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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 16:43

 

Résultat de recherche d'images pour "Imbattable – 2. Super-héros de proximité de Pascal Jousselin"

         Après ma découverte de l’album jubilatoire Imbattable n°1, je n’ai pu résister à cette suite, encore plus déjantée.

          Comme son nom l’indique, Imbattable est un super-héros vraiment imbattable. Ses ennemis de toujours, Plaisantin ou le Savant fou s’en mordent les doigts, ils ont beau l’immobiliser, inventer un « dédoubleur de réalité », Imbattable s’en sort toujours à la perfection, sautant d’une case à l’autre, se servant de l’avenir pour mieux résoudre les problèmes du passé. Un jeu d’enfant, quoi ! Pourtant un être venu d’une autre planète semble posséder les mêmes pouvoirs qu’Imbattable, le combat promet d’être rude !

          Encore une fois, l’auteur nous emmène dans un ailleurs inconnu jusqu’alors, il joue avec le temps, avec les cases, avec la réalité, avec les ombres, avec les formes et les couleurs d’une manière totalement insolite. Mes enfants ont aimé tout autant que moi. Toutes ces innovations et ces détournements bien loufoques donnent le tournis. Je redoutais quelques répétitions et redondances par rapport au premier tome et pas du tout ! L’auteur se renouvelle et nous surprend encore. Bravo !

« C’est justement parce que je suis venu me délivrer que je peux aller me délivrer. On appelle ça un paradoxe temporel. »

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 17:37

Résultat de recherche d'images pour "2 expressos de Kan Takahama"

         Benjamin est un dessinateur de BD français qui arrive au Japon pour retrouver une jeune femme qu’il a aimée, à Paris, 17 ans auparavant. L’indice qu’elle lui avait donné, le fait qu’elle vende « des choses qui sont utiles quand on fait ses adieux » rend Benjamin perplexe quand il se rend dans la petite ville morne de Gono-Ni. Il trouve refuge dans un petit café, le seul des environs, où il boit le plus mauvais expresso de sa vie. Et pour cause, le patron, Michihiko, y a mis du propolis… parfois il lui arrive de l’agrémenter de ginseng ou de champignon, cela donnerait des forces à ses petits vieux de clients mais rend surtout le café exécrable. De fil en aiguille, de problème en coups de blues, Benjamin reste chez celui qui est devenu son ami. Il lui apprend à faire du vrai et bon café, ils échangent sur leurs problèmes de couple respectifs. La femme de Michihiko l’a quitté pour retourner vivre avec sa mère, non loin de là. Benjamin, lui, ne perd pas de vue son objectif de retrouver la belle inconnue japonaise. La fin révélera une belle surprise, un peu loufoque.

             Léger et parfois drôle, cet album se lit aussi bien que se boit un excellent café ! Entre un looser japonais et un dessinateur français un peu paumé se noue une belle amitié qui n’exclut pas les remarques acerbes et une franchise déconcertante. Si le dessin n’a rien d’extraordinaire, certaines cases, hyperréalistes, attirent le regard. J’ai bien aimé cette histoire romantique qui se finit bien et qui permet de faire un joli pont entre la France et le Japon.

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 14:36

            Résultat de recherche d'images pour "bd espaces vides francisco"

           Je m’étais offert cette BD il y a quelque temps déjà, j’ai profité de l’été pour la découvrir enfin.

            Un soir de ratatouille, un père dessinateur raconte son passé à son fils de cinq ans et surtout l’histoire de sa famille : celle de son père, celle de son grand-père, son propre exil en Finlande. Il est question de guerre civile espagnole, d’anarchisme, de fuite vers l’Argentine. San cesse, le narrateur a voulu fouiller le passé combler ces « espaces vides » creusés par les oublis et les non-dits. Dessinateur de canards qui attaquent des chiens verts, il n’aime pas sa vie et sa conscience personnifiée par un gaillard costaud et tatoué, lui rend souvent visite pour mettre les points sur les i.

