Celui qui n’a pas vu ou entendu parler de ce livre vit en autarcie… Trop curieuse, il a fallu que je m’y colle, et ce fut en livre audio.
Erica est une trentenaire célibataire, écrivain retranché dans la maison de ses parents décédés il y a peu. Un jour, on l’interpelle dans la rue, un homme demande du secours, il a trouvé le cadavre d’une femme dans sa baignoire. Erica constate qu’elle connaît cette femme prise dans la glace (la chaudière étant à l’arrêt, la maison est glaciale), il s’agit de sa meilleure amie d’enfance, Alex.
Alors qu’elle se rend au commissariat pour sa déposition, qui est-ce qu’elle croise pas ? Patrick, un copain d’enfance qu’elle trouve charmant… elle ne sait pas qu’il est amoureux d’elle depuis le bac à sable (eh si, ça existe !)
C’est une enquête en binôme qui commence, chacun à sa façon. Patrick tente de déjouer la surveillance de son stupide et volumineux chef, Erica se rend dans la maison d’Alex en cachette pour y glaner d’éventuelles informations (même pas peur !)
A côté de ça, la maison familiale risque d’être mise en vente à cause du mari violent et trop cupide de la sœur d’Erica, Anna. Mais Erica se console dans les bras de Patrick. C’est cinq fois pour leur première nuit d’amour mais ce n’est vraiment bien qu’à la cinquième fois… c’est pas moi qui le dit, c’est l’auteur.
Le début du roman m’a vraiment agacée, l’intérêt littéraire est nul. C’est mal écrit, ça tourne en rond, c’est rempli de blabla. Puis, je me suis engouffrée dans cette enquête. Alors que je croyais avoir tout compris, je suis allée de surprise en surprise. Au final, j’ai passé de bons moments mais le support audio y a été pour beaucoup. L’écrivain nous répète mille fois les mêmes choses (ok, j’exagère), ce qui passe très bien quand on l’écoute.
Pour les détails énervants, Läckberg insiste sur les trentenaires qui vraiment ne sont plus si jeunes, qui grossissent à vue d’œil, qui voient apparaître des rides un peu partout… je me suis sentie un peu vexée ! L’histoire d’amour quant à elle, bon, elle est ce qu’elle est, deux maladroits un peu frustrés qui se disent que c’est le moment de se caser… Ne boudons pas notre plaisir, je me suis attachée à ces deux-là. Je continuerai peut-être l’aventure Läckberg en buvant du café (ça doit vraiment être une manie suédoise, dans Millenium déjà, ça n’arrêtait pas !), encore en livre audio sans doute. Et puis, commencer une relation amoureuse avec une haleine aromatisée à la caféine, bon… Parenthèse refermée.
Je ne cite pas d’extrait, de toute façon, un morceau détaché du reste serait ridicule… Ah, je n’avais pas dit non plus que le roman était truffé de caricatures et de clichés ? Bon, c’est fait maintenant. Pourtant si, j’ai aimé. Je l’ai pris comme il était et mes trajets maison-travail ont été délicieusement égayés.
Au cas où vous n’auriez pas compris ma relation avec ce livre, c’est comme de manger des cookies bas de gamme, c’est bourré de conservateurs et de cochonneries, on sait que ce n’est pas bon mais finalement on finit le paquet. Ben oui.
Il m’arrive de bavarder inutilement (pléonasme ?)
Si c'est bien du Fjallabacka du bouquin qu'il s'agit ci-dessous, c'est pas mal...