La quatrième de couverture informe le lecteur qu’il s’agit « d’une des rares comédies allemandes encore jouées aujourd’hui avec succès. » La pièce date de 1893 et a pour sous-titre « comédie de voleurs ».
Frau Wolff est une mère de famille qui gagne sa vie en faisant des lessives pour les autres… et en volant, par-ci par-là, quelques bûches de bois par exemple ou encore… une pelisse de castor. L’énigme de ces vols est en passe d’être résolue chez un administrateur un peu niais qui ne voit, en la personne de Frau Wolff qu’une brave et honnête femme. La femme ne fait pas dans la demi-mesure, elle sait mentir comme un arracheur de dents, elle met même la vie de ses filles en danger, c’est un sacré personnage, haut en couleur. Le langage de la pièce est un mélange de patois, de langue familière et d’incorrections.
Une comédie… une comédie… sans doute, ne devait-on pas rire des mêmes choses en Allemagne à la fin du XIXème siècle –et c’est là qu’on se dit que Molière a tout de même un foutu talent intemporel ! Je me suis ennuyée comme un croûton de pain derrière une malle… Allez, certains passages dont celui ci-dessous m’ont presque fait sourire. Je ne regrette pas d’avoir lu la pièce au moins « pour voir ce que c’est » et pour dépoussiérer le microscopique rayon théâtre de ma bibliothèque municipale !
« Adelheid – Papa, il parle toujours sans éducation.
Frau Wollf – C’est qu’il a pas appris l’éducation vois-tu. Ca serait la même chose pour vous, les filles, si je vous aurais pas élevées dans l’éducation. »
N.B. : vous aviez déjà entendu le nom de l’auteur, vous ?
Challenge théâtral chez Eimelle