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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 18:04

 

 

-         Quelque part entre les ombres   -

            Ahhh… ! On m’avait dit que cette BD valait le détour et je n’ai pas été déçue. Dès les premières planches, on entre dans un univers fait de mystère, de suspense, d’intrigue, de coups bas, de meurtres et tout ça dans une ambiance féline, sensuelle et malicieuse.

            Blacksad est un détective privé qui vient de découvrir son ex-petite amie, une superbe fille répondant au nom de Natalia Wilford, assassinée. Blacksad est impulsif et sanguin, il ne peut s’empêcher de mener l’enquête même si celle-ci ne lui a pas été confiée. Cassages de gueule, filature, meurtre de sang froid, c’est délicieusement sombre.
            J’avoue que l’intrigue ne m’a pas captivée autant que les illustrations. Je suis immédiatement tombée amoureuse de Blacksad, je ne savais pas qu’un chat pouvait être sexy, mais ce détective, dans son costume trois pièces, … whaouh !

            Les personnages sont tous des animaux, extrêmement bien choisis, les méchants sont des iguanes et des lézards repoussants, le musicien un orang-outan, le barman un cochon poilu, le vicieux un rat… On s’y fait très vite et on admire le talent des graphismes. Les Aristochats, Cat’s eyes, La Fontaine me sont très vite venus à l’esprit mais il y a un saupoudrage de noirceur des bas-fonds dans cet album. On est happés, ces planches ont indéniablement quelque chose de magnétique.

            Qui lit le premier tome, lit la suite… Je n’achète pas souvent des albums BD mais celui-là le mérite (en plus, comble de chance, mon supermarché vend la série, une aubaine !)

 

 

            Extrait des pensées de notre beau chat: « Une étoile s’était éclipsée abandonnant mon passé dans le noir, égaré quelque part entre le ombres. Et personne ne peut vivre sans son passé. Là dehors, se cachait le coupable de deux meurtres, au moins : celui d’une personne et celui de mes souvenirs. »

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 19:59

 

            Mon regard a souvent croisé celui de cette fillette et la dimension nippone dont je ne suis pas vraiment fan (sans tellement la connaître, il faut bien l’avouer…) me rebutait jusqu’alors. J’ai tenté le coup et finalement ce fut une très belle surprise.


            L’intérêt se porte immédiatement sur une fille de huit, celle qui fait la couverture, prénommée Capucine. On comprend assez rapidement qu’elle n’est pas tout à fait « normale », qu’elle est très sensible, maladroite, toujours souriante mais pas très futée. Les parents se disputent à son sujet et c’est ainsi qu’on apprend que la petite est trisomique. Le père fondait de grands espoirs en cette « puce », souhaitait qu’on la pousse toujours plus, qu’on la reprenne sans cesse, qu’on ne laisse rien passer. Pourtant le verdict tombe comme un couperet : alors qu’elle a déjà deux ans de retard, Capucine, alors au CP, ne pourra plus continuer à étudier dans une école classique et devra aller dans une institution spécialisée. Les problèmes maigrichons et ordinaires qui opposaient les parents, deviennent à ce moment-là plus intenses. Le père semble attiré par la kiné de Capucine, Mélanie.

            J’ai beaucoup aimé la façon dont la maladie, non « l’état », de cette adorable demoiselle était traité. Ce sont ses pensées qui nous sont données à lire, elle s’interroge, ne comprend pas tout mais saisit tout de même le fait que ses parents ne sont pas toujours satisfaits d’elle. Elle s’est inventé un ami imaginaire, Douroudoudou, qu’elle dessine à longueur de journée et qui cèdera sa place à Garçon, le chien qu’elle a reçu pour son anniversaire.

            Cet album plein de douceur et de délicatesse renvoie au thème plus général de la différence. Pourquoi faut-il absolument rendre cette enfant moins différente ? Pourquoi faut-il à tous prix la rapprocher d’une norme ? Capucine en souffre, même si elle a du mal à mettre les mots sur ses questionnements et cette douleur qui l’enveloppe au quotidien.

