22 septembre 2009
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James Meek est un grand reporter londonien, ses reportages sur l'Irak et Guantanamo on reçu de grands prix internationaux.
L'auteur s'est sans aucun doute inspiré de son vécu et de ses expériences professionnelles pour écrire ce roman. Le personnage principal, Adam Kellas est un reporter anglais, lui aussi, qui part couvrir la guerre en Afghanistan. Là-bas il rencontre Astrid dont il tombe amoureux.
De retour en Angleterre, il pense rompre la monotonie et l'ennui de sa vie en écrivant un best-seller (tout en sachant et en proclamant ouvertement qu'il ne le fait que pour l'argent...) et d'autre part, en prenant le premier avion, sans bagages ni affaires, pour rejoindre Astrid aux États-Unis. Le roman porte bien son nom puisque les ambitions du "héros" (ou de l'anti-héros...) n'aboutissent aucunement, mais ses projets avortent les uns après les autres.

Un roman sur la difficulté de communiquer avec l'autre et sur les désillusions de la vie.
Je m'attendais à une écriture et un style journalistiques, il n'en est rien. Meek multiplie les digressions et les récits enchâssés, évite les clichés et traite ses personnages avec distance et ironie. Son analyse est presque chirurgicale, souvent très froide :
(Kellas dit à Lucy qu'il la trouve sexy) "Kellas lui-même était surpris d'avoir prononcé ces mots à voix haute. C'était comme découvrir que les roches qui vous séparent de la lave en fusion, sous vos pieds, sont infiniment plus fines que vous ne l'imaginiez, quelques centimètres tout au plus. Une croûte fragile, c'était là tout ce qui l'éloignait de gestes incontrôlables, incompatibles avec la paix."
Quant à moi ... je n'ai pas aimé le livre, et j'ai presque du mal à expliquer pourquoi. Je ne suis pas entrée dans l'histoire, je me suis ennuyée et je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir. Beaucoup de réalisme et de lucidité, certes, mais aussi un grand pessimisme et au fond une grande tristesse.
L'auteur s'est sans aucun doute inspiré de son vécu et de ses expériences professionnelles pour écrire ce roman. Le personnage principal, Adam Kellas est un reporter anglais, lui aussi, qui part couvrir la guerre en Afghanistan. Là-bas il rencontre Astrid dont il tombe amoureux.
De retour en Angleterre, il pense rompre la monotonie et l'ennui de sa vie en écrivant un best-seller (tout en sachant et en proclamant ouvertement qu'il ne le fait que pour l'argent...) et d'autre part, en prenant le premier avion, sans bagages ni affaires, pour rejoindre Astrid aux États-Unis. Le roman porte bien son nom puisque les ambitions du "héros" (ou de l'anti-héros...) n'aboutissent aucunement, mais ses projets avortent les uns après les autres.

Un roman sur la difficulté de communiquer avec l'autre et sur les désillusions de la vie.
Je m'attendais à une écriture et un style journalistiques, il n'en est rien. Meek multiplie les digressions et les récits enchâssés, évite les clichés et traite ses personnages avec distance et ironie. Son analyse est presque chirurgicale, souvent très froide :
(Kellas dit à Lucy qu'il la trouve sexy) "Kellas lui-même était surpris d'avoir prononcé ces mots à voix haute. C'était comme découvrir que les roches qui vous séparent de la lave en fusion, sous vos pieds, sont infiniment plus fines que vous ne l'imaginiez, quelques centimètres tout au plus. Une croûte fragile, c'était là tout ce qui l'éloignait de gestes incontrôlables, incompatibles avec la paix."
Quant à moi ... je n'ai pas aimé le livre, et j'ai presque du mal à expliquer pourquoi. Je ne suis pas entrée dans l'histoire, je me suis ennuyée et je n'ai pas toujours compris où l'auteur voulait en venir. Beaucoup de réalisme et de lucidité, certes, mais aussi un grand pessimisme et au fond une grande tristesse.