Maintes fois saluée, applaudie, voire encensée sur la blogosphère, c’est avec un réel empressement que j’avais envie de découvrir cet auteur… eh bien…eh bien… j’ai été déçue !
Dans une succession de très courts chapitres (qui heureusement se lisent très vite, sinon, j’aurais arrêté net !), défilent des personnages et leur petite vie. Je dis « petite » vie car ce sont des gens ordinaires mais à qui il arrive des trucs étranges : un employé des pompes funèbres se découvre une passion en photographiant des cadavres, un vieux couple incendie sa propre maison, un homme meurt, sa voiture ayant heurté un cerf, une jeune veuve pas du tout éplorée, découvre son homosexualité avec la maîtresse de son mari, un gamin est abandonné puis récupéré par sa mère, celle-là même qui s’est découvert un amour lesbien…
Je me suis ennuyée. La dimension loufoque ne m’a pas touchée, j’ai trouvé l’ensemble superficiel, le langage familier voire vulgaire un peu facile et la fin tellement prévisible… Une grosse déception. Dites-moi maintenant, chers fans de Constantine, si je dois poursuivre ma lecture avec un des autres romans de l’auteur ou s’ils ont tous le même goût !
Un extrait que j’ai relevé au début de ma lecture (qui prouve bien ma motivation, n’est-ce pas) : la recette du « faire croire ce qu’on veut » délivrée par le chat Bastos (oui, les chats nous parlent dans le livre) : « « Commencer par s’entraîner régulièrement à la technique dite du monologue. Je m’explique. Le monologue a la vertu, quand il est maîtrisé, d’hypnotiser en quelque sorte, le sujet auquel on le soumet. « saouler », « gaver », « gonfler », « prendre la tête », sont autant de moyens d’empêcher de réfléchir, de rêver ou de respirer sa victime. Le but ? Remplir si totalement son espace mental que rien ne put plus s’y insinuer : zéro doute + zéro remise en question = totale soumission ».