Gastronomie et BD m’ont toujours attirée, j’ai donc kidnappé ce manga dès que j’en ai connu l’existence…
Hana est une jeune citadine japonaise qui vit seule parce que son mari a été muté en province. Elle travaille dans une librairie, elle est désordonnée au possible, assez paresseuse mais surtout très gourmande. On la suit donc au fil des saisons et des soirées en solitaire avec son gros appétit qu’elle essaye de combler avec ses maigres revenus et ses petits talents de cuisinière. Elle se débrouille avec les moyens du bord, le 2è plat consistera à faire couler un œuf cru sur du riz blanc, le tout aromatisé de sauce soja. Il s’agit parfois d’ouvrir une sauce en sachet ou … d’appeler le livreur de pizza.
A part quelques découvertes que j’oublierai vite fait (allez faire la différence entre les « ramen », des nouilles de blé, les « udon », des nouilles fraîches de blé tendre et les nouilles d’amidon qui sont comme des spaghettis carrés et translucides), j’ai été assez déçue par les recettes proposées, vraiment peu élaborées. Peut-être ai-je tort de préférer les vrais œufs aux « miettes d’œufs lyophilisés en sachet » ? La jeune fille elle-même fait très gamine, saute de joie quand elle a une idée de repas, commente ses trouvailles avec une candeur et une niaiserie assez spectaculaires, se parle toute seule, bref, je n’ai pas accroché à ce personnage ! Les dessins, en noir et blanc, n’ont pas n’ont plus retenu mon attention et les textes sont d’une taille microscopique !
La quatrième de couverture (ou la première ? Je m’y perds un peu puisqu’il faut commencer par la fin !) précise que le scénariste est le même que celui du formidable Gourmet solitaire de Taniguchi ! J’en reste bouche bée !
Rencontre ratée qui m’a à peine ouvert l’appétit…
» 10/20 »