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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 20:24

Comme le titre l’indique de manière explicite, très brève et familière, cette BD nous fait un petit inventaire des coucheries d’un soir qui ont mal tourné.

Les dessins simples, en noir et blanc, racontent des rencontres entre hommes et femmes qui ne se comprennent pas. Mais ce petit roman graphique met aussi en valeur la dimension bestiale de chacun d’entre nous qui veut absolument assouvir ce désir … Les auteurs sont deux nanas, comme par hasard !

Rien de bien nouveau sous les tropiques même si c’est souvent drôle, pas très raffiné et même si certains se reconnaîtront sans doute dans ces aventures rocambolesques. Quelques exemples :

-         La fille trop complexée qui n’arrête pas de poser des questions dans l’espoir d’être rassurée : « J’m’y prends pas bien … Tu n’aimes pas cette partie de mon corps ? … parce que tu ne la touches pas. »

-         La nana complètement séduite par les yeux du type qu’elle vient de rencontrer, et ce dernier a le malheur de fermer les yeux au lit : « Il les ferme. Il ferme ses yeux de rêve. Pourquoi il les ferme ? Grrr. »

-         Le type qui avoue sur le coin de l’oreiller qu’il est amoureux de sa chef qui est complètement canon !

-         La fille qui persiste avec le gars qui sent mauvais. L’invitant chez elle, elle ouvre la fenêtre pour aérer et finit par proposer « et si on essayait sous la douche ?tu l’as déjà fait sous la douche ? »

 

 

»   14/20   »

 

Un grand merci à Caroline et aux Dialogues croisés !

 

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 19:11

 

 

Quand on adore, on n’oublie pas. Je n’ai pas attendu très longtemps après la lecture de La Vie et moi pour savourer d’autres aventures de Pico Bogue.

Ce petit garçon à l’âge indéterminé, trop mûr pour être un petiot de huit, trop petit pour être un ado fait preuve de ruse, de subtilité et filouterie pour se sortir des situations les plus « critiques ». Il est également le roi de la négociation, expliquant, par exemple, qu’il ne peut obéir immédiatement à un ordre de son père parce que « c’est humiliant », il faut un petit délai…

Si l’effet de surprise n’était plus présent, j’ai pris autant de plaisir à ce deuxième tome, et j’ai hâte d’attaquer le troisième (ce qui ne saurait tarder). Les dessins sont d’une finesse incroyable et je dirais-même que les planches sans texte font partie de mes préférées.

 

Petit exemple de dialogue : dans la salle de bain, papa se rase, Pico Bogue le questionne :

-          Papa, il y a un truc que je comprends pas…

-          Je t’écoute.

-          Tu sais, la célèbre histoire de la pomme…

-          Ho ! Je t’arrête tout de suite… La Bible dit que le pomme est le fruit de la connaissance du bien et du mal… Mais les gens en ont fit une histoire de sexualité.. Croquer la pomme, ce serait faire l’amour. Mais pas du tout !

-          Je ne parlais pas de ça ! Je pensais à Newton et à la gravitation… Il n’avait jamais rien vu tomber par terre, Newton, avant que cette pomme tombe d’un pommier devant lui ? … Est-ce que tu peux me répondre, obsédé sexuel ?

 

Pico Bogue, c’est aussi de la tendresse à l’état pur :

-          Maman, tu sais qu’on peut envoyer une petite caméra avec une lumière à l’intérieur du corps ?

-          Oui.

-          Moi je refuserais qu’on me le fasse.

-          Pourquoi ?

-          Parce que l’obscurité qui est dans mon ventre, c’est celle qui tait dans ton ventre. Je l’air emportée en naissant. Et je ne veux pas qu’on la dérange.

 

 

»   18/20   »

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 21:33

Ah, ça faisait longtemps que je n’avais plus été en contact rapproché avec Monsieur Mardon. Dois-je rappeler que mon gros coup de cœur a été  Leçon de choses ? Et puis il y a eu d’autres lectures plus ou moins agréables. Celle-là, que je n’ai pourtant pas détestée, ferait partie de ces « moins ».

