J’ai fait une grande pause avec cette série. L’éblouissement de la découverte a fait place à une certaine lassitude.
On retrouve le beau chat dans une nouvelle enquête, je ne vous apprends rien. Blasé et légèrement déprimé par son métier de garde du corps, il se réjouit de retrouver un vieil ami, « le Professeur », Otto Lieber, spécialiste renommé de l’énergie atomique. Les ennuis commencent quand Blacksad se rend compte que la vie de son ami est menacée.
Ce n’est jamais facile de résumer un album de Blacksad pour la bonne et simple raison qu’il y a toujours des points de l’intrigue qui demeurent obscurs à mon petit cerveau. J’ai pourtant l’impression d’avoir été plus captivée par cette histoire que par les précédentes mais la dimension magique s’est envolée.
Les dessins sont toujours aussi fastueux, le choix des animaux est parfait, le hibou (Otto) représente le sage, le gros méchant, c’est le crocodile, le dalmatien incarne un type très élégant mais faux-cul et corrompu. Mais le scénario cafouille un peu, on trouve encore et toujours une nana hyper craquant dont Blacksad tombe amoureux mais qu’il délaisse involontairement pour son enquête.
Les couleurs, comme on peut le voir sur la couverture, sont de braise, ça flamboie de partout comme l’explosion atomique qui menace les personnages, comme le sous-titre, « Ame rouge » l’évoque aussi.
Sans grande surprise donc, même si j’ai aimé retrouver le sex-appeal du chat et toute sa ribambelle de copains…