Salut les peigne-culs,
C’est avec une certaine traînance à me secouer les puces que je produis enfin un papelard sur le tome 6 de cette série à se taper le cul par terre.
Pierrot, à Paris, est toujours actif avec son organisation « Ni yeux ni maître ». L’opération Geneviève, par exemple, est un carton : quelques vieux sur des fauteuils roulants ou armés de cannes et pébrocs et hop ! vingt-sept flics qui se glandent la gueule ! Mais le Mimile invite ses poteaux Pierrot et Antoine en Guyane, tous frais payés… Pierrot bougonne surtout quand il se fait arrêter à l’aéroport parce qu’il est « fiché S ». Il continue à faire sa tête de chien qui chie quand il arrive dans la chaleur moite de la Guyane. Ça le gonfle d’être dans cette nature « trop naturelle » même si un singe-atèle semble s’être entiché du vieux Pierrot. Perdus dans la jungle, les deux compères retrouvent Sophie qui leur demande de jouer une saynète autour de l’appât de l’or et des dégâts que causent les chercheurs d’or moderne. On croit qu’c’est tiré par les bigoudis mais il faut 150 tonnes de cyanure pour extraire une tonne d’or. Un trésor retrouvé va servir à alimenter un collectif de lutte contre le projet minier et surtout « déboucher les esgourdes encrassées par un demi-siècle de consumérisme ». De retour à Paris, Pierrot et Antoine se retrouvent pleins aux as parce qu’une vieille, avant de clamser, a légué tous ses biffetons à l’assoc’ « Ni yeux ni maître ». Poil aux fesses !
Comme d’hab’ c’est du nectar ! On se bidonne, c’est gondolant, on se paye une bonne tranche de rigolade. Alors, si vous voulez vous fendre la terrine et avoir la rate qui se désopile, mettez vos culs de bol sur le tarin et lisez cet album de derrière les fagots ! Capiche ?