C’est le Général de Gaulle qui, bien après avoir lancé son plus que fameux appel du 18 juin, se repose sur les plages bretonnes en compagnie de son fidèle aide de camp, Le Bornec. Sa femme et son fils le suivent aussi, mais leur rôle est moindre. Ce qui détonne dès le début de l’album ce sont ses tongs « prises sur l’ennemi viêt ». et toute la BD est du même acabit.
Même en vacances, De Gaulle reste De Gaulle :
« - Le combien sommes-nous, Lebornec ?
- Le 18 juin, mon général !
- Je vais lancer un appel. […] Ici le général de Gaulle qui vous parle depuis le poste de secours. J’invite ceux parmi vous qui possèdent un ballon à me rejoindre et à me suivre… »
Le fils De Gaulle complètement idiot, le chien Wehrmacht, la brèce apparition de Winston Churchill, … voilà autant d’éléments qui prêtent à sourire parce qu’il y a sans cesse un décalage, soit l’endroit est incongru, soit le comportement est inédit, soit c’est l’époque qui ne cadre plus avec la nôtre. La publicité pour la Renault Dauphine et les titres à scandale des journaux people (De Gaulle disparaît en mer !) en sont deux exemples.
Burlesque, farces, absurde… les procédés comiques ne manquent pas, j’ai souvent souri et pourtant je me suis vite lassée… Pourquoi ? je n’ai pas d’explication sauf peut-être mon âge … pour une fois, je ne me sens pas assez vieille pour apprécier l’album à sa juste valeur… J
» 15/20 »