            Si j’ai apprécié cet opus qui devrait être suivi de trois autres pour clore cette « année ». (pourquoi huit ans d’ailleurs, … l’âge de raison ?), je me dis que le tome 2 devrait contenir des éléments d’intrigue un peu trop prévisibles : le papa se rapprocherait de la kiné, le couple exploserait, Capucine culpabiliserait, les parents culpabiliseraient et, pourquoi pas, se rabibocheraient à nouveau… J’ai tout de même hâte de la lire, la suite !

            Encore un mot au sujet du graphisme qui ne me plaisait pas d’emblée : je m’y suis vite habituée, et ce sont finalement les couleurs, trop artificielles à mon goût, qui m’ont un peu gênée.

N.B. : J’avais déjà découvert Morvan par le biais de Je suis morte. Pas mauvais ce type !... qui a une bibliographie longue comme le bras, et qui est aussi le directeur d’Ex-Libris qui adapte quelques grands classiques de la littérature en BD. A découvrir.

 

 

 

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:51

1- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L'Association                 19.5

2- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman   19.38

3- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là       18.68

4- (-) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion                               18.63

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil                       18.58

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman    18.5

7- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt                      18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman    18.39

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman               18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt                                18.33

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux              18

13- (N) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis   18

14- (=) L'ascension du haut-mal, David B, L'Association          18

Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard     17.9

Tome 1, Tome 2.

16- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt                                             17.85

17- (+) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L'Association                  17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt                                                       17.79

19- (-) Blankets, Craig Thompson, Casterman                  17.78

20- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt   17.73
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,

Tome 11, Tome 12, Tome 13,

21- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis     17.7

Tome 1, Tome 2,

22- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman                  17.7

23- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt                   17.67

24- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics                                                17.63

25- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53

26- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis                            17.5

27- (N) Welcome to the death club, Winschluss, Cornélius                                   17.5

28- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud                   17.43

29- (+) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis                       17.42

30- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil                                                    17.39

Tome 1, Tome 2.

31- (=) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud                    17.38

32- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman       17.38

Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

33- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana                                                           17.38

34- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis             17.38

35- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt                                                                            17.33

36- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil                   17.33

37- (N) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël    17.33

38- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt                                                17.3 

39- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt                    17.21

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

40- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana                                                                                   17.21
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

41- (-) Alpha... Directions, Jens Harder, Editions de l'An 2                              17.18

42- (=) Elle ne pleure pas elle chante,  Corbeyran, T. Murat, Delcourt   17.17

43- (=) L'orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman                    17.17

44- (=) Le Complot, Will Eisner, Grasset                                                                   17.11

45- (-) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt,                                                    17.1

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud           17
Tome 1, Tome 2.

47- (=) L'orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan                      17
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt                 17

49-(N) From Hell, Alan Moore, Eddie Campbell , Delcourt            17

50- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, G. Capullo, Delcourt     

 

Pour plus d'info, allez voir ici : http://www.chroniquesdelinvisible.com/

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 14:33

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            Il est des rencontres qui se passent mal. J’ai choisi cet album complètement au hasard dans ma bibliothèque et vlà-t-il pas qu’à peine deux jours plus tard, je lis un billet élogieux chez Lilibook. Chouette, me dis-je, une belle lecture en perspective ! Que Nenni ! Je suis restée complètement en dehors de cette histoire appartenant au genre fantastique.