           J’ai bien aimé les dessins, le personnage –attachant- dans sa quête quasi obsessionnelle de son passé et de ses ancêtres mais les va-et-vient trop fréquents entre les différentes époques ont rendu la narration confuse et ne m’ont pas permis de m’accrocher à cette histoire où père, grand-père et fils se confondent. Bons points : une vision intéressante de la guerre d’Espagne, un traitement du passé assez juste (le comprendre sans forcément en faire une fixation). Un bilan un peu trop mitigé pour un album qui manque un peu d’élan et de force.

Je découvre le billet de Mo’ et, par la même occasion, que nous sommes d’accord sur cet ouvrage !

 

Résultat de recherche d'images pour "bd espaces vides francisco"

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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 08:21

Résultat de recherche d'images pour "Les gens honnêtes - quatrième partie - de Durieux et Gibrat"

Suite et fin de cette série très sympathique.

           Le village enterre le père de Ducousso, un homme peu apprécié. Alors que la mère de Philippe rencontre une adoratrice de Mitterrand, Philippe se prend un pain par un défenseur de la chasse. Il accompagne Ducousso à Paris rencontrer un photographe avec qui il fera le voyage en Transcapie. Une violente tempête ravage la région et noie les livres de la librairie qui se retrouvent disséminés un peu partout dans le village. Si Philippe pense encore et toujours à sa chère Camille partie à l’autre bout du monde, il apprécie aussi la compagnie d’Isabelle. A 57 ans, sa vie est encore faite de surprises et de retournements de situations.

          Cette série est délicieuse ! Prônant la simplicité de la vie, le droit à une deuxième chance (et  même une troisième, une quatrième, …), elle promeut aussi la fidélité dans les relations amicales et familiales. Une image absolument charmante : les villageois, après l’orage, rassemblent les livres éparpillés dans les rues et lisent dans une joyeuse cacophonie des extraits de Flaubert, Quignard, Montaigne, Hornby…  Je le répète, si vous avez aimé Les Beaux étés, jetez un œil aux Gens honnêtes qui appartiennent, de près ou de loin à la famille Faldérault. Durieux a fait le boulot tout seul pour ce dernier opus et il ne s’est pas mal débrouillé même si mon tome préféré reste le 2ème

« Je vois les chahuts et les belles choses de ma vie. J’ai circulé à travers tout avec ma démarche de guingois. J’ai fait comme j’ai pu avec ce que j’étais. »

Résultat de recherche d'images pour "Les gens honnêtes - quatrième partie - de Durieux et Gibrat"

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20 septembre 2018 4 20 /09 /septembre /2018 14:16

 

Résultat de recherche d'images pour "Les gens honnêtes - troisième partie - de Durieux et Gibrat"

           Hum… est-ce que je vous dis que j’ai relu le 1er tome de cette série avant de tomber, sur internet, sur mon propre billet de blog pour constater que j’avais déjà lu les deux premiers tomes ? J’avais totalement oublié ! Au bout de 5 ans, ne même pas se souvenir de la moindre case, d’un seul personnage, c’est grave, non ? En 2013, je croyais que la série était un diptyque, en fait elle totalise 4 tomes.

           A 57 ans, Philippe a hérité de la librairie un peu spéciale de son défunt copain : on y lit des livres mais on y boit aussi du vin (personnellement, ce programme-là me convient très bien) ! Philippe passe pas mal de temps à pêcher et à lire des histoires à son ami maçon, c’est un peu pour ça que sa maman vient l’assister à la librairie. C’était sans compter un coup de foudre avec le maire du village. Le fiston jadis désœuvré se trouve être un fameux cuistot et la belle Camille, l’amoureuse de Philippe, débarque pour finalement repartir aussitôt. Entre une apparition d’Elvis, un sanglier porte-bonheur, la Transcapie, un feu d’artifice et la neige (toujours la neige chez Durieux !?), Philippe passe du chagrin au bonheur, aux bonheurs, et apprend à grandir à son âge encore.

