On connaît une Bagieu rigolote, en voilà une plus « sérieuse », … quoique…
Eloïse Pinson se retrouve assise sur un banc, dans une rue parisienne. Elle se demande ce qu’elle fait là, elle ne souvient plus pourquoi elle est là, elle ne se souvient même plus ni de son prénom ni de l’endroit où elle habite. Elle trouve ces informations dans son sac. Elle se rend péniblement chez elle, dans ce qui apparemment, constituerait son appart, mais rien ne lui est familier, elle ne se souvient ni de son chat, ni de sa cuisine, ni de son parfum de gel douche, ni de son mot de passe pour allumer l’ordinateur.
Le lendemain matin, un coup de fil l’avertit qu’elle a trois heures de retard à son boulot. Mais elle ne se souvient plus de son travail. Elle découvre petit à petit sa vie. Comme une enquêtrice, elle assemble les pièces du puzzle de l’existence de la fille qu’elle avait été… Une collègue l’aide et la soutient, Sonia. Les médecins et les psys lui disent qu’elle est normale, qu’une telle amnésie ne peut pas exister, car elle se souvient des stations de métro, de Britney Spears et de toutes les connaissances qu’elle a pu accumuler jusque-là.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette lecture, j’ai passé un bon moment, les illustrations m’ont plu, mais le hasard a fait que j’ai lu cet album peu après La Parenthèse qui traite à peu près du même sujet mais qui est brillamment réussi. Un peu déçue par une fin « facile », j’ai trouvé cette BD-là divertissante, un point, c’est tout.
Le début : « Je faisais quoi, déjà ? … Je suis o, là ? … J’ai pleuré ??? Je ferais mieux de rentrer. C’est où, chez moi ? Il était juste là… C’est MON Sac ? … »
» 16/20 »