- Dans « Bonne année », une étudiante en art demande à un jeune homme dans la rue de poser nu pour elle. Il se trouve qu’elle va le solliciter un 31 décembre, un soir glacial où le bel homme ne cesse de lui demander si c’est un « date ». Le compte à rebours servira à répondre à la question.
- Dans « Océan », Toots et Boots, cravate et lunettes noires, appartiennent à la « Brigade des Paradoxes temporels ». Ils sont projetés dans une petite ville balnéaire de Charente-Maritime et une fois la « cible » neutralisée (un chat), à cause d'un problème avec le transmetteur, ils sont dans l’impossibilité de rentrer chez eux. Ils prennent leur mal en patience et le hasard veut qu’ils occupent un salon de coiffure et grâce au « Guide » deviennent des coiffeurs plutôt appréciés.
- « Chanson d’un jour d’été » : Arthur a trouvé un job d’été, nettoyer les allées d’un immense cimetière. Son métier temporaire lui plaît mais il est de plus en plus intrigué par la présence quotidienne d’un bel homme en pleurs. Vincent vient pleurer tous les jours, et, à chaque fois, sur une autre tombe. Les deux hommes sympathisent et se plaisent mutuellement. Arthur finit par apprendre que Vincent est « pleureur de tombes ».
Il s’agit de trois nouvelles que l’autrice finit par regrouper à la fin de la BD par un fil qui m’a paru trop ténu (mon seul bémol). La couverture comme les dessins m’ont attirée et m’ont vraiment plu tout au long de la lecture. Les histoires sont amusantes, espiègles et surtout fantasques. Elles se démarquent par une dimension onirique et poétique, ancrées qu’elles sont dans un univers teinté de surréalisme. C’est un voile de magie qui entoure ces trois nouvelles et les aquarelles tout en douceur aux couleurs pastel participent à cet élan enchanteur. Une jolie parenthèse où il semble que tout est possible, c’est plutôt appréciable par les temps qui courent.