Cadeau de Noël très apprécié, ce tome 5 a été dévoré à trois !
Cerise communique avec sa mère par écrit. Elle veut tout savoir sur son père qui est mort quand elle était encore petite. Elle n’enquête plus sur de mystérieux inconnus mais sur elle-même et sur son passé. Sa mère lui révèle des secrets qu’elle ne pouvait lui avouer auparavant à cause de la trop grande sensibilité de sa fille. Il est temps de faire table rase et de tout se dire ; la seconde moitié du tome réserve encore bien des surprises.
Je ne veux pas en dire trop mais sachez que nous étions au bord des larmes pendant la lecture des premières planches. La tristesse d’une petite fille qui a perdu son papa chéri si brutalement ne peut laisser les lecteurs insensibles. Même si elle s’est faite plus discrète, la souffrance de la maman m’a aussi beaucoup touchée, elle oscille entre la gestion de son propre deuil et la prise en charge de sa fillette tombée en dépression. Heureusement, la suite de l’histoire, « l’après-révélations » redonne un élan tout à fait positif à l’intrigue ; il s’agit de renaissance, de nouvelle vie, de nouveau départ. Je ne savais pas que c’était le dernier tome mais c’est une belle conclusion que nous livrent les auteurs, pleine d’espoir et de reconstruction. Une leçon de sincérité et d’honnêteté aussi. Les dessins sont fidèles à la qualité des quatre premiers tomes, raffinés, oniriques et parfaits de précision. Voilà une série qu’il fait bon avoir à la maison pour la relire de temps en temps.
J’ai décidé d’arrêter de mettre des notes aux BD et albums mais cet opus-là vaut bien un 20/20 ! Dommage qu’il n’y ait pas de suite.
Bon vent Cerise, tu vas nous manquer !
« J’ai appris que « pardonner », ça ne veut pas dire « ce n’est pas grave », mais plutôt, « ce qui m’est arrivé ne pourra pas m’empêcher d’être heureux (ou heureuse) ».
« Maintenant je sais qui je suis et je compte bien profiter de la vie ! »