Cyril est un comédien à plusieurs casquettes. Comme tout homme du spectacle qui se doit, il fréquente les bars branchés et les boîtes de nuit à la mode et flirte avec tout ce qui ressemble à une femme… sauf qu’il est amoureux de Natacha, comme il  le dit si bien à son pote dépassé par les événements, « Je m’amuse. Je m’en fous de cette fille-là ! Natacha, c’est pas pareil. »

Et il se trouve qu’effectivement, il passe de plus en plus de bon temps avec Natacha, ils se taquinent, ils se gâtent, ils se font l’amour, … ils semblent amoureux ! Jusqu’au jour où Natacha lui annonce qu’elle est enceinte. Le choc de l’annonce est assourdi par une autre annonce, le père de Cyril a eu un infarctus, les tourtereaux se précipitent à l’hôpital pour le voir. C’est un peu l’idée et le titre-même de la BD, tout va trop vite, les faits s’enchaînent, se précipitent et « c’est comment qu’on freine ? »

Mouais. Mardon fait fort pour raconter « la vie » mais ici, c’est un peu un méli-mélo de clichés et de banalités qui rendent l’album assez commun, au final. Dommage…

 

»   11/20   »

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 21:06

C’est le Général de Gaulle qui, bien après avoir lancé son plus que fameux appel du 18 juin, se repose sur les plages bretonnes en compagnie de son fidèle aide de camp, Le Bornec. Sa femme et son fils le suivent aussi, mais leur rôle est moindre. Ce qui détonne dès le début de l’album ce sont ses tongs « prises sur l’ennemi viêt ». et toute la BD est du même acabit.

Même en vacances, De Gaulle reste De Gaulle :

« - Le combien sommes-nous, Lebornec ?

-         Le 18 juin, mon général !

-         Je vais lancer un appel. […] Ici le général de Gaulle qui vous parle depuis le poste de secours. J’invite ceux parmi vous qui possèdent un ballon à me rejoindre et à me suivre… »

Le fils De Gaulle complètement idiot, le chien Wehrmacht, la brèce apparition de Winston Churchill, … voilà autant d’éléments qui prêtent à sourire parce qu’il y a sans cesse un décalage, soit l’endroit est incongru, soit le comportement est inédit, soit c’est l’époque qui ne cadre plus avec la nôtre. La publicité pour la Renault Dauphine et les titres à scandale des journaux people (De Gaulle disparaît en mer !) en sont deux exemples.

Burlesque, farces, absurde… les procédés comiques ne manquent pas, j’ai souvent souri et pourtant je me suis vite lassée… Pourquoi ? je n’ai pas d’explication sauf peut-être mon âge … pour une fois, je ne me sens pas assez vieille pour apprécier l’album à sa juste valeur… J



»   15/20   »

 

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 14:37

 

 

 

La lecture de cette BD avait très mal démarré, j’ai failli l’abandonner. JP et Mike sont des gars de la cité, ils se font taper dessus, réussissent parfois à cogner à leur tour, se font traiter de pédés parce qu’ils sont solidaires. La mère de Mike ne jure que par les séries télé à l’eau de rose (et c’est assez drôle, on a de temps en temps une planche de Ryan déclarant son amour à Carmilla sur fond rose… histoire de bien montrer le gouffre entre l’univers trop sucré de la télé et la jungle de la cité). Les « Putain » à gogo et les crêtes de punk m’ont donné l’impression de m’engluer dans un univers sans issue possible.

L’histoire devient sympa quand Mike annonce qu’on a découvert le cadavre du père de JP. Celui-ci se défendait des coups paternels comme il pouvait et là, il pense que le frapper avec ses chaussures lui a été fatal. Les deux types partent donc en cavale, sans destination plus précise que le centre de la France, cet endroit où on peut toujours fuir de tous côtés.

Ils rencontrent un vendeur ambulant très particulier : bourru et tolérant, Basile vend des lunettes de soleil super démodées ; ça marche parce que les gens l’écoutent jouer des airs d’accordéon. Il les embarque avec lui, va jouer le rôle du père et de confident. Et pour finir, on obtient une BD touchante, tendre et parfois fantasque. Les immenses lunettes de soleil jouent un rôle à part entière invitant le lecteur à ne pas prendre tout ça trop au sérieux. Et la chute finale confirme la dimension loufoque de ce road-movie à la française qui constitue un récit initiatique original.

