« Le chemin des écoliers »
J’ai sauté sur l’album dès qu’il s’est trouvé disponible à la bibliothèque. Que c’est bon de retrouver petite Mamette !
La maman de Mamette qui l’a laissée à ses parents, n’est toujours pas revenue. C’est en voulant montrer la Tour Eiffel à sa biquette que Mamette se perd en forêt. Elle est recueillie par la Mariote, une étrange guérisseuse qui lui applique une compresse de bouse sur son entorse. Le fils de la pseudo sorcière est amoureux de Mamette en secret.
Un autre en pince pour la jolie brunette : c’est Jacques, le pêcheur qui lui apprend aussi l’école buissonnière. Car Mamette se rend à l’école du village pour la première fois. En plus des calculs et des leçons de morale, elle doit apprendre à marcher longtemps pour rejoindre la sévère Mme Chignole mais aussi à jongler entre travaux de la ferme et devoirs (nos élèves actuels devraient en prendre de la graine !).
Un délice. Pour celui qui a vécu enfant à la campagne (c’est mon cas), cet album est un bijou de souvenirs. La liberté des sentiers, l’odeur du foin, les vaches en dans les prés, les bruits étranges de la nature, les courses dans les hautes herbes, les menus bricolages avec deux branches de bois, les errances sous le soleil… Frôlant la caricature, Nob nous offre un panier empli de rusticité et d’authenticité. Toutes les couleurs y passent, les traits sont précis et… on y est, tout simplement.
» 18/20 »