            Une nuit de tempête, en pleine mer. Un homme débarque sur une île, Yulkukany, l’île des Baleiniers. Sur la deuxième planche, surgit déjà une créature qui accueille étrangement le visiteur, Milander Dean, un géologue venu étudier les fascinantes pierres de l’île. Elianor, une petite fille, tout sourire, souhaite la bienvenue à l’étranger. Elle ne le lâchera plus d’une semelle et son enthousiasme, sa joie de vivre et son bagou exaspéreront très vite Dean qui se présente comme un homme triste et taciturne. Ayant perdu son fils emporté par une maladie étrange et sa femme disparue il ne sait où, Dean se sent prisonnier de son passé. Sur cette île elle aussi lugubre et triste (la mer emporte trop souvent les marins…) la gamine fait figure de cas à part. Elle s’invente un monde extraordinaire, s’efforçant de déceler partout du merveilleux et du prodigieux. Les rôles vont, pour ainsi dire, s’échanger et c’est le type aigri par la vie qui va avoir la banane.

            Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je n’ai pas accroché. Est-ce dû à cet univers résolument fantastique ? Le graphisme ne m’a pas emballée non plus, les visages m’ont plu, un peu plus que le reste, le dessinateur a souvent légèrement animalisé les personnages, mais le côté dessin animé japonais m’a agacée. (Juliette je t’aime à la pension des mimosas, désolée, voilà à quoi j’ai pensé !)

 

            Une petite citation que, cette fois, j’aime beaucoup, pour ne pas finir sur une note trop négative :

« La tristesse résiste bien au temps qui passe, mais malheureusement le bonheur, lui, finit par se transformer en nostalgie. »

 

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 02:48

Tome 1 : L’île de solitude

            Coup de foudre immédiat pour cette BD ! Les traits fins, raffinés, grandioses confèrent aux dessins quelque chose de majestueusement noble. La beauté est aussi parfaitement retranscrite que la laideur. nullNos deux héros sont physiquement opposés mais unis par une harmonie esthétique assez remarquable.
            Quant à l’intrigue, le romanesque suinte délicieusement à chaque page. Blanche, jeune fille naïve et sans expérience, sort du couvent à 19 ans pour se marier avec un homme d’affaire vieux et volage… qui s’en va sans avoir accompli son devoir conjugal de la nuit de noce. La jeune femme, blonde, fine, adorable est tenue d’habiter dans une maison immense occupée par plusieurs domestiques, isolée dans une île entourée d’abruptes falaises. Parmi les domestiques, un homme se fait remarquer par sa différence : Toumaï. Il est noir et esclave, il est de cette race « mi-hommes, mi-animaux. Ce sont des primitifs. Certains scientifiques pensent qu’il seraient très proches du singe » dit le prêtre à Blanche. Oui, mais pour Blanche, Toumaï se démarque aussi par sa sensibilité, sa beauté physique, sa subtilité, sa délicatesse, alors que tous les gens qui l’entourent débordent constamment de méchanceté, d’hypocrisie et de bêtise. La suite, vous la devinez comme je l’ai intimement souhaitée : les deux opposés s’attirent jusqu’à s’unir. Les rumeurs vont vite et lorsque Blanche tue celui qui voulait abattre Toumaï, il ne reste qu’une seule solution : la fuite. Précisons un détail intéressant : la jeune femme a un léger handicap, elle ne distingue pas les couleurs et l’album tourne autour de ce motif : le prénom de l’héroïne qui correspond à la blancheur de sa peau, le noir ébène de Toumaï, une symphonie de couleurs tantôt chaudes, tantôt grises pour des paysages tous plus sublimes les uns que les autres…     Conquise, j’ai été complètement conquise !!! Ce côté Bonnie & Clyde, seuls contre tous dans un univers hostile, l’insolente beauté des amants, leur lutte contre les interdits et les préjugés, j’ai adoré, a-do-ré !

Ces citations qui correspondent autant à Blanche qu’à Toumaï :

-         « Je n’ai ni famille, ni attaches, je n’ai pas de racines, quant à mon avenir, on le trace pour moi. Je suis comme prisonnière.