J’ai donc bien aimé, ce n’est qu’à la fin de la lecture que je me suis rendue compte que le dessinateur ne m’avait proposé que trois couleurs : le vert, le bleu, le rose. Et ça fonctionne plutôt bien !

»   16/20   »

 

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 12:38

Vous avez toujours rêvé de tout savoir sur la tuberculose ? cet album vous donnera toutes les réponses !

1906. François, jeune homme frêle de 21 ans,  est atteint de « tuberculose silencieuse ». Son père, homme riche, l’envoie se faire soigner dans un sanatorium du nom de « Royal Aubrac ». Ayant une passion pour le dessin, François espère ne rester que trois mois dans cet établissement où il ne côtoie que des tuberculeux. Mais le grand professeur Dr Raynal voit les choses autrement : son cas est grave, les soins du sanatorium sur de nombreux mois s’imposent. François se lie d’amitié avec Warren dont le stoïcisme l’aide à supporter les quintes de toux, la souffrance et les nuits peuplées de cauchemars.

L’album emprunte deux voies :

Nous avons d’abord un aperçu saisissant de la médecine du début du XXème siècle. Les poumons des patients auraient besoin d’air froid, ils passent donc au moins deux heures allongés sur le balcon, emmitouflés dans de chaudes couvertures, respirant l’air glacial. Ingurgiter une douzaine de jaunes d’œuf crus le matin serait également très bénéfique. Des soins sont donnés, des traitements établis mais on sent bien que les médecins pataugent car rien ne semble efficace.

Ensuite, il y a la dimension philosophique. Si ce microcosme est hanté par la mort, les malades arrivent à vivre, ils ont leurs peines, leurs joies, leurs doutes, leurs histoires d’amour… et par là, ce petit monde ressemble bigrement à notre vaste monde ! Certains résistent, on ne sait trop pourquoi, d’autres sont envahis par la maladie. Le dessin, la passion de François, prend de plus en plus de place puisqu’à la fin de l’album, Warren accepte de poser nu pour son ami.

Les illustrations m’ont plu, le décor est planté dès le début, je n’ai d’ailleurs pas cessé de penser à La Montagne magique de Thomas Mann. Ce monde d’en haut, ce monde à part représenté par cette imposante bâtisse attire et en même temps, fait froid dans le dos. Les pensionnaires sont privilégiés par leur immense fortune (résider au « Royal Aubrac » a évidemment un coût) mais largement lésés par leur maladie, qu’on considérait encore, au début du XXème siècle, comme une punition d’un péché qu’on aurait pu commettre…

Qu’en est-il de la suite ? Je crois que le tome 2 n’existe pas encore mais je lirai certainement. J’explique ma note que j’ai un peu baissée par rapport à ma première évaluation… le thème est tristounet voire très glauque (je crois que j’ai été plus écœurée par les 12 jaunes d’œufs à gober tous les matins que par les rouges crachats des pensionnaires !) et je n’ai pas trop compris où voulaient en venir les auteurs… mais on le saura sans doute au prochain épisode ! J’en rajoute une couche mais voilà encore un album où il faut soit avoir des yeux de pilote de chasse, soit se munir d’une bonne loupe… pour pouvoir lire les dialogues… grrrrrr !

» 16/20 »

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 10:27

C’est parti pour un an de découvertes et de dépaysement avec ce cher Guy ! Encore une fois, le choix de la destination est original et audacieux.

             Ce qui m’a surpris dès le départ, c’est que notre dessinateur-aventurier ne part plus seul et célibataire mais en famille ! Affublé d’une femme médecin travaillant pour MSF, d’un Louis de 5ans et d’une Alice presque encore bébé, cette donne va quelque peu modifier le séjour… il va souvent jouer au père au foyer, débordé par les questions de courses, de gestion de femme de ménage, de balades quotidiennes qu’il faut pouvoir diversifier. Et c’est assez drôle !

