Comme j’avais hâte de me retrouver dans ce petit village de Notre-Dame-des-Lacs !
C’est la fin de l’hiver qui signifie aussi le retour des hommes. C’est avec stupéfaction et indignation qu’ils découvrent la présence de Serge et l’existence d’un restaurant. Les femmes redécouvrent la rustrerie de leurs maris et la comparent au charme et à la finesse d’esprit de Serge. Jaloux, les hommes boycottent à la fois le restaurant et le Magasin Général. Lorsque Serge se prend un gnon, il veut partir mais Marie refuse et désespère.
Deux clans s’opposent au village : les hommes et les femmes. Par chance, Gaëtan a appris à cuisiner aux côtés de Serge et nourrit les hommes.
Rien ne va plus : la cabane où vivait Serge a été mise à sac et le curé avoue à Noël, celui qui se construit un bateau, une crise de vocation devant l’éparpillement de ses ouailles. Lorsque Serge secourt une femme sur le point de mourir, il remonte dans l’estime des villageois, mais la fin de l’album révèle à Marie une surprise de taille.
Le deuxième tome était un conte de fée, l’arrivée de ce Serge improbable, sa générosité, son envie de faire découvrir un ailleurs aux habitants du village ont donné un élan de vie, contrarié, dans ce tome-là, par le retour des hommes et leur refus de voir un étranger s’imposer parmi eux. Que de « Hostie ! » et de « Tabarnak ! » prononcés ! Chacun se fâche, revendique ses droits… sauf ce doux Serge, qui cache bien son secret !
» 18/20 »