         Au fil des tomes, la série a gagné en vivacité même si, ici, c’est plutôt une agréable langueur qui prédomine. Ce petit village ensoleillé aurait pu figurer dans Les Beaux étés, plongé dans la douceur de vivre, la nonchalance et le carpe diem quotidien. Je me suis vite attachée aux personnages, la mamie optimiste, la jeune révoltée de la société, le maçon et son secret, …  et j’ai hâte de lire la suite.

Résultat de recherche d'images pour "Les gens honnêtes - troisième partie - de Durieux et Gibrat"

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10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 16:24

Résultat de recherche d'images pour "gold star mothers grive"

               Pour une fois, je vais faire ma paresseuse en vous livrant la quatrième de couverture de cette BD que je trouve suffisamment explicite : « Au cours de la Première Guerre mondiale, plus de 116 000 soldats américains perdent la vie sur le Vieux Continent. Seuls les corps de la moitié d'entre eux sont rapatriés. Les autres sont inhumés en France.Entre 1930 et 1933, le Congrès américain organise les pèlerinages dits « des Gold Star Mothers ». Ces mères et ces épouses - 6 654 au total - se voient offrir une traversée en paquebot vers la France afin de se recueillir sur la tombe de leur fils, de leur mari. La principale inquiétude du gouvernement est que ces femmes, soumises à la fatigue du voyage, au bouleversement de leur quotidien et à de trop fortes émotions, ne s'affaiblissent et tombent malades. Un important budget est donc provisionné pour les soins de santé. Mais, à l'étonnement général, il sera à peine entamé. Portées par la cohésion du groupe, unies dans la souffrance comme l'avaient été leurs fils ou leurs maris, les Gold Star Mothers tiennent bon... »

             En 1930, le lecteur accompagne une des traversées : la petite semaine sur l’America est agrémentée de concerts, de dîners fastueux, de thés dansants, de conférences, de baignades. La jeune Jane Smith accompagne sa mère, elle a perdu son grand frère adoré, venu vivre en France au début des années 10 pour développer son talent de poète. Elle rencontre, sur le grand paquebot, la frivole Clara. Le passage éclair au cimetière de Verdun est précédé de visites touristiques, de nuitées au Ritz, de soirées à l’Opéra, d’excursions à Versailles. Si Mrs Smith pleure encore son mari, il faut bien admettre que les plus jeunes profitent des agréments de ce voyage de luxe.

           Ces dessins à la Sempé et ces couleurs pastel participent à cette atmosphère faite de douceur et de mélancolie.  Il m’a manqué un grain de folie pour adhérer complètement à ces choix graphiques et scénaristiques un peu trop fades à mon goût, vaporeux, légers, délicats mais manquant de caractère. Néanmoins, j’ai découvert une Histoire que j’ignorais, cet hommage rendu aux victimes américaines et à leurs compagnes et mères.

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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 15:53

Résultat de recherche d'images pour "Contes ordinaires d’une société résignée d’Ersin Karabulut"

            Ce billet commence, pour une fois,  par mon avis sur cette très étrange BD brillamment originale. Une bonne dizaine de contes pas du tout ordinaires, qu’on pourrait qualifier de terrifiants, de cyniques, d’immoraux, de déstabilisants, de trash, de gothiques, de cauchemardesques… Dessin et texte, en totale harmonie, nous emmènent dans un monde qui dérange et qui, pourtant, n’est pas si loin du nôtre. Pessimiste, l’auteur turc de 37 ans creuse dans les vices et les tares les plus profondes d’une société qui débloque. Cannibalisme, réincarnation, infanticide ou parricide, polymorphisme et immortalité sont quelques-uns des thèmes évoqués.  Le ton est irrévérencieux, le dessin extraordinairement bien travaillé, bref, j’ai adoré cet ovni satirique à mi-chemin entre Edgar Allan Poe et Charlie Hebdo. Attention, à ne pas mettre entre les petites mains des enfants ! Si vous avez envie de lire cette BD, laissez tomber mes petits résumés qui suivent et laissez-vous surprendre !