Quant à Jérusalem, de  ces 333 pages (c’est beaucoup !), il me reste un mot : confusion. Que c’est compliqué dans cette ville ! Les trois grandes religions se mêlent allègrement mais toujours pacifiquement : Juifs, Chrétiens et Musulmans. Un très haut mur sépare la Palestine du territoire israélien, mur qui oblige toujours à faire d’immenses détours. Je me suis un peu perdue dans ce mélange de religions, de subtilités (dans une même religion, il y a différentes autres religions qui ne sont pas toujours d’accord les unes avec les autres : Samaritains, catholiques romains, Arméniens apostolique, Ethiopiens orthodoxes, Coptes orthodoxes, et j’en passe et des meilleurs !). Les contrastes sont également frappants entre le luxe et la modernité d’un côté, la pauvreté de l’autre. Il y a un hétéroclisme assez impressionnant…

Quelques découvertes drôles ou insolites :

-         En période de Ramadan, on décore les bâtiments d’enseignes de Noël, il n’est donc pas impossible de voir un gros flocon de neige clignotant… sous un soleil de plomb et 30° !

-         On se promène avec un flingue sans problème. C’est même ne pas en avoir qui est original. Un homme qui se fraie un passage dans une foule, son pistolet à la main, n’effraie donc personne.

-         Les imbroglios du calendrier : « Louis termine à 14h30 avec un week-end samedi et dimanche (juif+ chrétien), Nadège travaille toute la journée avec un week-end vendredi et samedi (musulman + juif), Alice termine à 13h avec un week-end vendredi, samedi et dimanche (musulman + juif + chrétien). »

-         Le pain ne doit pas être jeté, ni chez les Juifs, ni chez les Musulmans… alors on le met dans des sachets qu’on suspend un peu partout… ou on pose des pains rassis sur des rebords de fenêtres. Etrangement, cette coutume n’a pas lieu d’être chez les Chrétiens pour qui le pain représente quand même le corps du Christ !

-         « Une famille arabe loue des croix à qui veut se rejouer la passion du Christ ».

 

Ma note ne frôle pas le 20 en raison de l’épaisseur de l’album, j’aurais aimé plus de simplicité !

»   15/20   »

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:43

 

 

Attention, immense COUP DE CŒUR !!!

 

 

 

- Tome 1 -

 

A 48 ans, Hiroshi Nakahara est marié, il a deux filles. Un jour, il se trompe de train en allant bosser et se rend, comme par hasard dans sa ville natale. Il en profite pour se rendre sur la tombe de sa mère. Et là, il se passe une chose extraordinaire : il s’endort et se réveille dans la peau de ses 14 ans ! Tout en gardant son vécu, son expérience, ses 48 ans, il se retrouve projeté dans sa vie d’adolescence. Il est heureux de revoir sa maman vivante, il prend du plaisir à étudier (et réussit, forcément, avec une facilité déconcertante), à faire du sport. Sa vie de presque quinquagénaire ne lui manque guère, il a surtout un objectif : comprendre pourquoi, cette année-là, son père a disparu. Leur famille semble pourtant heureuse et unie. La grand-mère maternelle finit par lui raconter l’histoire de ses parents : sa mère, mariée une première fois, a perdu son mari à la guerre. C’est Yoshio, le père de Hiroshi, qui est venu annoncer la mort de son ami et de celui qui lui a sauvé la vie. Petit à petit, les deux âmes esseulées se sont rapprochées.

 

L’histoire de ce retour dans le passé est complètement fascinante ! En plus de l’intrigue, Taniguchi nous fait découvrir, comme à son habitude, la vie et les mœurs japonaises. Les dessins en noir et blanc, bien travaillés, nous emmènent sur l’île nippone en un rien de temps !

 

« ce quartier autrefois familier, je l’avais cru lointain, à jamais enfoui dans ma mémoire. Je me tenais pourtant en son cœur, immobile et désorienté. »

 

» 20/20 »

_____________________________________________

 

 

- Tome 2 -

 

Hiroshi poursuit sa vie d’adolescent dans laquelle il se sent bien plus à l’aise qu’autrefois. Brillant à l’école, sportif émérite, il séduit et se rapproche de la belle Tomoko à qui il avait à peine osé adresser la parole trente ans auparavant. Il change donc le cours de sa vie, petit à petit… Il commet parfois des impairs en lançant des pronostics de résultats sportifs, en se montrant fin connaisseur des alcools forts ; il bluffe son petit monde. Hiroshi ne perd cependant pas de vue son objectif : comprendre pourquoi son père s’en va, ce 31 août de la même année, et tout faire pour le retenir.

