Après avoir moyennement aimé, contre l’avis général, Penss et les plis du monde du même auteur, j’ai bien fait de persévérer…
Grimr est un garçon miraculé, seul survivant d’une coulée de lave lors d’une énième éruption volcanique en Islande. Recueilli par le « valeureux Vigmar » mi-ange mi-voleur, il grandit avec ce précepte « S’il y a une chose d’immortelle en ce monde, s’il y a une chose qui reste après ton existence, Grimr, c’est ta réputation. » Oui mais celle de Grimr est menacée quand il se défend contre un émissaire du roi violeur de jeunes filles et qu’il est accusé du meurtre de son mentor. Celle qui s’est offerte à lui lui est enlevée et il est condamné à mort. Mais de la chance et une âme charitable en décideront autrement.
Cet album fait partie de ces livres dont il n’en faut point trop en dire mais simplement les lire. Des aurores boréales, une île aussi belle que dangereuse, un homme roux aux dimensions de géant, des abris de pierre construits si vite qu’une légende se bâtit autour du nom de Grimr, une saga. Les magnifiques dessins rendent un hommage bouleversant au climat rude de l’Islande, à ses paysages aux mille couleurs, à cette histoire grandiose, épique, tragique et marquante. Et la fin magnifie le tout ! Ah que c’était bien !
« Meurent les biens, meurent les parents, et toi tu mourras de même… mais je sais une chose qui jamais ne meurt… le jugement porté sur chaque mort. »
Bonnes vacances !