Découverte de l’auteur pour moi…
En deux tomes :
Premier tome : 1912. Une famille aisée : Séraphine, la fille ne vit que par et pour les livres ; le père est un grand et gros bonhommes patron d’une entreprise dans le textile ; la mère à la santé fragile se montre rarement ; le grand-père sénile est en parfaite santé et très rigolo et enfin la tante Alma vit à 100 à l’heure et rendre des Etats-Unis pour une visite expresse à la famille. Une nuit, des cambrioleurs s’emparent des trois tableaux du salon. Ce ne sont que des portraits de famille de peu de valeur. L’enquêteur Alcide Leblanc en retrouve deux assez rapidement mais des rôdeurs continuent à affoler les habitants de la riche demeure… Et le majordome, Maurice, tatoué du signe distinctif d’une bande de malfrats, attire tous les soupçons.
Second tome : La piste évoquée dans le premier tome n’est peut-être pas la bonne… Peut-être faut-il aller voir de plus près la maison campagnarde familiale pas si abandonnée qu’il n’y paraît mais aussi parler au prof de piano ou à la dynamique tante Alma qui cache bien des secrets.
J’ai bien aimé ce diptyque aux allures de comédie policière, les traits délicats et le style élégant. Je n’ai pas compris pourquoi les femmes - à la manière des femmes-girafes birmanes - avaient le cou tellement allongé. Le début du XXème siècle, un univers raffiné et des paysages enneigés, il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour me contenter. Les fantômes de Maurice Leblanc, de Gaston Leroux et d’Agatha Christie planent avec bienveillance sur ces jolies BD.