 

La fin de l’album est jolie, philosophique, renvoie le personnage principal à sa propre ardeur à entrer si facilement dans cette vie d’avant en oubliant son épouse et ses enfants. J’ai adoré ce second tome mais la note est moindre à cause des raisons de la disparition du père, que je vous laisse découvrir.

 

Si vous n’aimez pas les BD et encore moins les mangas, lisez ces deux livres, on entre d’emblée dans l’univers japonais, l’intrigue est rondement bien menée et la lecture complètement addictive !

 

« Personne ne devient jamais vraiment adulte. L’enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant, tout au fond de nous…Il est comme ce ciel… Avec le temps, nous croyons grandir… Mais la maturité n’est qu’un leurre, une entrave à notre âme libre d’enfant. »

» 18/20 »

mon autre coup de coeur Taniguchi : Le gourmet solitaire

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:35

BD couleur piscine…

C’est l’histoire d’un type qui doit aller nager, son kiné lui a dit, c’est indispensable pour le bien-être de son dos. Oui, mais le type n’aime pas trop ça et nage médiocrement… Il se rend dans cette immense piscine monochrome et froide, regarde avec dégoût les gros vieux, manque de s’étouffer, déteste les quelques longueurs qu’il parcourt mais revient la semaine suivante. Il fait la connaissance d’une belle et svelte nageuse qui excelle dans ce sport. Petit à petit, un lien se tisse entre le nageur maladroit et la presque professionnelle… et il va progresser, trouver du plaisir à nager.


            Jusque là, j’ai aimé cette histoire archi simple parce que moi aussi je suis une adepte des longueurs. Tout ce bleu-vert  a un côté envoûtant, à la fois répulsif et attirant. Mais la fin… ben, il n’y a pas de fin ! et je suis restée sur ma faim ! Le type sait désormais nager le crawl, il sait parcourir une longueur complète sous l’eau et tout ça, grâce à sa nouvelle amie. Et picétou !

Une grosse déception finale qui justifie ma petite note.

»   12/20   »

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 21:04

                Ouh, qu’il est trognon ce petit bonhomme !

        Pico est un garçon qui se distingue par sa folle chevelure indomptable mais aussi par son esprit, sa répartie, ses fantaisies. Sa petite sœur, elle aussi, est à croquer et ses petits copains d’école ne sont pas en reste. Résultat : une BD savoureuse, drôle, tendre, subtile.

        Le dessin est vraiment sympa, à la fois sauvageon et très travaillé, utilisant toutes les nuances de couleurs même si le pastel domine. Les enfants sont de tout petits êtres pourtant intelligents et très malins. Le lecteur ne manquera pas de sourire, voire de rire ! J’ai pensé au petit Nicolas bien sûr mais aussi  à Louis de Delisle… le personnage du petit garçon à la fois rusé et innocent n’est donc pas nouveau et pourtant, c’est si frais, si doux, si léger que je vous en recommande la lecture. N’ayons pas peur des mots et balançons un COUP DE CŒUR !

Deux extraits pour vous mettre l’eau à la bouche :

Ø  Pico et papa sont sur le canapé, tandis que papa lit, Pico est couché, tête vers le sol :

-         Au lit, Pico.

-         Une minute. J’ai trop lu. Je suis en train de vider ma tête.

-         Tu l’as assez vidée. Elle est dans le rouge comme mon compte en banque. Allez ! file au lit !

-         Qu’est-ce que tu fais quand ton compte en banque est dans le rouge ?

-         Je vais dormir.

-         Menteur ! Tu vas raconter des histoires à ton banquier pour l’endormir. Raconte-moi une histoire qui m’endormira !

 

Ø  Maman et Pico qui revient vraisemblablement du jardin :

-         Tu as la figure toute sale, Pico.

-         C’est pas sale, maman. C’est des mûres.

-         Et ton tee-shirt, il n’est pas sale ?

-         Non, il est pas sale. C’est de la terre.

-         Et le cambouis sur ton pantalon ?

-         C’est pas sale. C’est composé des trucs qui viennent de la nature.

-         Mais qu’est-ce que ça veut dire, pour toi, « sale » ?

-         Au sens propre, rien.

 

»   20/20   »

 

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