléchit, le mettant au service d'autres valeurs;.........il reste le même quoiqu'il s'éclaire différemment : à l'ampoule individualiste, il a substitué l'ampoule altruiste. »

 

Et merci à ce pauvre homme entouré de Desperate house wives de m’avoir permis de chiper ce livre audio ;-)

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 23:00

 

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            C’est sur un tour de passe-passe assez spectaculaire que s’ouvre ce roman : un passager d’un 727 qui se fait appeler D.B. Cooper ouvre sa mallette pour exhiber une bombe à l’hôtesse de l’air. Menace, chantage et détournement d’avion : l’homme réussit à faire vider l’appareil de ses passagers avant d’exiger un vol au-dessus du Mexique d’où il sautera en parachute et avec 200 000 dollars. Les autorités pensent d’abord retrouver un cadavre, les chances de survie du téméraire n’étant que très limitées, mais la police, avec en tête Frank Marshall, fait chou blanc. Après cette première partie qui démarre sur les chapeaux de roue, le long parcours de Cooper alias Phil Fitch, avant et après le grand saut nous est décrit. En parallèle : le portrait de Frank Marshall, agent du FBI qui, désormais à la retraite, n’a cessé de penser à cette affaire D.B. Cooper. Comme on peut s’y attendre, les deux hommes se rencontrent à la fin.

            J’avais adoré (voire plus!) le recueil de nouvelles Ce que savent les saumons mais mon avis est plus mitigé pour ce roman très long. Les nuances de rythme m’ont déstabilisée : le début est intense, dynamique, fort en adrénaline, la suite raconte les pérégrinations de ce cher Cooper qui se révèle être plus proche du parfait imbécile que de James Bond, pérégrinations qui le mènent au cœur du Mexique dans une tribu plutôt hippie (d’où le rythme plus lent !?). Des pages et des pages sont consacrées à des personnages secondaires qui m’ont honnêtement un peu barbée. Malgré ces longueurs, le roman est parsemé de réflexions sur la vie, le sens qu’on donne à sa vie, la vieillesse ; le personnage de Frank m’a plu, il symbolise le type qui a bossé toute sa vie et qui arrivant à l’heure de la retraite, se retrouve les bras ballants, inutile et vain.       Le style d’Elwood Reid est puissant et demande à être plus connu. Et comme toujours pour les romans longs, l’avantage est de s’imprégner d’une ambiance qui résonne plus longtemps, et ce livre-là sent la poussière, la chaleur, le bitume, les caravanes, la clope et la bière. Masculin, oui, sans aucun doute.

            Il y a un passage qui m’a marquée plus que les autres. Frank, le type du FBI, en sondant le terrain où Cooper aurait pu atterrir, découvre un squelette de femme au fond d’une mare (meurtre qu’il ne saura jamais élucider). Il garde un des os dans sa poche des années durant entre « restes de bonbons Rolaids, menue monnaie, canif et montre sans bracelet qu’il fourrait dans son pantalon avant de partir au boulot. » J’ai trouvé que l’hommage rendu à la morte était beau et touchant (bien plus que ces urnes qu’on garde sur la cheminée).

            Si Cooper-Fitch s’en sort, c’est qu’il a une bonne étoile : « il avait des raisons d’espérer quelque grandeur dans sa vie. Souvent il trouvait quarters et demi-dollars qui lui clignaient de l’œil sur le trottoir ou roulaient vers lui en tombant de la poche d’un passant. Les chiens l’appréciaient beaucoup et venaient quand il les appelait ; même les sans colliers à la tronche peu amène qui renversaient les poubelles et coursaient les femelles en chaleur tombaient sous le charme en l’apercevant et se mettaient à danser en agitant une queue servile. Les bébés lui retournaient ses sourires et les abeilles le suivaient des jours durant, suspendues au-dessus de son épaule jusqu’à tomber raides mortes, loin de leur ruches, et finir gobées par un corbeau de passage. Sans compter qu’il avait survécu non pas à un mais à deux séjours au Viêt-Nam, om il avait vu des amis périr d’une mort de jungle humide très banale alors qu’il lui avait été permis de sortir en douce de ce merveilleux enfer vert grouillant d’insectes, sans une égratignure. »

 

            Ce que je ne savais pas avant de lire ce livre, c’est que Reid s’est inspiré d’un fait réel, D.B. Cooper a réellement existé :

« D. B. Cooper (aussi connu sous le nom de Dan Cooper, DB Cooper) est un pseudonyme utilisé par un pirate de l’air qui, le 24 novembre 1971, après avoir reçu une rançon de 200 000 USD, sauta en parachute de l’arrière d’un Boeing 727 alors qu’il volait au-dessus de la région du Nord-Ouest Pacifique des États-Unis. Aucune preuve concluante n’a permis de déterminer l’endroit où se trouve Cooper, et plusieurs théories se disputent l’explication de ce qui s’est passé après son saut. Les seuls indices qui ont été trouvés dans l’affaire sont ambigus : environ 6 000 USD, échoués sur les rives du fleuve Columbia, et une partie d’un symbole supposé appartenir à l’escalier arrière de l’avion duquel Cooper sauta. La nature de la fuite de Cooper et l’incertitude de ce qui lui est arrivé continuent à intriguer l’opinion publique. En 2009, l’affaire Cooper (de nom de code Norjak par le FBI[]) reste non résolue. » (Wikipédia). La série Prison Break a également repris le personnage (Charles Westmoreland est suspecté par les autres détenus d’être D. B. Cooper).

 

            Et un petit dernier extrait de la vie de routard du héros (qui pourrait même être un anti-héros) :

« Le Mexique était le Mexique, ses rues regorgeant des mêmes faunes, chiens affamés, camelots de bric et de broc, vieilles femmes revendeuses de cierges pour les neuvaines, touristes allemands à la peau pâle, putes, marchands de fruits, et tous ces enfants qui grouillaient aux basques des gringos comme des colonies de pigeons dans l'espoir de se voir jeter quelques pièces. »

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