-         « On m’a arrachée à ce que je connaissais, un navire m’a fait traverser l’océan pour m’échouer sur ces terres grises et inconnues. »

 

Tome 2 : Toumaï, les savanes forcées

            Chavant sort le grand jeu dans le tome 2 : les paysages rocheux ont laissé leur place à la savane africaine, leurs baobabs, leurs cases, leurs animaux sauvages. Dès la première planche, Toumaï et Blanche sont séparés. La jeune femme est capturée par les colons et le baron consent à la libérer si elle devient sa femme. nullToumaï, quant à lui a rejoint les siens mais il n’est pas reconnu comme tel : il ne sait pas chasser, il ne se retrouve pas dans leurs mentalités, on l’appelle « Blanc-Noir » et le chef du village l’exhorte à s’en aller « Tu pensais que les Blancs étaient les méchants, que c’étaient eux qui nous réduisaient en esclavage (…) entre « frère de couleur » nous nous réduisons en esclavage (…) Toumaï, demain à l’aube, tu partiras. Tu n’as rien à faire ici. » Nos deux apatrides souffrent donc chacun de leur côté, vivant dans le cruel manque de l’autre. Pendant que Toumaï se lie d’amitié avec Mbissine qui est elle aussi rejetée par sa différence (elle ne peut avoir d’enfants), Blanche fuit son vieillard de potentiel époux ; plusieurs cases sans texte se font l’écho de sa solitude dans la savane hostile. Mais si les hommes la méprisent, les animaux l’acceptent et, comme par miracle, elle est recueillie par une famille de lions. Ceux-là même qui attaqueront ses poursuivants et qui lui permettront de retrouver son Toumaï. Les deux amants sont dans la même situation qu’à la fin du tome 1 : seuls, rejetés de tous, unis par leurs différences et comme protégés par le sort.

            S’il n’y avait plus l’attrait de la nouveauté du premier tome, j’ai été tout autant séduite par cette suite, rien ne manque : exotisme, révolte, alliance, injustices, sensualité … pour nous faire attendre un tome 3 avec impatience ! Allez, Thierry Chavant, mettez-vous à la tâche, j’en veux encore !

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 23:08

            Yaneck me pardonnera peut-être un jour... cela doit faire plus d'un an que je lui envoie (presque) scrupuleusement mes notes de lectures BD tous les mois, il brasse les résultats de tous les participants blogueurs pour obtenir un classement des 50 BD préférées de la blogosphère. C’est la première fois (oui, j’ai honte) que je publie enfin ce classement.

            L’auto-flagellation a assez duré pour que je vous confie les titres que je n’ai pas lus dans la très belle liste ci-dessous. Mais des idées vous saurez puiser, chers amis, qui complèteront à merveille le Tag des illustrateurs qui connaît un fort succès depuis quelques jours…

Cliquez sur un titre, vous obtiendrez la critique d'un des votants (le 24 c'est moi, sans vouloir faire de pub...) 

            Je ne sais pas si je penserai, tous les mois, à venir vous faire le bilan, mais allez voir le blog de Yaneck, il est bien plus constant que moi (en même temps, ben, c’est lui le chef…). Merci à lui pour ce joli travail très intéressant ! 

 

 

1- (+) Persépolis, Marjanne Satrapi, L'Association                 19.5

2- (-) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman   19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt                      19

4- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion                               18.92

5- (+) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là       18.68

6- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil                       18.58

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman    18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman    18.39

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman               18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt                                18.33

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman                  18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux              18

14- (=) L'ascension du haut-mal, David B, L'Association          18

Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard     17.9

Tome 1, Tome 2.

16- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt                                             17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt                                                       17.79

18- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis     17.7

Tome 1, Tome 2,

19- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman                  17.7

20- (=) L'âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt                   17.67

21- (=) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L'Association                  17.67

22- (N) High Society, Dave Sim, Vertige Graphics                                                                              17.63

23- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53

24- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis                            17.5

25- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt   17.47
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,

Tome 11, Tome 12, Tome 13,

26- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud                   17.43

27- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis                       17.4

28- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil                                                    17.39

Tome 1, Tome 2.

