17 septembre 2009
4
17
/09
/septembre
/2009
13:37
Un recueil de quatre nouvelles. 
Qui ne connaît pas Le Parfum du même auteur?
Bon, ce recueil de nouvelles (datant de 1996, 10 ans après l'écriture de son best-seller) m'a bien moins emballée, il a une teinte relativement angoissante et morbide. Dans chaque texte, une obsession guide le personnage pour mieux le ronger et l'anéantir.
"L'exigence de profondeur" renvoie au mal que peut faire un critique d'art (à une jeune dessinatrice).
Dans "Un combat", le suspense parcourt la nouvelle où deux joueurs d'échec s'affrontent. Le perdant devient le vainqueur et le gagnant se sent misérable d'avoir remporté la partie (encore une fois) face à un joueur jeune et charismatique.
"Le testament de Maître Mussard" nous révèle la découverte incroyable du narrateur : "le monde est un coquillage qui se ferme impitoyablement". S'ensuit tout un délire de conchylisation.
"Amnésie littéraire"est peut-être la nouvelle qui m'a le plus interpellée.
"La vieille maladie me reprend : "amnesia in letteris", la perte totale de tout souvenir de lecture." ... Hum ... je connais ça aussi... et consigner mes notes de lecture sur ce blog n'est pas le fruit d'un pur hasard !
Le romancier sait tenir en haleine son lecteur, mais je préfère le lire dans ses "versions longues"...

Qui ne connaît pas Le Parfum du même auteur?
Bon, ce recueil de nouvelles (datant de 1996, 10 ans après l'écriture de son best-seller) m'a bien moins emballée, il a une teinte relativement angoissante et morbide. Dans chaque texte, une obsession guide le personnage pour mieux le ronger et l'anéantir.
"L'exigence de profondeur" renvoie au mal que peut faire un critique d'art (à une jeune dessinatrice).
Dans "Un combat", le suspense parcourt la nouvelle où deux joueurs d'échec s'affrontent. Le perdant devient le vainqueur et le gagnant se sent misérable d'avoir remporté la partie (encore une fois) face à un joueur jeune et charismatique.
"Le testament de Maître Mussard" nous révèle la découverte incroyable du narrateur : "le monde est un coquillage qui se ferme impitoyablement". S'ensuit tout un délire de conchylisation.
"Amnésie littéraire"est peut-être la nouvelle qui m'a le plus interpellée.
"La vieille maladie me reprend : "amnesia in letteris", la perte totale de tout souvenir de lecture." ... Hum ... je connais ça aussi... et consigner mes notes de lecture sur ce blog n'est pas le fruit d'un pur hasard !
Le romancier sait tenir en haleine son lecteur, mais je préfère le lire dans ses "versions longues"...