On retrouve Aya en train de pouponner Bobby, le bébé d’Adjoua et de Moussa. Oui, sauf qu’il apparaît de plus en plus clairement que Bobby ressemble comme deux gouttes d’eau à Mamadou, un dragueur insouciant, qui, contrairement à Moussa, est sans le sou.
Bintou, la copine d’Aya, se laisse embobiner par celui surnommé « Le Parisien » parce qu’il est passé par la capitale française, qu’il vit dans l’hôtel le plus cher de la ville et qu’il semble être riche. Bintou s’offre à lui comme le ferait apparemment n’importe quelle habitante de Yopougon face à un homme qui la fait rêver… Hervé, le cousin de Bintou, sous l’impulsion d’Aya, réussit de mieux en mieux dans ce qui est devenu sa passion : la réparation de voitures. Il est également question de l’élection de Miss Yopougon sur laquelle tout le monde fantasme sauf Aya qui refuse de se présenter mais préfère voyager avec son père. Ce voyage soi-disant lui vaudra bien des surprises, de nombreuses jeunes femmes semblant vraiment très proches de lui…
Ce deuxième tome est du même acabit que le premier, les personnages attachants sont délicieusement naïfs (surtout les filles !), tous espèrent la même chose : argent et amour. Aya, seule, semble être une petite fleur perdue, plus lucide, belle et intelligente, généreuse et à l’écoute des autres.
En annexe, un kit de survie : le petit lexique, la recette du « Kédjénou de poulet » et des astuces pour « attacher votre bébé au dos »
J’avoue tout de même (au risque de paraître faire la fine bouche) que, par rapport à tout le bien dont on dit de cette série, il me manque un petit quelque chose pour qu’elle devienne un coup de cœur, alors je m’interroge sur la suite : la lirai-je ?
» 17/20 »