29- (-) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud                                   17.38

30- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman       17.38

Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

31- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana                                                           17.38

32- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis             17.38

33- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics                                   17.35

Tome 1, Tome 2

34- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt                                                                            17.33

35- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil                   17.33

36- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt                                                17.3 

37- (=) Alpha... Directions, Jens Harder, Editions de l'An 2                                               17.23

38- (-) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt                    17.21

Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

39- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana                                                                                   17.21
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

40- (=) Quai d'Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud                     17.2

41- (=) Elle ne pleure pas elle chante,  Corbeyran, T. Murat, Delcourt   17.17

42- (=) L'orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman                    17.17

43- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt,                                                    17.13

44- (N) Le Complot, Will Eisner, Grasset                                                                   17.11

45- (N) Chi une vie de chat, Konami Konata, Glénat Manga                                         17

Tome 1, Tome 2,

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud           17
Tome 1, Tome 2.

47- (=) L'orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan                      17
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt                 17

49- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, Greg Capullo, Delcourt      17

50- (=) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman                                                            16.94

Tome 1, Tome 2,Tome 3, Tome 4,

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 08:47

 

            J’avais découvert cette bande dessinée il y a quelques mois sur un blog (que son auteur m’excuse, je ne sais plus duquel il s’agit !) et j’avais craqué sur la couverture qui m’avait impressionnée. Maintenant que j’ai l’ouvrage entre les mains, j’aime toujours autant ce décor majestueusement doré et son petit bonhomme au centre, pourtant pas si petit que ça. Les planches de la BD n’ont presque rien à voir avec cette première de couverture.

            C’est bien de politique qu’il s’agit. Arthur Vlaminck, est engagé, à sa grande surprise, par le ministre des affaires étrangères (qui a de fâcheuses ressemblances avec un certain D. de Villepin) qui le charge d’une mission : « le langage ». En fait, il devra écrire les discours de ce même ministre. Des problèmes surgissent telles des montagnes infranchissables : le ministre est un hyperactif nombriliste et perfectionniste qui n’est jamais satisfait que par ses propres trouvailles ; l’univers gouvernemental n’est qu’entourloupes, supercheries, langue de bois (comment, vous ne le saviez pas déjà ?) et notre pauvre Arthur bosse plus de 24h par jour (quoi ?)

            L’ensemble est jubilatoire quoiqu’un peu longuet (pour ma part, les 96 pages auraient très bien pu se réduire à une soixantaine). Les dialogues ne nous prouvent qu’une chose : voilà bien un milieu où l’on fait du vent avec rien, où l’on parle dans le vide en accumulant inutilités et vanités. J’ai d’ailleurs adoré ce ministre qui fait des moulinets avec ses bras, qui tente de faire mille choses à la fois pour un résultat plus que médiocre. Mais l’œuvre de Lanzac va plus loin (il a été ancien conseiller de Villepin !) et nous démontre aussi que cette fonction de haut rang ne peut qu’être mission impossible dès le départ : il faut contenter un maximum et contrarier un minimum, il faut ménager son monde et ne froisser personne…Univers qui me débecte dans l’absolu mais qui m’a bien fait rire dans cet album. Le ministre utilise des mots-clés à la manière de Delarue : "légitimité, lucidité, efficacité" dont la variante est "responsabilité, unité, efficacité".

