Suite et fin de cette série très sympathique.
Le village enterre le père de Ducousso, un homme peu apprécié. Alors que la mère de Philippe rencontre une adoratrice de Mitterrand, Philippe se prend un pain par un défenseur de la chasse. Il accompagne Ducousso à Paris rencontrer un photographe avec qui il fera le voyage en Transcapie. Une violente tempête ravage la région et noie les livres de la librairie qui se retrouvent disséminés un peu partout dans le village. Si Philippe pense encore et toujours à sa chère Camille partie à l’autre bout du monde, il apprécie aussi la compagnie d’Isabelle. A 57 ans, sa vie est encore faite de surprises et de retournements de situations.
Cette série est délicieuse ! Prônant la simplicité de la vie, le droit à une deuxième chance (et même une troisième, une quatrième, …), elle promeut aussi la fidélité dans les relations amicales et familiales. Une image absolument charmante : les villageois, après l’orage, rassemblent les livres éparpillés dans les rues et lisent dans une joyeuse cacophonie des extraits de Flaubert, Quignard, Montaigne, Hornby… Je le répète, si vous avez aimé Les Beaux étés, jetez un œil aux Gens honnêtes qui appartiennent, de près ou de loin à la famille Faldérault. Durieux a fait le boulot tout seul pour ce dernier opus et il ne s’est pas mal débrouillé même si mon tome préféré reste le 2ème.
« Je vois les chahuts et les belles choses de ma vie. J’ai circulé à travers tout avec ma démarche de guingois. J’ai fait comme j’ai pu avec ce que j’étais. »


