Avec les enfants, nous lisons souvent des Yakari et ces lectures ne valaient pas, pour l’instant, un billet. Mais ce tome-là, le 25ème de la série, est différent et mérite qu’on s’y attarde un peu.
Un vieil Indien, Celui-qui-sait, explique à Yakari que les oies sauvages vont bientôt arriver, la tribu étant sur une de leurs voies de passage. Leur venue annonce bien évidemment le retour des beaux jours. Alors que Yakari et son cheval Petit Tonnerre font connaissance avec les oies, ils remarquent qu’une oie s’est isolée sur le haut d’une falaise. Pourquoi ? Elle grattait, elle grattait à chacun de ses passages pour mettre à nu le fossile d’un fantastique oiseau préhistorique. Intrigué par ce très grand oiseau aux si petites ailes, Yakari demande au magicien Nanabozo d’intercéder : rien qu’avec un petit « Pop », voilà nos amis au temps de la Préhistoire.
Dans une forêt tropicale chaude et humide, Petit Tonnerre va faire la connaissance de ces ancêtres, de tout petits chevaux zébrés, les Eohippus. Yakari sera effrayé en buvant l’eau d’un lac en découvrant l’ancêtre du crocodile. Et enfin, ils vont tous rencontrer le Diatryma qui se révèle être l’aïeul lointain de l’oie. Menacés par la lave d’un volcan (et c’est ainsi qu’ils comprendront ce qu’a tué le Diatryma), nos amis, sur un petit « Pop », retournent dans le monde actuel.
Cette histoire fait rêver (peut-être que je ne suis pas objective car j'ai toujours été fascinée par les migrations des oies), elle est simple à comprendre et tout à fait accessible aux enfants de plus de sept ans. Ma demoiselle de 5 ans 1/2 a adoré, elle aussi.
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