            Un petit extrait où l’imposant ministre explique à sa secrétaire l’importance du stabilo : « …je vais vous donner un conseil : ne faites jamais confiance à ces intellectuels avec leur plume baveuse. Ils écrivent n’importe quoi. Ils n’ont même aucune idée de ce que c’est que l’écriture. Ce qui compte, c’est d’y voir clair. Stabilo Tchac ! Stabilo Tchac ! Regardez par exemple ce livre. Vous voyez tout de suite qu’il est nul. Y a rien qu’est stabilossé. Alors que ça, là, j’ai tout stabilossé. Ca, c’est un bon livre. Ca, c’est du lourd ! du lourd ! Ce qui compte, c’est la matière dure. C’est ce qui est jaune. Moi, j’ai un radar pour ça. Et vous savez quoi, même ? Un livre, pour savoir s’il est bien, j’ai à peine besoin de le lire. Je le stabilosse intuitivement. » cette dernière phrase a de quoi devenir culte, non ?

           Quant au  graphisme, je dois dire quà part la couverture, je n'ai pas trop apprécié. C'est drôle parce que le style de dessin semble correspondre au personnage du ministre : vif, rapide, quelque peu brouillon ; les visages ne sont pas nets, beaucoup de cases se ressemblent... 

 

 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:41

 

 

 

            Attirée par la couverture et le titre, je m’attendais à une bédé rigolote. Que nenni !

            Georges, la cinquantaine, raccompagne un vieillard chez lui un soir. Le vieux bonhomme a trop bu et a du mal à tenir sur ses jambes. En buvant un café, il tient un discours bien étrange à Georges : il serait le Père Noël, le vrai ! Georges le prend pour un fou mais quand il entend son parcours, il commence à le croire : Résistant pendant sa jeunesse, il a été arrêté puis torturé et a fini par trahir les siens. Il les a vus se faire fusiller devant ses yeux. Cette faute l’a poursuivi toute sa vie jusqu’à ce qu’on lui propose de devenir Père Noël pour racheter ses erreurs passées. A un âge bien avancé, le vieillard se cherche désormais un successeur. Georges est bien intéressé car lui aussi a une terrible faute à oublier : quelques années auparavant, il a abusé d’une secrétaire bien jolie… qui a fini par se suicider.

            Georges se prend au jeu, démissionne, s’apprête déjà à faire le bien autour de lui quand… il surprend des infirmiers arrêter le vieillard pour l’emmener à l’asile.

Une réflexion sur le bien et le mal, sur le rachat des fautes commises dans une vie, rondement bien menée, originale et un peu déroutante… et un vieillard sénile et cinglé bien plus sage qu’il n’y paraît :

« Nous avons tous notre faute, n’est-ce pas Georges ? Mais il y a l’espoir qu’un jour… si vous saviez, si vous saviez vraiment ! Ils m’ont sauvé ! De partout on a besoin du Père Noël. C’est une lumière dans la nuit, une main tendue en direction du monde. De partout on crée le même décor pour accueillir le vieil homme en rouge… »

Ou le Père Noël, substitut de la religion…

            Les dessins transmettent l’émotion du texte avec justesse et réalisme. Les regards sont particulièrement saisissants, on a l’impression de voir des visages de saints dans une peinture religieuse. Le message est sous-jacent et cet album donne à réfléchir. Encore une jolie découverte !

 

 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:11

 

            Certaines sont à la recherche du  point G ? Mesdames, mesdemoiselles, Martin Veyron est là pour vous aider à le trouver…

            Cet album est la suite de L’Amour propre (publié en 1983) que je n’ai malheureusement pas lu. Il racontait le parcours d’un jeune homme à la recherche du fameux point nirvanique. Blessure d’amour propre (2009) démarre avec ce rappel par l’intermédiaire d’un dialogue entre un homme d’âge mûr qui n’est autre que l’auteur et un employé de la fourrière.

« Veyron… Martin… Mh… Martin Veyron ! C’est vous ?

-          Oui… c’est mon permis !

-          Comme le dessinateur ?

-          C’est moi.

-          Je croyais que vous étiez mort.

-          Ah ? Ben non.

-          Vous n’avez rien foutu depuis L’Amour propre ?

