J’ai attendu la sortie en poche de ce bouquin. Je suis parfois très bête, j’avais lu Quand souffle le vent du nord avec boulimie et délectation mais, par je ne sais quel esprit d’orgueil, je me suis dit que lire le tome 2 n’était pas si urgent… tu parles, il ne s'est pas passé un mois sans que j'y pense et, à peine reçu, je l’ai lu. Avalé en quelques heures, et d’une traite.
Les vingt premières pages m’ont fait peur. Je me suis ennuyée, je n’ai pas retrouvé la passion du tome 1, et pour cause : Leo rentre de Boston où il avait fui son irrésistible attirance virtuelle pour Emmi. Il a dans ses bagages une petite amie : Pamela. La correspondance entre Emmi et Leo se poursuit tout de même et se concrétise très vite par une rencontre, pas virtuelle du tout.
Les deux épistoliers papillonnent, philosophent, tripotent les codes de la communication avec brio, se cherchent, se trouvent, se voient, se fuient, se disent adieu pour mieux se retrouver… Encore une fois, je n’ai pu empêcher la-maladie-de-tourner-les-pages de me gagner complètement. C’est bien écrit, c’est juste, c’est complètement dingue aussi… et c’est surtout une merveilleuse histoire d’amour ! Vraiment, à classer parmi les plus belles !
J’en fais un COUP DE CŒUR sans hésitation. Je me rends compte que, pour ceux qui ne connaissent pas Quand souffle le vent du nord, ce billet n’est pas très clair. Qu’importe, lisez les deux livres !
Un seul extrait –je n’ai pas eu le temps d’en noter plus !
« Tu ne m’incommodes jamais. Tu le sais. Sinon, je m’incommoderais moi-même, car tu fais partie de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection, le concept d’amour le plus pur. Tu étais avec moi pendant presque dix mois à Boston, et tu es revenue avec moi. »