On a encore une fois mis du temps mais ça y est, on l’a lu ce 2ème tome, avec ma fille, ensemble, à haute voix. Quel plaisir de retrouver Sauveur, ce psychologue d’origine martiniquaise, son fils Lazare, son amoureuse Louise et tous ses patients.
Je laisse le clavier à Danaé, 10 ans (dans 4 jours!) :
« Samuel, un garçon qui ne prend jamais de douche et qui s’étonne qu’aucune fille n’accepte de sortir avec lui, Ella qui veut devenir un garçon, Blandine, une adolescente de 12 ans qui est hyperactive, qui, le matin, mange plein de bonbons, le midi des churros, et le soir encore des bonbons en cachette ! Et fait un max de vues sur Youtube avec sa poupée Pullip. Et Gabin qui est toujours hébergé par Sauveur et qui passe toutes ses journées à jouer à World of Warcraft sans aller à l’école. Avec des anciens et des nouveaux patients, c’est sûr que Sauveur ne va pas s’ennuyer dans ce 2ème tome ! Plus les problèmes avec Louise, qui n’arrive pas à s’habituer à la vie chez Sauveur et madame Gustavia (le hamster de Lazare et Sauveur) qui a encore eu des bébés et Sauveur qui ne sait pas où les placer et pour finir M. Jovanovic, un vieux légionnaire que ramène Louise.
Ce nouveau tome, encore plus palpitant que le premier est vraiment TOP! Je l’ai adoré, surtout la fin, très émouvant avec Samuel et j’ai vraiment hâte de lire le prochain avec Maman ! »
Danaé
La maman en question a encore un petit mot à rajouter : c’est vrai que ce deuxième opus est encore une fois un bon cru. Les personnages, plus attachants les uns que les autres, se bousculent dans le cabinet de Sauveur, psychologue parfois maladroit, parfois hésitant mais toujours bienveillant et généreux. Il a fallu expliquer des notions telles que la transsexualité, les tocs, le cyberharcèlement ou l’IVG, et c’est très bien d’aller fouiller là où une petite fille de 10 ans n’a pas l’habitude d’aller – et d’expliquer ce qui lui permet de s’ouvrir un peu plus sur le monde et les différences. Les hamsters, particulièrement dévergondés voire délurés, nous ont encore bien fait rire. En bref, j’ai beau chercher des faiblesses, je n’en trouve pas !