-          Hhhhhshh

-          Ce truc vous a rapporté tellement de pognon que vous vous tournez les pouces depuis vingt ans !

-          Vingt-quatre. »

 

 

                Le ton est donné, celui de l’autodérision ! De ce point de vue-là, la BD est savoureuse, l’auteur se dessine comme un être un peu mou, négligé, fatigué et souffrant de la prostate. Il subit d’ailleurs une opération qui le rend impuissant mais il s’en fiche. Débarque alors une jeune et jolie journaliste qui veut en savoir plus sur le point G. Elle demande alors à Martin Veyron, pour son enquête, d’aller lui chercher le point G. C’est le début d’une folle aventure pour notre gaillard puisque ce farfouillage entre les jambes des femmes deviendra son gagne-pain. Les femmes défilent, on crée même un « institut », et les « ahhh » de jouissance déchirent régulièrement les oreilles de notre « spécialiste ». La BD se clôt sur l’arrestation de martin Veyron pour « exercice illégal de la médecine »

            Ca ne vole pas très haut, je rajouterais même que c’est de l’humour sous la ceinture, m’enfin, on rit bien et certaines situations sont délirantes de loufoquerie et de cocasserie : Martin Veyron se plaint de son boulot à sa femme qui le réconforte en lui disant que ce sera bientôt fini. La journaliste désespère de ne pas arriver à jouir dans les doigts magiques du spécialiste : « J’en ai marre. Pourquoi vous les faites toutes jouir sauf moi ? Vous pouvez en faire reluire d’autres, je m’en fous, pourvu que moi aussi ».

            Je n'ai pas été friande du graphisme, par contre, la métaphore filée du jardinage associée au plaisir de la femme qui apparaît dans certaines bulles m'a bien plu.

            L’album a tout de même été couronné par le prix de la BD Point 2009.

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 11:02

 

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            En voyant le nombre d’auteurs pour cette BD, je me suis dit que ça ne pouvait être que bon… on a les critères qu’on veut, hein… !?   J

Deuxième surprise : les premières planches qui ne se passent pas du tout en Egypte comme pourrait le faire croire la couverture.
Troisième surprise : l’introduction, très tôt dans la BD, du surnaturel, mais subrepticement…

            Fin XVIIIème siècle, la flotte française quitte le territoire pour rejoindre l’Egypte. Au bord du navire : la famille Delorme. Le père qui a perdu son épouse, la fille, Cléo, rebelle et effrontément séduisante et le fils, Julien, le mal-aimé. Suite à une tempête au cours de laquelle se produisent des phénomènes plus qu’étranges, Youssouf avoue à Célo que sont histoire personnelle et familiale est liée à la Grande Histoire égyptienne, celle de Seth et Maât entre autres. A partir de là, le rythme du scénario s’accélère, les rebondissements vont de pair avec les digressions et les retours en arrière.

            Si ma première impression fut excellente - les premières planches m’ont captivée, la fin de ma lecture se teinta d’une légère déception. La trame se fait parfois trop artificielle, la fin trop Disney. C’est d’ailleurs assez drôle, en lisant, je n’arrêtais pas de penser aux dessins animés de mon enfance, comme Les Cités d’Or ou beaucoup plus récemment, Mulan. Les personnages aux grands yeux de biche, les expressions de surprise, les gros nez ronds…  Dans mes recherches sur la toile, je trouve les mêmes comparaisons (pour l’originalité, on repassera donc !). Les couleurs comme le reste d’ailleurs, m’ont plu puis je m’en suis vite lassé : légères, presque pâles, elles semblent glisser sur la page, toute en délicatesse.

            Une jolie BD en somme, qui, sans être un coup de cœur, nous embarque dans une histoire fantastique (aux deux sens du terme). A conseiller aux grands enfants souvent assez gagas de la mythologie égyptienne. (Dommage qu’elle ne soit plus au programme en 6ème, d’ailleurs ! … parenthèse refermée).

 

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