Etant fan de l’écrivain comme du dessinateur, je ne voulais pas passer à côté de leur belle collaboration.
Un père accompagne son fils, en maternelle, en vacances, au fast-food. Il l’emmène à la boulangerie, au bord de la rivière, à l’aire de jeux ou dans les rues de Paris. On comprendre que papa et maman se sont séparés. Et puis un jour, c’est le grand moment : le petit va au CP. Le père continue à l’accompagner ce jour qui est finalement plus marqué au fer rouge pour lui que pour l’enfant. Le petit a pris 5 cm, il porte un sac trop lourd mais va retrouver ses potes, sa nouvelle classe et la jolie maîtresse.
Cet album plein de tendresse met en lumière cet âge de l’innocence, d’une pureté que rien ne vient entacher. Une insouciance et une simplicité dont on devrait s’inspirer et une étape dans la vie d’un parent, dans la vie d’un enfant : entrer à la grande école… Ce Petit Nicolas moderne est croqué magnifiquement par un dessinateur dont les traits émeuvent par leur délicatesse et leur élégance. C’est un joli spectacle ! J’ai aimé les paysages parisiens dans lesquels se perdent père et fils. J’ai aimé que le premier soit une sorte de personnage secondaire à côté du petit grand héros. J’ai aimé ce rappel en douceur : que le temps passe parfois trop vite… Lu avec ma fille (qui a fait sa rentrée au CP il y a plus de cinq ans déjà), le grand format nous a beaucoup plu et on en aurait bien lu encore et encore.
A lire à tout âge !
« Je t’attends à l’autre bout, ne t’en fais pas. Ton enfance est en lieu sûr. Tu peux devenir qui tu voudras. »
Merci Tiphanie !