Première expérience de Bilal. Comme tout le monde, j’ai déjà vu son formidable coup de crayon, quelques-uns de ses dessins.
J’ai été déroutée. On parle d’hybrides, de « coup de sang » qui correspond à un « dérèglement climatique brutal et généralisé qui s’est abattu sur la Terre. », d’épidémie foudroyante.
Deux bateaux entrent en collision. Deux hommes se rencontrent, l’un vient de se métamorphoser, peu de temps avant il nageait dans la mer sous la forme d’un dauphin. Deux petits robots, un hippocampe et un homard, accompagnent les humains, leur servent de guides et de domestiques.
Résumer l’intrigue ? j’en suis bien incapable ! Les dessins sont magnifiques, une case m’a particulièrement tapé dans l’œil, c’est la métamorphose de l’homme en dauphin, la peau transparente du mammifère marin laisse entrevoir l’homme en totale harmonie avec son nouveau corps. C’est du grand art. Les visages aussi sont très beaux mais pour moi, souvent presque identiques, d’où ma difficulté à comprendre l’histoire.
Rendez-vous un peu raté donc mais à cause de mon état de novice en la matière, je pense. Sans doute faut-il pratiquer longuement le Bilal pour l’apprécier dans toute sa splendeur.
J’avoue aussi que les futurs noirs, tristes et apocalyptiques me gonflent. Tout est gris dans cet album, mis à part les lèvres de Kim et le petit homard rouge qui danse dans les airs.
Je n’abandonne pas pour autant cet univers mais la prochaine BD sera pour plus tard…