- Une épidémie inscrit, sur la peau des contaminés, des mots, des phrases. On se met à communiquer avec la maladie… et si on s’entendait plus que bien avec elle ?

- Dans une école très spéciale, on détecte ceux qui affirment ne pas savoir, ce sont eux qui possèdent une once d’intelligence qu’il convient d’éradiquer au plus vite.

- Lors de l’échographie, une marque blanche indique le futur secteur professionnel du bébé à venir… L’erreur est si rare.

- Un vieillard grabataire reprend vie et force. Malgré ses multiples maladies et handicaps, il réussit ses études de médecine, sort, se fait apprécier, et couche avec la femme de son petit-fils.

- Un homme très laid parvient à déformer son visage au point d’en pouvoir faire ce qu’il veut. Quand il ressemble comme une goutte à son frère, ça dégénère.

- On mange de la chair humaine mais tous les morts ne se valent pas…

- Les femmes, ces parfaites cuisinières et ménagères, découvrent, à l’intérieur des concombres achetés, des poivrons découpés, des déclarations d’amour. Voilà qui donne envie d’aller plus souvent au marché !

- Un homme choisit de laisser mourir un enfant devant la porte de son immeuble plutôt que de rater un rendez-vous professionnel. Il est fier.

Résultat de recherche d'images pour "Contes ordinaires d’une société résignée d’Ersin Karabulut"

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 14:38

Résultat de recherche d'images pour "Une année au lycée – dargaud  Fabrice Erre"

              Le dessinateur-scénariste-narrateur-pas vraiment héros raconte une année scolaire de sa vie de prof d’histoire –géo dans un lycée de Montpellier. La nouvelle catastrophique tombe à jour J – 1 semaine : plus que sept jours de vacances, la rentrée avec son lot d’emplois du temps, de listes d’élèves aux noms imprononçables, la répétition des mêmes règles de vie de classe, l’ignorance des élèves, leur inattention chronique, leurs mille questions toutes plus saugrenues les unes que les autres, les bavardages, le manque de respect, l’omniprésence et omnipotence du portable, les copies à corriger, les bulletins à remplir, les conseils de classe monotones, les rencontres parents-profs, les lacunes du prof et les questions trop pointues d’un élève trop cultivé, les grèves, le mois de juin, le bac, la correction du bac, et enfin… la délivrance : les vacances !!

               Alors que j’abandonnais lâchement La balade nationale de Davodeau et Venayre (ça me déchire le cœur d’avouer ça mais je n’ai pas accroché !!), je suis tombée sur cette grosse BD que je n’avais pas l’intention de lire mais, en la feuilletant, ça m’a plu et j’ai finalement tout lu d’une traite. Ça fait longtemps que je n’avais plus autant ri ! Si le sujet des profs (on vend du rêve tout le monde le sait bien) a été maintes fois mis sur le tapis, médiatisé, tournicoté, ici : tout colle parfaitement à ma vie de tous les jours et le plus terrifiant, c’est que je suis prof en collège et que je m’en rends compte que ça se passe de la même manière au lycée ! Dire qu’on s’imagine toujours qu’en grandissant, ces petits monstres seront plus mûrs, plus disciplinés, plus sages… Certains passages sont vraiment hilarants : le prof qui fait de l’humour que lui seul comprend, les élèves qui ne savent rien de la leçon sur Khrouchtchev mais sont calés sur la vie du prof grâce à internet, le gamin qui pose systématiquement une question complètement hors-sujet, la réaction unanime quand on leur dit qu’on est né au XXè siècle (« Bon, par exemple, vous avez tué des nazis ? »), leurs regards rivés sur la fenêtre parce qu’il a commencé à neiger (au lycée, ils font encore ça !?!), leur manque total de sérieux aux abords de l’examen final… Constat final : on fait quand même un boulot pourri !  A donner à lire aux profs mais aussi à ceux qui nous envient nos vacances…

Il existe un 2è et un 3è tome.

