Pimprenelle ne m’en voudra pas (n’est-ce pas ?), je prends un peu d’avance et publie aujourd’hui une chronique d’une œuvre de Benacquista et le 15, une autre… oui, quand on aime, on ne compte pas !
J’avais déjà lu une BD de cette série intitulée Dieu n’a pas réponse à tout (mais IL sait à qui s’adresser), je l’avais adorée, celle-ci est exactement de la même trempe. Dieu ne sait pas forcément résoudre les problèmes des Hommes seul, il fait donc appel aux habitants du Paradis, des morts illustres qui viennent sur Terre, le temps d’une mission, faire partager leur expérience aux âmes perdues…
Freud vient donc aider un dépressif chronique, Marilyn Monroe redonne confiance à un homme bon et généreux mais peu sûr de lui, Homère épaule un démocrate afin de renverser la dictature en place, Louis XIV conseille des SDF pour prendre le pouvoir (ce qui donne l’irrésistible « L’Etat, c’est nous… », « je n’aurais pas mieux dit » réplique le roi Soleil !). Nous avons aussi un Al Capone qui a besoin de se racheter en aidant la police à déjouer la corruption ambiante – c’est le premier surpris. Enfin, un jeune Mozart déglingué et désinvolte fait comprendre au père d’un garçon que son fils est doué pour l’écriture et non pas pour la composition musicale.
Très distrayant, frais, drôle, on ne peut qu’aimer ce Dieu bienveillant assisté de ses stars… Les dessins font sourire, un relooking s’impose à tous ces êtres venus d’ailleurs et Barral réussit sans mal à les faire revivre.