J’avais rencontré Fabrice Erre avec Z comme don Diego.

Résultat de recherche d'images pour "Une année au lycée 1 de Fabrice Erre"

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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 14:37

Résultat de recherche d'images pour "Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron"

             Dans un petit village de Sibérie, c’est à la vieille noble Barynia qu’appartiennent les terres. Elle laisse faire les paysans qui font brouter vaches et chevaux sur ses prés, coupent du bois sur ses lopins. Le fils de la Barynia se montre moins généreux et envoie un intendant faire le ménage dans le village. Entre coups de fouet  et amendes, les villageois s’appauvrissent et sont malheureux. Lorsqu’ils apprennent que La Barynia veut vendre ses terres, ils s’associent pour les acheter mais ont du mal à s’entendre, gérer d’un commun accord ces biens. Pacôme, un paysan doté d’un beau-frère assez riche -et d’une ambition plus grande que les autres- rachète le tout. Et bientôt, se reproduit ce qu’il s’était passé avec l’intendant : les villageois profitent de lui, le volent, lui sévit, lui montre qu’il est le chef. Jusqu’au jour où un pèlerin vient lui expliquer que très loin de là, vivent les Baskirs, une peuplade qui se contente d’élever du bétail dans des plaines immenses et très fertiles. Sûrement qu’ils donneraient facilement quelques hectares pour quelques roubles. Sans écouter les bons conseils de sa femme et de son fils, Pacôme parcourt des centaines de kilomètres pour constater, qu’effectivement, les Baskirs lui lègueraient sans difficulté une terre immense. Une petite condition est posée et c’est celle-là même qui, d’apparence anodine, permettra de clore ce conte et de châtier l’ambitieux.

             Ce conte illustré est une adaptation BD d’un texte de Tolstoï que je n’ai pas lu. Quel régal à la fois visuel, narratif, philosophique ! Des réflexions très justes sur la propriété, l’avidité, le profit, les relations dominant/dominé, la cupidité, l’humilité sont très habilement menées dans ce contexte rural et âpre. Le graphisme retranscrit parfaitement la diversité des décors et des couleurs.

 Un coup de cœur !

De Martin Veyron, je n’avais lu que Blessure d’amour propre que j’avais moins bien aimé.

Résultat de recherche d'images pour "Ce qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron"

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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 16:28

           Le « Repos du guerrier », voilà qui évoque, à coup sûr, les vacances mais pour notre famille Faldérault, c’est bien plus, car ils ont acquis, cet été, une villa « clé sur porte » qu’ils surnomment déjà « Le Repos du guerrier ». Fini le camping et son lot d’inconforts ! Le summum, c’est que le père de famille a réussi à finir son travail, rendre sa BD terminée, dans les délais. Nicole ne décolle plus de son petit ami qui accompagne la famille ; ils se bécotent à longueur de journée. Les enfants chantent Banana Split, ça lit, ça écoute Pink Floyd… Mais arrivés sur place, catastrophe : nos personnages sont bien obligés de constater que la superbe villa avec sa « façade en pur style périgourdin » n’existe tout simplement pas ! En fameux arnaqueur, l’entrepreneur a fui à Tahiti et les Faldérault ne sont pas les seules victimes. Après un petit moment de désespoir bien légitime, le constat est simple : « Pourquoi repartir ? » Le soleil aidant, quelques planches, le soutien des villageois, une grande tente … et c’est parti pour des vacances inoubliables !

           Que dire ? En cas de blues (c’était le cas pour moi pendant cette lecture), la BD donne le sourire et la bonne humeur. On aimerait voler un peu de cet optimisme à la famille Faldérault pour accepter avec joie les petites contrariétés du quotidien. En tous cas, cette jolie série adopte parfaitement mon adage favori : en été, c’est toujours mieux ! 

Bel été à vous tous !

Résultat de recherche d'images pour "Les beaux étés – 4. Le Repos du guerrier de Zidrou et Jordi Lafebre"

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